Première Mondiale : Bois d'ébène de Moussa Touré, diffusé sur France 2 le 10 mai 2016, puis sur Pluzz
Une programmation exceptionnelle pour commémorer la Journée des mémoires et de réflexion sur la traite, l'esclavage et leurs abolitions (ainsi que les résistances).
Du XVe au XIXe siècle, un gigantesque trafic d'êtres humains se met en place entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique. Des millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont arrachés à leur terre d'Afrique et transportés de l'autre côté de l'Atlantique, pour être vendus comme esclaves aux planteurs du Nouveau Monde. Le synopsis du film retient le chiffre de 12 millions de déportés ; les spécialistes de la question comme la démographe humaine Louise Marie Maes Diop (récemment disparue) évaluent à 200 millions de personnes le nombre global de victimes.
Récits d'esclaves, carnets de bord de capitaines et lettres d'armateurs forment la trame vibrante d'une histoire de l'esclavage et donnent vie aux destins de Yanka et Toriki, nés libres dans un village du Golfe de Guinée. La traite et l'esclavage seront définitivement abolis le 27 avril 1848, en France (le Brésil prendra plus de temps : le 13 mai 1888).
Réalisé par le Sénégalais Moussa Touré (auteur du remarqué La Pirogue), sur un scénario de Jacques Dubuisson, Bois d'ébène est d'une durée de 1h35min et déconseillé aux moins de 10 ans, certainement à cause de la violence). Produit par Les Films d'ici et la production exécutive par Les Films du crocodile (la société de Moussa Touré), avec le soutien de France Télévisions, ce docu-fiction a connu sa première diffusion mondiale sur France 2 le 10 mai 2016, à 20h55, puis sur internet (en replay, jusqu'au 17 mai). Une rediffusion est prévue sur la même chaîne de télé, le mardi 17 mai 2016, à 04h15.
Depuis 2006, le 10 mai est en France la journée nationale des mémoires et de réflexion sur la traite, l'esclavage et leurs abolitions (ainsi que des résistances, soulignent des militants ou universitaires comme l'Haïtien Rafaël Lucas, Maître de Conférences à l'Université Bordeaux Montaigne et sans aucun doute l'auteur le plus pertinent sur la question). Ce jour du 10 mai a été retenu par Jacques Chirac, alors Président de la république française, en raison de la date de l'adoption de la loi dite Taubira par laquelle l'Hexagone reconnaît officiellement l'esclavage et la traite négrière comme crimes contre l'humanité. Au Sénégal, pays d'origine du réalisateur, cette reconnaissance juridique existe également avec la loi du 5 mai 2010.
Thierno I. Dia
Images Francophones
Crédit image (scène du film) : Jean Diouf
Récits d'esclaves, carnets de bord de capitaines et lettres d'armateurs forment la trame vibrante d'une histoire de l'esclavage et donnent vie aux destins de Yanka et Toriki, nés libres dans un village du Golfe de Guinée. La traite et l'esclavage seront définitivement abolis le 27 avril 1848, en France (le Brésil prendra plus de temps : le 13 mai 1888).
Réalisé par le Sénégalais Moussa Touré (auteur du remarqué La Pirogue), sur un scénario de Jacques Dubuisson, Bois d'ébène est d'une durée de 1h35min et déconseillé aux moins de 10 ans, certainement à cause de la violence). Produit par Les Films d'ici et la production exécutive par Les Films du crocodile (la société de Moussa Touré), avec le soutien de France Télévisions, ce docu-fiction a connu sa première diffusion mondiale sur France 2 le 10 mai 2016, à 20h55, puis sur internet (en replay, jusqu'au 17 mai). Une rediffusion est prévue sur la même chaîne de télé, le mardi 17 mai 2016, à 04h15.
Depuis 2006, le 10 mai est en France la journée nationale des mémoires et de réflexion sur la traite, l'esclavage et leurs abolitions (ainsi que des résistances, soulignent des militants ou universitaires comme l'Haïtien Rafaël Lucas, Maître de Conférences à l'Université Bordeaux Montaigne et sans aucun doute l'auteur le plus pertinent sur la question). Ce jour du 10 mai a été retenu par Jacques Chirac, alors Président de la république française, en raison de la date de l'adoption de la loi dite Taubira par laquelle l'Hexagone reconnaît officiellement l'esclavage et la traite négrière comme crimes contre l'humanité. Au Sénégal, pays d'origine du réalisateur, cette reconnaissance juridique existe également avec la loi du 5 mai 2010.
Thierno I. Dia
Images Francophones
Crédit image (scène du film) : Jean Diouf