Le site cinéma et imagesTouki-Bouki, le 15 mars 2018 à Berlin avec Thierno Dia et repris par Beyoncé & Jay-Z
En Allemagne, dans le cadre du cycle " Partir et rester ", une série de projections-débats du programmateur Enoka Ayemba. Les musiciens font un clin d'œil au film de Djibril DIOP Mambéty.
'Leaving and Staying' (" Partir et rester " en anglais) est un cycle de films en six parties programmées par le Berlinois Enoka Ayemba. Sous-titré Perspectives on Mobility in African Film
(" Perspectives sur la mobilité dans le cinéma africain ", en anglais), le cycle met moins l'accent sur les histoires d'exil que plutôt sur la décision de rester en dépit des circonstances de la dureté de la vie au quotidien et pour se battre afin d'avoir une meilleure vie sur place.
Le film déroule l'histoire de Mory et Anta qui rêvent d'aller à Paris. Mory est un berger et ses bœufs sont envoyés à l'abbatoir. Anta est une étudiante qui l'aime malgré le jugement de la société. Les deux jeunes décident de tout faire afin d'avoir l'argent nécessaire à leur voyage. Le film Touki Bouki est un des films les plus engagés de tous les temps - pas seulement pour sa position vis-à-vis des anciens colons. C'est un encouragement pourla jeunesse du continent africain dans les années 70. Il reste encore d'une actualité essentielle. Le titre en langue wolove est souvent (mal) traduit par " Le Voyage de la hyène ", alors que c'est littéralement " Un voyage d'hyène " ; la hyène étant l'animal négatif dans la société africaine.
La projection African Perspectives on Leaving and Staying: Touki Bouki se tient le jeudi 15 mars 2018, au siège du collectif d'artistes bi'bak (Prinzenallee 59, 13359 Berlin). Rendez-vous à 19h30, le film débute à 20h00. L'entrée est gratuite. Le film est diffusé en français wolof avec des sous-titres en anglais. Débat animé par Thierno Ibrahima Dia (Sénégal), universitaire et critique de cinéma (universités de Bordeaux Montaigne et de Niamey, Africiné Magazine).
C'est la dernière partie du cycle de films en six volets programmé par Enoka Ayemba, curateur et critique de cinéma berlinois. Il travaille beaucoup autour des cinémas africains, l'industrie de la vidéo nigériane et les mouvements anti coloniaux. Il a récemment dirigé la programmation " Living together ", à Yaoundé, Cameroun, novembre-décembre 2017. Depuis janvier 2017, il dirige (avec Marie-Hélène Gutberlet et Brigitta Kuster) le projet biennal " Cours, cours, camarade, le vieux monde est derrière toi! " autour de l'ouevre du cinéaste Med Hondo (Soleil Ô, Sarraounia, etc.). Il est auteur de nombreux articles dans des ouvrages collectifs. Enoka est aussi rédacteur à Africiné Magazine (Dakar) et Images Francophones (Paris).
Ce programme avec bi'bak est soutenu par Landesstelle für Entwicklungszusammenarbeit des Landes Berlin (LEZ) et la fondation Stiftung Nord-Süd-Brücken aus Mitteln der BMZ. Mme Malve Lippmann et Mr Can Sungu sont les fondateurs et directeurs artistiques de bi'bak, une association sans but lucratif pour l'art contemporain et des projets impliquant des groupes gérant un espace de projets indépendant à Berlin-Wedding (Allemagne).
Les cinq précédente séances du cycle sont L'Absence, de Mama Keïta (le 11 janvier), WÚLU, de Daouda Coulibaly (le 25 janvier), WÚLU de Daouda Coulibaly (le 1er février),
(" Perspectives sur la mobilité dans le cinéma africain ", en anglais), le cycle met moins l'accent sur les histoires d'exil que plutôt sur la décision de rester en dépit des circonstances de la dureté de la vie au quotidien et pour se battre afin d'avoir une meilleure vie sur place.
Le film déroule l'histoire de Mory et Anta qui rêvent d'aller à Paris. Mory est un berger et ses bœufs sont envoyés à l'abbatoir. Anta est une étudiante qui l'aime malgré le jugement de la société. Les deux jeunes décident de tout faire afin d'avoir l'argent nécessaire à leur voyage. Le film Touki Bouki est un des films les plus engagés de tous les temps - pas seulement pour sa position vis-à-vis des anciens colons. C'est un encouragement pourla jeunesse du continent africain dans les années 70. Il reste encore d'une actualité essentielle. Le titre en langue wolove est souvent (mal) traduit par " Le Voyage de la hyène ", alors que c'est littéralement " Un voyage d'hyène " ; la hyène étant l'animal négatif dans la société africaine.
Touki Bouki (trailer) from Cinefamily on Vimeo.
La projection African Perspectives on Leaving and Staying: Touki Bouki se tient le jeudi 15 mars 2018, au siège du collectif d'artistes bi'bak (Prinzenallee 59, 13359 Berlin). Rendez-vous à 19h30, le film débute à 20h00. L'entrée est gratuite. Le film est diffusé en français wolof avec des sous-titres en anglais. Débat animé par Thierno Ibrahima Dia (Sénégal), universitaire et critique de cinéma (universités de Bordeaux Montaigne et de Niamey, Africiné Magazine).
C'est la dernière partie du cycle de films en six volets programmé par Enoka Ayemba, curateur et critique de cinéma berlinois. Il travaille beaucoup autour des cinémas africains, l'industrie de la vidéo nigériane et les mouvements anti coloniaux. Il a récemment dirigé la programmation " Living together ", à Yaoundé, Cameroun, novembre-décembre 2017. Depuis janvier 2017, il dirige (avec Marie-Hélène Gutberlet et Brigitta Kuster) le projet biennal " Cours, cours, camarade, le vieux monde est derrière toi! " autour de l'ouevre du cinéaste Med Hondo (Soleil Ô, Sarraounia, etc.). Il est auteur de nombreux articles dans des ouvrages collectifs. Enoka est aussi rédacteur à Africiné Magazine (Dakar) et Images Francophones (Paris).
Ce programme avec bi'bak est soutenu par Landesstelle für Entwicklungszusammenarbeit des Landes Berlin (LEZ) et la fondation Stiftung Nord-Süd-Brücken aus Mitteln der BMZ. Mme Malve Lippmann et Mr Can Sungu sont les fondateurs et directeurs artistiques de bi'bak, une association sans but lucratif pour l'art contemporain et des projets impliquant des groupes gérant un espace de projets indépendant à Berlin-Wedding (Allemagne).
Les cinq précédente séances du cycle sont L'Absence, de Mama Keïta (le 11 janvier), WÚLU, de Daouda Coulibaly (le 25 janvier), WÚLU de Daouda Coulibaly (le 1er février),
