Sénégal : Fonds de Promotion de l'Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (Fopica), à l'oeuvre.
Avec un milliard de francs cfa, la Côte d'Ivoire conviée.
Le Fonds de promotion de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) du Sénégal lancé le 23 septembre 2013 a livré jeudi 12 février dernier les résultats de son appel à candidature. Sur les 81 dossiers reçus, 76 ont été déclarés éligibles. Parmi eux, 31 projets (dont celui d'un Ivoirien) bénéficieront du milliard offert par le chef de l'Etat, Macky SALL, pour une aide à la production, à la finition et au développement de films.
31 projets de films soutenus par l'État
Le Comité de gestion du Fonds de promotion de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) du Sénégal a révélé lors d'une rencontre à la Maison de la culture Douta Seck les projets de films devant être financés dans le cadre de la gestion 2014 du FOPICA. 31 projets de films recevront une avance sur recettes du Fonds alimenté d'un milliard de francs CFA (1, 5 millions d'Euros, ndlr) offert par le chef de l'État en 2013. Son geste faisait suite au retour de la moisson des prix obtenue à la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Les Sénégalais avaient remporté onze trophées dont le Grand prix : l'Étalon d'or de Yennenga avec Tey (Aujourd'hui) de Alain Gomis, film soutenu par l'OIF. Ils avaient été reçus en grande pompe et décorés au Palais présidentiel, le 12 mars 2013.
Les dossiers artistiques ont été étudiés par trois collèges de vingt-deux lecteurs qui ont permis de procéder à une présélection des meilleurs projets. L'étude de faisabilité a été effectuée par le Comité de gestion.
Adaptation, Cheikh Anta Diop
7 longs métrages et 11 courts métrages reçoivent une aide à la production. Sur les sept projets de longs métrages sélectionnés par le Comité de gestion du FOPICA, tous sont portés par des cinéastes connus du milieu cinématographique Sénégalais pour avoir déjà sortis de films : Ben Diogaye BEYE, Laurence GAVRON, Ousmane William MBAYE (photo), Rama THIAW, Moussa SEYDI, Clarence Thomas DELGADO, Khardiata POUYE. Le cinéaste Ben Diogaye BEYE reçoit la plus grosse somme pour sa fiction Le Rêve de Latricia avec un montant de cent millions de Francs Cfa (150 000 euros, ndlr). Son film sera produit par la société de production BDB Films. Le réalisateur adapte son roman publié en 2012 et qui traite de la problématique de l'identité culturelle. Laurence GAVRON aussi transpose au cinéma un de ses romans, Hivernage. Elle a reçu une avance sur recette de 80 millions de francs Cfa. Son film sera produit par la société Médiatik communication (Moctar Ndiouga Bâ).
Le réalisateur Moussa SEYDI fait partie des sélectionnés. Il met à l'écran le célèbre roman Excellence, vos épouses d'un écrivain émérite sénégalais, Cheik Aliou NDAO. Il a obtenu un appui de 65 millions de francs CFA pour son projet.
Fort remarqué à travers le monde avec son film Président Dia, Ousmane William MBAYE revient avec une autre figure historique, politique et intellectuelle du Sénégal et de l'Afrique avec son projet de documentaire Seex Anta Joob. Il a obtenu un appui de 75 millions de francs Cfa, pour son portrait du savant sénégalais Cheikh Anta Diop reconnu dès 1966, au premier Festival mondial des Arts nègres de Dakar, comme " l'auteur africain qui a exercé le plus d'influence sur le XXe siècle".
La réalisatrice Rama THIAW a reçu en décembre dernier à Tunis lors des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) le prix de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), d'un montant de 10 mille euros (6,5 millions FCFA), destiné à la finition de son documentaire The revolution won't be televised. Dans le cadre du FOPICA, elle obtient un appui de 65 millions de francs CFA (100 000 euros) pour son projet de documentaire Zion Music qui sera produit par "Boul Falé Images".
Sur les onze courts métrages retenus, figure celui de la réalisatrice Angèle DIABANG. Sa fiction intitulée Un air de Kora obtient 25 millions de francs Cfa, pour une aide à la production.
Séries télévisuelles : un Ivoirien sélectionné au Sénégal
Sept séries télévisuelles obtiennent une aide à la production pour un montant global de 180 millions de francs CFA. Parmi les projets bénéficiaires, le documentaire Les Mamans de l'Indépendance de Diabou BESSANE qui sera transformé en série télévisuelle avec un appui de 20 millions FCFA. La particularité dans ce groupe, est ce projet de film porté par un auteur Ivoirien Honoré ESSOH avec son film Dibi Dibi à Dakar qui sera produit par une Maison sénégalaise "Taf production Afrique" qui a obtenu 30 millions de FCFA.
Aide à la finition et aides au développement
Un seul film est retenu pour l'aide à la finition. Il s'agit de Fed up (Assez !) de Adams Sie. Venu de la Sierra Léone, il s'est installé au Sénégal il y a une dizaine d'années. Afin de finir son film, il reçoit 12 millions 500 mille francs Cfa. Cinq projets ont eu une aide au développement (pour écrire leur scénario), avec un montant global de 13 millions FCFA.
Critères prédominants dans le choix
Selon le journaliste et critique Baba DIOP, porte parole du Comité de gestion du FOPICA, le comité qui a pour rôle de distribuer le financement était regardant sur la faisabilité du projet et sur le budget du film. "Il fallait regarder si le budget est conforme au scénario. Nous avons remarqué qu'il y avait des budgets très gonflés. Nous avons vérifié si la maison de production peut efficacement porter le projet et aussi le potentiel du réalisateur. Il faut aussi respecter la clause qui impose aux bénéficiaires du FOPICA de dépenser 75 % des fonds au Sénégal", indique Baba DIOP (Voir l'entretien avec Baba DIOP porte parole du comité de gestion du FOPICA). L'enveloppe totale n'atteint pas en réalité le milliard promis, il est de 899.500.000 FCFA très exactement (lors du vote du budget du ministère de la culture, c'était même en deça pour le Fonds, avant que les autorités ne revoient leur copie face à la mobilisation des cinéastes en décembre 2014, ndlr). Vingt-six projets de films ont reçu une aide à la production ou à la finition. L'aide au développement a été accordée cinq projets.
"Le FOPICA, une réalité palpable"
Selon le secrétaire permanent du comité de gestion, le cinéaste Abdoul Aziz CISSÉ (Direction de la cinématographie du Sénégal), les 81 dossiers reçus proviennent de quelques localités du Sénégal : Dakar (70), Thiès et Saint-Louis (3 de chacune), Rufisque et Louga (2 de chacune) et Fatick (1). Le gap important entre le nombre de dossiers déposés à la suite de l'appel à candidature lancé en 2013-1014 et ceux éligibles s'explique selon Baba DIOP, porte parole du Comité de gestion du Fonds, par le fait que certaines sociétés de production (à qui incombent le dépôt des projets) n'ont pas répondu aux injonctions du Comité de gestion qui souhaitait des informations complémentaires.
Pour le ministre de la Culture et de la Communication du Sénégal, Mbagnick NDIAYE, le FOPICA est devenu une réalité palpable avec ce premier financement. Il espère qu'il contribuera à la structuration, au renouveau et au dynamisme du 7e art sénégalais. "Notre pays peut à présent s'enorgueillir de son soutien conséquent à la production cinématographique et audiovisuelle", a-t-il lancé. Puis, il ajouta, à l'endroit des bénéficiaires : "c'est une participation symbolique de l'Etat du Sénégal à vos projets de films, il constitue une aide sélective à la production de films, remboursable en fonction de son exploitation et de sa rentabilité".
L'objectif affiché par l'Etat est de soutenir et favoriser la diversité, la richesse et le renouvellement du cinéma sénégalais. Pour le président de l'Association des cinéastes, Cheikh Ngaïdo BÂ, "le cocotier a été secoué, le Fopica est un model en Afrique, le chef de l'Etat a tenu sa promesse, ceux qui sont primés produiront les films, tous seront prêts pour le Fespaco 2017".
Les bénéficiaires apprécient
Oumar SALL, producteur de la société Cinekap qui a tenu à remercier le chef de l'Etat Macky SALL pour son geste envers la production cinématographique, s'est dit surpris des montants qu'on lui a accordés. Ses trois projets déposés pour une aide à la production ont tous été retenus. Il s'agit du long métrage Elan brisé de Khardiata POUYE (50 Millions FCFA), des deux courts métrages Une Place dans l'avion de Khadidiatou SOW (20 Millions FCFA) et Xale bu rerr de Abdou Khadir NDIAYE (15 Millions FCFA). "Le financements obtenus est en deçà de mes espérances. Je ne suis pas tout à fait satisfait. Il faut un plan de financement et le mien a été ficelé à 40% et mes projets sont acceptés un peu partout dans le monde et dans mon propre pays, je peine à avoir les montants attendus, je ne comprends pas pourquoi, mais je respecte le résultat.", dit Oumar SALL.
Par contre le jeune réalisateur Abdou Khadir Ndiaye est très content d'avoir obtenu pour son premier film Xale bu rerr de un appui de quinze millions FCFA. "C'est mon premier film et c'est encourageant de décrocher un financement pour un début. Cela ne suffit pas, mais ça aide", lance-t-il. Après avoir remercié le président de la République, le cinéaste Ben Diogaye BEYE estime que le FOPICA a permis de voir qu'il y a de jeunes talents qui montent, car 81 projets de films ont été déposés pour tout le Sénégal.
Fatou Kiné SÈNE
revue Africiné, Dakar,
pour Images Francophones
Image : Le réalisateur Ousmane William Mbaye
Crédit : FCAT, Cordoue
31 projets de films soutenus par l'État
Le Comité de gestion du Fonds de promotion de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) du Sénégal a révélé lors d'une rencontre à la Maison de la culture Douta Seck les projets de films devant être financés dans le cadre de la gestion 2014 du FOPICA. 31 projets de films recevront une avance sur recettes du Fonds alimenté d'un milliard de francs CFA (1, 5 millions d'Euros, ndlr) offert par le chef de l'État en 2013. Son geste faisait suite au retour de la moisson des prix obtenue à la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Les Sénégalais avaient remporté onze trophées dont le Grand prix : l'Étalon d'or de Yennenga avec Tey (Aujourd'hui) de Alain Gomis, film soutenu par l'OIF. Ils avaient été reçus en grande pompe et décorés au Palais présidentiel, le 12 mars 2013.
Les dossiers artistiques ont été étudiés par trois collèges de vingt-deux lecteurs qui ont permis de procéder à une présélection des meilleurs projets. L'étude de faisabilité a été effectuée par le Comité de gestion.
Adaptation, Cheikh Anta Diop
7 longs métrages et 11 courts métrages reçoivent une aide à la production. Sur les sept projets de longs métrages sélectionnés par le Comité de gestion du FOPICA, tous sont portés par des cinéastes connus du milieu cinématographique Sénégalais pour avoir déjà sortis de films : Ben Diogaye BEYE, Laurence GAVRON, Ousmane William MBAYE (photo), Rama THIAW, Moussa SEYDI, Clarence Thomas DELGADO, Khardiata POUYE. Le cinéaste Ben Diogaye BEYE reçoit la plus grosse somme pour sa fiction Le Rêve de Latricia avec un montant de cent millions de Francs Cfa (150 000 euros, ndlr). Son film sera produit par la société de production BDB Films. Le réalisateur adapte son roman publié en 2012 et qui traite de la problématique de l'identité culturelle. Laurence GAVRON aussi transpose au cinéma un de ses romans, Hivernage. Elle a reçu une avance sur recette de 80 millions de francs Cfa. Son film sera produit par la société Médiatik communication (Moctar Ndiouga Bâ).
Le réalisateur Moussa SEYDI fait partie des sélectionnés. Il met à l'écran le célèbre roman Excellence, vos épouses d'un écrivain émérite sénégalais, Cheik Aliou NDAO. Il a obtenu un appui de 65 millions de francs CFA pour son projet.
Fort remarqué à travers le monde avec son film Président Dia, Ousmane William MBAYE revient avec une autre figure historique, politique et intellectuelle du Sénégal et de l'Afrique avec son projet de documentaire Seex Anta Joob. Il a obtenu un appui de 75 millions de francs Cfa, pour son portrait du savant sénégalais Cheikh Anta Diop reconnu dès 1966, au premier Festival mondial des Arts nègres de Dakar, comme " l'auteur africain qui a exercé le plus d'influence sur le XXe siècle".
La réalisatrice Rama THIAW a reçu en décembre dernier à Tunis lors des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) le prix de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), d'un montant de 10 mille euros (6,5 millions FCFA), destiné à la finition de son documentaire The revolution won't be televised. Dans le cadre du FOPICA, elle obtient un appui de 65 millions de francs CFA (100 000 euros) pour son projet de documentaire Zion Music qui sera produit par "Boul Falé Images".
Sur les onze courts métrages retenus, figure celui de la réalisatrice Angèle DIABANG. Sa fiction intitulée Un air de Kora obtient 25 millions de francs Cfa, pour une aide à la production.
Séries télévisuelles : un Ivoirien sélectionné au Sénégal
Sept séries télévisuelles obtiennent une aide à la production pour un montant global de 180 millions de francs CFA. Parmi les projets bénéficiaires, le documentaire Les Mamans de l'Indépendance de Diabou BESSANE qui sera transformé en série télévisuelle avec un appui de 20 millions FCFA. La particularité dans ce groupe, est ce projet de film porté par un auteur Ivoirien Honoré ESSOH avec son film Dibi Dibi à Dakar qui sera produit par une Maison sénégalaise "Taf production Afrique" qui a obtenu 30 millions de FCFA.
Aide à la finition et aides au développement
Un seul film est retenu pour l'aide à la finition. Il s'agit de Fed up (Assez !) de Adams Sie. Venu de la Sierra Léone, il s'est installé au Sénégal il y a une dizaine d'années. Afin de finir son film, il reçoit 12 millions 500 mille francs Cfa. Cinq projets ont eu une aide au développement (pour écrire leur scénario), avec un montant global de 13 millions FCFA.
Critères prédominants dans le choix
Selon le journaliste et critique Baba DIOP, porte parole du Comité de gestion du FOPICA, le comité qui a pour rôle de distribuer le financement était regardant sur la faisabilité du projet et sur le budget du film. "Il fallait regarder si le budget est conforme au scénario. Nous avons remarqué qu'il y avait des budgets très gonflés. Nous avons vérifié si la maison de production peut efficacement porter le projet et aussi le potentiel du réalisateur. Il faut aussi respecter la clause qui impose aux bénéficiaires du FOPICA de dépenser 75 % des fonds au Sénégal", indique Baba DIOP (Voir l'entretien avec Baba DIOP porte parole du comité de gestion du FOPICA). L'enveloppe totale n'atteint pas en réalité le milliard promis, il est de 899.500.000 FCFA très exactement (lors du vote du budget du ministère de la culture, c'était même en deça pour le Fonds, avant que les autorités ne revoient leur copie face à la mobilisation des cinéastes en décembre 2014, ndlr). Vingt-six projets de films ont reçu une aide à la production ou à la finition. L'aide au développement a été accordée cinq projets.
"Le FOPICA, une réalité palpable"
Selon le secrétaire permanent du comité de gestion, le cinéaste Abdoul Aziz CISSÉ (Direction de la cinématographie du Sénégal), les 81 dossiers reçus proviennent de quelques localités du Sénégal : Dakar (70), Thiès et Saint-Louis (3 de chacune), Rufisque et Louga (2 de chacune) et Fatick (1). Le gap important entre le nombre de dossiers déposés à la suite de l'appel à candidature lancé en 2013-1014 et ceux éligibles s'explique selon Baba DIOP, porte parole du Comité de gestion du Fonds, par le fait que certaines sociétés de production (à qui incombent le dépôt des projets) n'ont pas répondu aux injonctions du Comité de gestion qui souhaitait des informations complémentaires.
Pour le ministre de la Culture et de la Communication du Sénégal, Mbagnick NDIAYE, le FOPICA est devenu une réalité palpable avec ce premier financement. Il espère qu'il contribuera à la structuration, au renouveau et au dynamisme du 7e art sénégalais. "Notre pays peut à présent s'enorgueillir de son soutien conséquent à la production cinématographique et audiovisuelle", a-t-il lancé. Puis, il ajouta, à l'endroit des bénéficiaires : "c'est une participation symbolique de l'Etat du Sénégal à vos projets de films, il constitue une aide sélective à la production de films, remboursable en fonction de son exploitation et de sa rentabilité".
L'objectif affiché par l'Etat est de soutenir et favoriser la diversité, la richesse et le renouvellement du cinéma sénégalais. Pour le président de l'Association des cinéastes, Cheikh Ngaïdo BÂ, "le cocotier a été secoué, le Fopica est un model en Afrique, le chef de l'Etat a tenu sa promesse, ceux qui sont primés produiront les films, tous seront prêts pour le Fespaco 2017".
Les bénéficiaires apprécient
Oumar SALL, producteur de la société Cinekap qui a tenu à remercier le chef de l'Etat Macky SALL pour son geste envers la production cinématographique, s'est dit surpris des montants qu'on lui a accordés. Ses trois projets déposés pour une aide à la production ont tous été retenus. Il s'agit du long métrage Elan brisé de Khardiata POUYE (50 Millions FCFA), des deux courts métrages Une Place dans l'avion de Khadidiatou SOW (20 Millions FCFA) et Xale bu rerr de Abdou Khadir NDIAYE (15 Millions FCFA). "Le financements obtenus est en deçà de mes espérances. Je ne suis pas tout à fait satisfait. Il faut un plan de financement et le mien a été ficelé à 40% et mes projets sont acceptés un peu partout dans le monde et dans mon propre pays, je peine à avoir les montants attendus, je ne comprends pas pourquoi, mais je respecte le résultat.", dit Oumar SALL.
Par contre le jeune réalisateur Abdou Khadir Ndiaye est très content d'avoir obtenu pour son premier film Xale bu rerr de un appui de quinze millions FCFA. "C'est mon premier film et c'est encourageant de décrocher un financement pour un début. Cela ne suffit pas, mais ça aide", lance-t-il. Après avoir remercié le président de la République, le cinéaste Ben Diogaye BEYE estime que le FOPICA a permis de voir qu'il y a de jeunes talents qui montent, car 81 projets de films ont été déposés pour tout le Sénégal.
Fatou Kiné SÈNE
revue Africiné, Dakar,
pour Images Francophones
Image : Le réalisateur Ousmane William Mbaye
Crédit : FCAT, Cordoue