'' Une urgence ordinaire '' primée à Louxor
Tenu du 15 au 21 mars en Egypte, le festival a réuni quelques 102 films provenant de 36 pays africains
C'est dans la cour intérieur du temple de Karnak, dans la petite cité de Louxor sur les bords du Nil que s'est ouverte la huitième édition du festival africain (Laff) en Egypte. La directrice du festival Azza Alhosseiny a donné le clap de départ en présence du ministre égyptien de la culture et du gouverneur de Louxor. Avant de présenter les cinq catégories de la compétition, le comité d'organisation a tenu à rendre hommage aux cinéastes disparus notablement le réalisateur burkinabé Idrissa Ouedraogo et le cinéaste mauritanien Med Hondo. Maintenant sa tradition et son engagement envers les jeunes cinéastes africains en matière de formation cinématographique, à travers ses différents ateliers depuis 2012, le festival sous la supervision de réalisateurs tels que Samir Seif, Reda EL Bahi, le chef opérateur Kamal Abdel Azize, le scénariste Hani Fawzi ont permis à toute une génération de cinéastes africains de se former au fil des éditions. Cette année, c'est le réalisateur égyptien Khairi Beshara qui a pris le relais pour le pôle des ateliers.
Quelque 102 films représentant 36 pays africains étaient en lice lors de la 8è édition du Festival de Louxor du cinéma africain, dont la Tunisie est l'invitée d'honneur. Au nombre des distinctions, le film "Une urgence ordinaire" de Mohcine Besri, soutenu par le Fonds Image de la francophonie a remporté le prix de la compétition des films de libérations pour avoir braqué ses projecteurs sur les personnes marginalisées dans le monde, alors que le court métrage "Ales" de Faiçal Ben Grou a raflé le prix de la meilleure contribution artistique pour avoir abordé une thématique puisée dans la société. Le Grand Prix du Nil pour le meilleur long métrage est revenu au film ghanéen "The Burial of Kojo" de Sam Blizt Bazawule, alors que le film égyptien "Ext.Night" de Ahmed Abdalla a remporté le prix spécial du jury. Quant au prix de la meilleure contribution artistique, il a été attribué au film sud-africain "Sew the winter to my skin" de Jahmil Qubika.
Dans le cadre du concours de courts métrages, le film algérien "Timoura" de Azedine Kasri a remporté le grand prix du Nil du meilleur court-métrage, tandis que le film "Sega" de la réalisatrice somalienne Idil Ibrahim a reçu une mention spéciale pour son choix d'approche singulière d'une thématique commune.
KAD
Enjeux Groupe Bruxelles
info@enjeux.tv
Crédit image : Festival Afriacin de Louxor
Quelque 102 films représentant 36 pays africains étaient en lice lors de la 8è édition du Festival de Louxor du cinéma africain, dont la Tunisie est l'invitée d'honneur. Au nombre des distinctions, le film "Une urgence ordinaire" de Mohcine Besri, soutenu par le Fonds Image de la francophonie a remporté le prix de la compétition des films de libérations pour avoir braqué ses projecteurs sur les personnes marginalisées dans le monde, alors que le court métrage "Ales" de Faiçal Ben Grou a raflé le prix de la meilleure contribution artistique pour avoir abordé une thématique puisée dans la société. Le Grand Prix du Nil pour le meilleur long métrage est revenu au film ghanéen "The Burial of Kojo" de Sam Blizt Bazawule, alors que le film égyptien "Ext.Night" de Ahmed Abdalla a remporté le prix spécial du jury. Quant au prix de la meilleure contribution artistique, il a été attribué au film sud-africain "Sew the winter to my skin" de Jahmil Qubika.
Dans le cadre du concours de courts métrages, le film algérien "Timoura" de Azedine Kasri a remporté le grand prix du Nil du meilleur court-métrage, tandis que le film "Sega" de la réalisatrice somalienne Idil Ibrahim a reçu une mention spéciale pour son choix d'approche singulière d'une thématique commune.
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Crédit image : Festival Afriacin de Louxor