Trois réalisatrices africaines présentes au Festival de Cannes
Cette année, 1/3 des cinéastes présents à Cannes sont des femmes et parmi elles, 3 africaines.
Le Sénégal, l'Algérie et le Maroc représenteront le continent au prestigieux festival de Cannes cette année à travers trois réalisatrices. Pour sa 71e édition, cette grande messe du 7ème art a dévoilé l'essentiel de sa sélection officielle via son président, Pierre Lescure, ancien patron de Canal . Côté compétition, c'est la Franco-Sénégalaise Mati Diop qui aura le privilège de monter, sur le tapis rouge, les célèbres marches du Palais des festivals pour représenter à elle seule le continent avec son premier long métrage de fiction, Atlantique. La nièce de Djibril Diop Mambety, l'auteur du film-culte Touki Bouki, auquel elle a consacré un très beau moyen-métrage (Mille Soleils) en 2013, proposera donc, loin des clichés habituels, un récit évoquant de façon originale la tentative de migration clandestine vers l'Europe d'un jeune Sénégalais.
Dans la sélection "Un certain regard", c'est l'algérienne Mounia Meddour qui présentera Papicha, un film dont l'héroïne se prénomme Nedjma, comme celle du célèbre roman éponyme de Kateb Yacine. Une étudiante qui, à l'époque de la guerre civile, refuse de renoncer à une vie de jeune femme moderne et émancipée, promise à une carrière de styliste dans l'univers de la mode. Une posture qui conduit cette Algérienne a priori apolitique à découvrir comment on peut être rapidement considérée comme une insurgée qui devra faire face à des épreuves plus que douloureuses. Rappellons que Mounia Meddour avait réalisé il y a quelques années, un documentaire intitulé "Cinéma algérien, un nouveau souffle".
C'est également dans la même section ''Un Certain regard'' que sera visionné Adam, premier long métrage en tant que réalisatrice de l'actrice et scénariste marocaine Maryam Touzani. Très connue pour son obsession totalement positive de traiter des sujets en rapport avec son "besoin de donner la parole aux femmes invisibles", Adam, raconte l'histoire d'une mère célibataire qui entend faire adopter son enfant nouveau-né afin qu'il trouve une place dans la société.
Il ne reste qu'à souhaiter toutes les chances possibles aux émisssaires africains qui portent à elles seules l'ensemble du continent cette année à Cannes.
KAD
Enjeux Groupe Bruxelles
info@enjeux.tv
Crédit image : Henry Roy
Dans la sélection "Un certain regard", c'est l'algérienne Mounia Meddour qui présentera Papicha, un film dont l'héroïne se prénomme Nedjma, comme celle du célèbre roman éponyme de Kateb Yacine. Une étudiante qui, à l'époque de la guerre civile, refuse de renoncer à une vie de jeune femme moderne et émancipée, promise à une carrière de styliste dans l'univers de la mode. Une posture qui conduit cette Algérienne a priori apolitique à découvrir comment on peut être rapidement considérée comme une insurgée qui devra faire face à des épreuves plus que douloureuses. Rappellons que Mounia Meddour avait réalisé il y a quelques années, un documentaire intitulé "Cinéma algérien, un nouveau souffle".
C'est également dans la même section ''Un Certain regard'' que sera visionné Adam, premier long métrage en tant que réalisatrice de l'actrice et scénariste marocaine Maryam Touzani. Très connue pour son obsession totalement positive de traiter des sujets en rapport avec son "besoin de donner la parole aux femmes invisibles", Adam, raconte l'histoire d'une mère célibataire qui entend faire adopter son enfant nouveau-né afin qu'il trouve une place dans la société.
Il ne reste qu'à souhaiter toutes les chances possibles aux émisssaires africains qui portent à elles seules l'ensemble du continent cette année à Cannes.
KAD
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Crédit image : Henry Roy