Sortie Sénégal : Des étoiles, de Dyana Gaye, Fiction, 88min
À partir du 26 février 2014, à Dakar.
Presque un mois après la sortie française (le 29 janvier, par Haut et court) de son premier long métrage, Des étoiles (Under the Starry Sky), la réalisatrice Dyana Gaye fait son lancement au pays de la " téranga " (" hospitalité ", en langue wolove). Le film a reçu un soutien du Fonds Francophone (OIF / CIRTEF).
Refusant de voir l'émigration résumée à de simples statistiques, la réalisatrice métisse (Sénégalaise-Française-Italienne) donne un visage à ceux qui font du cloche-pied avec les frontières. Nous rappelant que traverser un poste de douane ce n'est pas un saut à l'élastique (comme un jeu), Dyana Gaye portraiture sans esbrouffe les drames et aussi bonheurs que les migrants tricotent, au sens psychanalitique du terre.
Les Sénégalais et ceux qui vivent au pays de Cheikh Anta Diop vont mettre leurs pieds dans les pas de Souleymane Sèye Ndiaye (vaillant capitaine dans La Pirogue de Moussa Touré, il joue ici Abdoulaye, mari de Sophie, à New York), Marème Demba Ly (Sophie, à Turin), Ralph Amoussou (Thierno, à Dakar), Sokhna Niang (Mame Amy, la mère de Thierno, à Dakar) ou encore l'actrice Mata Gabin (Rose, à Turin) qui continue à construire une filmographie remarquable malgré le peu de rôles que lui confie le cinéma (ou la télé).
Pour Hassouna Mansouri (Africiné), ce film est " d'une imprévisibilité enchantante ". Il poursuit : " Dans cette vision du monde que propose Dyana Gaye, il y a donc des petites histoires et il y a la Grande Histoire. Il y a le parcours de chacun, mais il y a aussi le mouvement de l'existence qui est la somme de tous ces parcours. " [lire sa critique]. " Pour son premier long-métrage, Dyana Gaye exalte les déplacements et les migrations de héros issus du Sénégal, sur trois continents : l'Europe, l'Amérique et l'Afrique, en dénouant les fils qui les relient " souligne Michel Amarger (Africiné), dans sa critique.
Djia Mambu et Olivier Barlet (dans Africultures) retiennent : " En un montage parallèle ménageant peu de raccords et sautant sans cesse d'un lieu à l'autre, les trois histoires se tissent entre Turin, New York et Dakar, sous la forme d'une chronique déclinant à la fois les vicissitudes de l'immigration et le hasard chanceux des rencontres autant que des malchances ". Comme le dit Aïcha Ouattara (Africiné) : " Des Étoiles ouvre une brèche sur la dignité que devrait observer tout artiste africain dans son art et dans sa vie. " [sa critique est ici]. Donc, pour la critique africaine, c'est un film à voir et à partager !
Thierno I. Dia
Images Francophones
Refusant de voir l'émigration résumée à de simples statistiques, la réalisatrice métisse (Sénégalaise-Française-Italienne) donne un visage à ceux qui font du cloche-pied avec les frontières. Nous rappelant que traverser un poste de douane ce n'est pas un saut à l'élastique (comme un jeu), Dyana Gaye portraiture sans esbrouffe les drames et aussi bonheurs que les migrants tricotent, au sens psychanalitique du terre.
Les Sénégalais et ceux qui vivent au pays de Cheikh Anta Diop vont mettre leurs pieds dans les pas de Souleymane Sèye Ndiaye (vaillant capitaine dans La Pirogue de Moussa Touré, il joue ici Abdoulaye, mari de Sophie, à New York), Marème Demba Ly (Sophie, à Turin), Ralph Amoussou (Thierno, à Dakar), Sokhna Niang (Mame Amy, la mère de Thierno, à Dakar) ou encore l'actrice Mata Gabin (Rose, à Turin) qui continue à construire une filmographie remarquable malgré le peu de rôles que lui confie le cinéma (ou la télé).
Trailer - DES ETOILES, 2013, Dyana Gaye, Senegal / France, 88mins from Africiné www.africine.org on Vimeo.
L'Avant-Première a lieu dans le mythique Théâtre National Daniel Sorano (entrée 3.000 FCFA, environ 4,15 euros) ce mercredi 26 février 2014, suivie de sorties dans les salles de cinéma : Samba Félix Ndiaye (Institut Français de Dakar, en présence de la réalisatrice, le 1er mars), Cinéma Christa (le 07 mars) et Cinéma Awa (le 08 mars). Ces deux dernières étaient situées dans les faubourgs et banlieues de Dakar. Cinékap (Oumar Sall), coproducteur sénégalais du film, gère la distribution. L'actrice Julie Gayet (Quai d'Orsay, 2013) en est aussi une coproductrice (Rouge International, avec Nadia Turincev).Pour Hassouna Mansouri (Africiné), ce film est " d'une imprévisibilité enchantante ". Il poursuit : " Dans cette vision du monde que propose Dyana Gaye, il y a donc des petites histoires et il y a la Grande Histoire. Il y a le parcours de chacun, mais il y a aussi le mouvement de l'existence qui est la somme de tous ces parcours. " [lire sa critique]. " Pour son premier long-métrage, Dyana Gaye exalte les déplacements et les migrations de héros issus du Sénégal, sur trois continents : l'Europe, l'Amérique et l'Afrique, en dénouant les fils qui les relient " souligne Michel Amarger (Africiné), dans sa critique.
Djia Mambu et Olivier Barlet (dans Africultures) retiennent : " En un montage parallèle ménageant peu de raccords et sautant sans cesse d'un lieu à l'autre, les trois histoires se tissent entre Turin, New York et Dakar, sous la forme d'une chronique déclinant à la fois les vicissitudes de l'immigration et le hasard chanceux des rencontres autant que des malchances ". Comme le dit Aïcha Ouattara (Africiné) : " Des Étoiles ouvre une brèche sur la dignité que devrait observer tout artiste africain dans son art et dans sa vie. " [sa critique est ici]. Donc, pour la critique africaine, c'est un film à voir et à partager !
Thierno I. Dia
Images Francophones