(Paris : xy)
Long-métrage de fiction
(80')
Laplaine Zéka (République démocratique du Congo)
Commission Cinéma-Fiction 2001
Aide : 100 000 F
Aide : 100 000 F
- Durée : 80'
- Format : Long
- Genre : drame
- Type : Fiction
- Année : 2001
- Pays : République démocratique du Congo
- Réalisateur/trice : Zeka Laplaine
- Monteur/se : Sarah Taouss Matton
- Ingénieur du son : Marc Nouyrigat
- Distribution : Histoires Weba (Les) ( Paris, France), Mercure Distribution (Paris), ACID (Paris, France)
- Production : Histoires Weba (Les) ( Paris, France), Bakia Films (KINSHASA, République démocratique du Congo)
La trame est simple : une femme, lasse des absences de son mari, le quitte avec leurs enfants. Cet acte remet en cause sa vie bien réglée entre un travail prenant, une maîtresse régulière triste et amoureuse, et une vie de famille minimale. Constat d'échec terrible pour un homme qui voit s'écrouler un château de cartes alors qu'il pensait avoir bâti une forteresse et éloge d'une femme qui se pose des questions et se cherche là où son mari se contente d'une routine vide. Commence alors pour le mari en perdition une errance pleine de rencontres inattendues (un marabout, un ami gynécologue) dans un Paris hivernal et désolé.
Interprètes : Sylvia Vaudano, Zeka Laplaine, Pilou Ioua, Lisa Edmonson, Anna Garfein
Image : Octavio Espirito Santo, Claude Garnier
Son : Marc Nouyrigat
Montage : Sarah Taouss-Matton, Cathy Chamorey
Musique originale : Papa Monteiro
Production : Les Histoires Weba / BAKIA FILMS (RDC)
Sélection ACID au festival de Cannes 2001
Planet Africa : Toronto International Film Festival 2001
PARIS XY bande annonce
Dans (Paris : xy), un film en noir et blanc, le réalisateur expose une relation de couple (une "Blanche" et un "Noir") avec un brin de poésie et une sourde violence tout en nous épargnant les stéréotypes des mariages mixtes.
Séparé donc de son Y, notre héros X (x comme variable inconnue en algèbre), l'âme en peine, connaît sa traversée du désert. Dans cette traversée de Paris (pas drôle du tout) à la recherche de celle qui soudain existe et compte, se révèlent à lui quelques vérités dans le miroir de sa propre vie. entre autres, on ne peut se construire un "confort familial" en ignorant le ou la partenaire, tout en s'accrochant aux amères délices de ses propres origines.
(Paris : xy) invite à une réflexion sur la dure et pathétique confrontation amoureuse d'êtres qui ne peuvent échapper à leurs propres démons. Une note d'humanité tout de même : des enfants sont nés de ces amours tumultueuses.
Et ces enfants (invisibles dans le film) constituent un lien, un rapport auquel le spectateur s'accroche. Et le film devient moins noir... moins pesssimiste... tout en nuances.