Abouna (Notre père)
Long-métrage de fiction
(85')
Saleh Mahalad Haroun (Tchad)
Commission Cinéma-Fiction 2000
Aide : 400 000 F
Commission Cinéma-Fiction 2002
Aide : 25 000 €
Aide : 400 000 F
Aide : 25 000 €
- Durée : 85'
- Format : Long
- Genre : drame
- Type : Fiction
- Année : 2002
- Pays : Tchad
- Acteur/trice : Koulsy Lamko, Moctar Aguid Hamza, Garba Issa, Mounira Mitchala, Ahidjo Mahamat Moussa, Zara Haroun
- Réalisateur/trice : Mahamat-Saleh Haroun
- Scénariste : Mahamat-Saleh Haroun
- Producteur/trice : Abderrahmane Sissako, Guillaume de Seille, Maji-da Abdi
- Directeur/trice de la photo : Abraham Haïlé Biru
- Monteur/se : Sarah Taouss Matton
- Ingénieur du son : Marc Nouyrigat, Olivier Laurent, Laurent Dreyer
- Distribution : Cinémathèque Afrique (Institut Français) (PARIS, France), mk2 Films (Paris, France)
- Production : Chinguitty Films (ex-Duo Films) (Paris, France), Arizona Films [France] (ASNIERES SUR SEINE, France)
- bailleur de fonds : Organisation internationale de la francophonie (OIF) (PARIS, France), Fonds Sud Cinéma (PARIS, France)
- Ministère : Ministère des Affaires étrangères (France) (Paris, France)
Son : Marc Nouyrigat, Olivier Laurent, Laurent Dreyer
Musique-Music : Diego Mustapha Ngarade
Décor : Laurent Cavero
Production : Chinguitty Films (ex-Duo Films), Goï-Goï Productions,
avec le soutien du Fonds Sud Cinéma, du ministère des Affaires étrangères (ADC Sud) et du Fonds Francophone (OIF / CIRTEF).
Propos du réalisateur
"Trop souvent, j'ai vu des films nostalgiques sur l'enfance. Abouna se veut plutôt un film sur cette dure réalité qu'est l'absence traumatisante d'un parent. Pour cela, j'ai pris, pour les rôles principaux, des enfants vivant ou ayant vécu cette douloureuse expérience. Au Tchad, je connais beaucoup d'enfants qui, du fait de la guerre ou encore pour d'autres raisons, ont vu leur père partir. Abouna, film sur les enfants, est totalement raconté de leur point de vue, laissant libre cours à leur imaginaire, leur crédulité… Quant à la caméra, elle est très libre, comme l'est l'esprit du film, qui s'est fait tout en improvisation pour capter la vérité des enfants. Une caméra qui bouge autant que les gamins pour mieux saisir leur énergie. "
FESPACO 2003: Prix de la meilleure image décerné à Abraham Haile Biru
Quinzaine des Réalisateurs - Cannes 2002