Plusieurs films primés à Africlap
Festival des cinémas d’Afrique de Toulouse (30 août – 3 septembre 2017).
Bienvenue au Gondwana de Mamane (Niger) a conquis le cœur des Toulousains, en ouverture du Festival Africlap 2017. C’est une comédie française (coproduite par la Côte d’Ivoire, avec les mêmes producteurs que le film Chocolat de Roschdy Zem) qui dénonce les rouages de la corruption dans un pays d’Afrique imaginaire mais pas moins réaliste, avec une ironie subtile propre à l’humoriste et chroniqueur de RFI. Grâce à un casting d’acteurs et actrices d’Afrique et de sa diaspora des plus ambitieux, le film apporte assurément sa contribution dans une perspective d’établissement d’un système de star creux dans l’industrie des cinémas d’Afrique subsaharienne, en particulier en Côte d’ivoire. Dans ce pays, la majorité des comédiens sont issues des séries populaires. L’inlassable duo Gohou/Digbeu a fait les beaux jours de la série ivoirienne Ma Famille qui a révélé / consolidé aussi d’autres comédiens tels que Michel Bohiri, Nastou Traoré, Oupoh Dahier (La troupe des Gaous d’Abidjan) et la créatrice elle-même Akissi Delta. Dans le casting de Bienvenue au Gondwana (Prix du Public 2017 du Festival Africlap 2017) on retrouve aussi, les vétérans Rasmané Ouédraogo (Moolaadé, La Colère des dieux, Run), Binda Ngazolo (Soleils) et le conteur togolais Béno Sanvee. Sans oublier Prudence Maïdou, Alex Ogou, Jean-Louis Garçon (Falco) et Ricky Tribord pour ne citer qu’eux.
Le Grand prix Kilimandjaro (Meilleur long métrage fiction) a été décerné ex-aequo à Chroniques de mon village de Karim Traidia (Algérie) et à Wallay de Berni Goldblat (Burkina Faso). Cette première œuvre fiction du réalisateur helvétique (burkinabè d’adoption) a été amplement saluée et récompensée dans nombre de festivals internationaux. Le jeune Makan Nathan Diarra y fait son apparition pour la première fois au cinéma, auprès d’Ibrahim Koma (Wùlu, La Cité Rose).
Le Prix Sethemba (Espoir Meilleur court métrage) revient à Le Bleu Blanc Rouge de mes cheveux de Josza Anjembe tandis que Riad de mes rêves de Zineb Tamourt (Maroc) est récompensé du prix spécial Africlap "attribué à un film pour son sens civique et sociétal, une femme déterminée aussi bien sur le fond que sur la forme, a mené le combat pour les droits fondamentaux et notamment celui des femmes". Dans le court métrage Riad de mes rêves (Riad Ahlami), la jeune Hiba (nom signifiant « don du ciel », en arabe) rêve d’aller au cinéma du quartier, malgré les avertissements de sa mère (Amal Ayouch), tout juste divorcée et aux abois à une indépendance pour sa nouvelle vie de mère célibataire. Prises dans une société qui peine à se situer entre ce qu’elle doit être et ce qu’elle veut être, à l’image du tableau intitulé « Entre Ciel et Terre » suspendu dans le Riad (palais traditionnel) et conservé affectueusement par Raouia, la gardienne des lieux, seule femme alors autorisée à y accéder.
Les femmes du Maghreb ne sont pas en reste non plus dans Le verrou de Leila Chaibi et Hélène Poté (Mention spéciale du Documentaire) dans lequel les deux réalisatrices tentent de démystifier la pratique du verrou qui consiste à assurer sa virginité jusqu’au mariage, à travers les témoignages de quatre femmes aux portraits diverses, révélant le poids psychologique que ces coutumes et traditions peuvent entrainent.
L’Africain qui voulait voler de Samantha Biffot (Gabon) récolte quant à lui le Prix Paul Soumanou Vieyra du Meilleur documentaire, autant pour son originalité que sa force narrative guidée par le parcours fascinant de Luc Bendza, un Gabonais qui s’est rendu en Chine dans les années 80 afin de réaliser son rêve de devenir maitre de Kung-Fu.
Djia MAMBU, septembre 2017
Envoyée spéciale, à Toulouse
Africiné Magazine, Bruxelles
avec le soutien financier de Vanuit het Zuiden (Depuis le Sud), Amsterdam
pour Images Francophones
PALMARES AFRICLAP 2017
Riad de mes rêves, Zineb Tamourt, 2017, Maroc
Bienvenue au Gondwana, Mamane, 2017, Niger / France / Côte d’Ivoire
MENTION SPECIALE
Se révolter c'est aussi mettre une utopie en action.
Insoumise, de Jawad Rhalib, 2015, Maroc
Des films, des oeuvres d'art n'ont pas pour finalité d'être mis en compétition avec d'autres. Nous avons choisi d'attribuer le Grand Prix Kilimandjaro à deux films:
Chroniques de mon village, Karim Traidia, 2016, Algérie
Wallay, Berni Goldblat, 2017, Burkina Faso
MENTION SPECIALE
Attribuée à deux films, deux contes contemporains qui puisent dans la réalité sociale.
- Barwita (La brouette), Jaziri Sana, 2016, Tunisie
- La face cachée du père Noël, Laurent Pantaléon, 2016, La Réunion.
PRIX SETHEMBA, ESPOIR
MEILLEUR COURT MÉTRAGE 2017,
Prix du meilleur court métrage au festival Africlap 2017 attribué à un film dont le personnage ne veut pas être confiné dans un cadre et a le courage de choisir sa place.
Le prix est attribué à Le Bleu Blanc Rouge de mes cheveux, Josza Anjembe, 2016.
PRIX DE LA SOLIDARITÉ HUMAINE
Attribué à un film qui inspire la force vive de la rue
Mada Underground, Denis Sneguirev & Philippe Chevallier, 2016, Madagascar.
MENTION SPÉCIALE,
Décernée à un film qui effleure la frontière entre nous, proche et loin de l'autre.
Le verrou, Leila Chaibi & Hélène Poté, 2016, Tunisie/France
PRIX PAUL SOUMANOU VIEYRA 2017
Prix du meilleur documentaire au festival Africlap 2017
attribué à L’Africain qui voulait voler, Samantha Biffot, 2016, Gabon
Image : L’acteur Makan Nathan Diarra dans Wallay de Berni Goldblat, film soutenu par l’OIF.
Crédit : DR / Rezo films
Le Grand prix Kilimandjaro (Meilleur long métrage fiction) a été décerné ex-aequo à Chroniques de mon village de Karim Traidia (Algérie) et à Wallay de Berni Goldblat (Burkina Faso). Cette première œuvre fiction du réalisateur helvétique (burkinabè d’adoption) a été amplement saluée et récompensée dans nombre de festivals internationaux. Le jeune Makan Nathan Diarra y fait son apparition pour la première fois au cinéma, auprès d’Ibrahim Koma (Wùlu, La Cité Rose).
Le Prix Sethemba (Espoir Meilleur court métrage) revient à Le Bleu Blanc Rouge de mes cheveux de Josza Anjembe tandis que Riad de mes rêves de Zineb Tamourt (Maroc) est récompensé du prix spécial Africlap "attribué à un film pour son sens civique et sociétal, une femme déterminée aussi bien sur le fond que sur la forme, a mené le combat pour les droits fondamentaux et notamment celui des femmes". Dans le court métrage Riad de mes rêves (Riad Ahlami), la jeune Hiba (nom signifiant « don du ciel », en arabe) rêve d’aller au cinéma du quartier, malgré les avertissements de sa mère (Amal Ayouch), tout juste divorcée et aux abois à une indépendance pour sa nouvelle vie de mère célibataire. Prises dans une société qui peine à se situer entre ce qu’elle doit être et ce qu’elle veut être, à l’image du tableau intitulé « Entre Ciel et Terre » suspendu dans le Riad (palais traditionnel) et conservé affectueusement par Raouia, la gardienne des lieux, seule femme alors autorisée à y accéder.
Les femmes du Maghreb ne sont pas en reste non plus dans Le verrou de Leila Chaibi et Hélène Poté (Mention spéciale du Documentaire) dans lequel les deux réalisatrices tentent de démystifier la pratique du verrou qui consiste à assurer sa virginité jusqu’au mariage, à travers les témoignages de quatre femmes aux portraits diverses, révélant le poids psychologique que ces coutumes et traditions peuvent entrainent.
L’Africain qui voulait voler de Samantha Biffot (Gabon) récolte quant à lui le Prix Paul Soumanou Vieyra du Meilleur documentaire, autant pour son originalité que sa force narrative guidée par le parcours fascinant de Luc Bendza, un Gabonais qui s’est rendu en Chine dans les années 80 afin de réaliser son rêve de devenir maitre de Kung-Fu.
Djia MAMBU, septembre 2017
Envoyée spéciale, à Toulouse
Africiné Magazine, Bruxelles
avec le soutien financier de Vanuit het Zuiden (Depuis le Sud), Amsterdam
pour Images Francophones
PALMARES AFRICLAP 2017
PRIX SPÉCIAL AFRICLAP 2017
DROITS ET LIBERTÉS FONDAMENTAUX
Attribué à un film pour son sens civique et sociétal, une femme déterminée aussi bien sur le fond que sur la forme, a mené le combat pour les droits fondamentaux et notamment celui des femmes.Riad de mes rêves, Zineb Tamourt, 2017, Maroc
PRIX DU PUBLIC 2017
Une comédie satirique et plein d'espoir, porteur d'un message fort à l'endroit de la jeunesse africaine.Bienvenue au Gondwana, Mamane, 2017, Niger / France / Côte d’Ivoire
LONGS METRAGES
MENTION SPECIALE
Se révolter c'est aussi mettre une utopie en action.
Insoumise, de Jawad Rhalib, 2015, Maroc
GRAND PRIX KILIMANDJARO 2017
Des films, des oeuvres d'art n'ont pas pour finalité d'être mis en compétition avec d'autres. Nous avons choisi d'attribuer le Grand Prix Kilimandjaro à deux films:
Chroniques de mon village, Karim Traidia, 2016, Algérie
Wallay, Berni Goldblat, 2017, Burkina Faso
COURTS METRAGES
MENTION SPECIALE
Attribuée à deux films, deux contes contemporains qui puisent dans la réalité sociale.
- Barwita (La brouette), Jaziri Sana, 2016, Tunisie
- La face cachée du père Noël, Laurent Pantaléon, 2016, La Réunion.
PRIX SETHEMBA, ESPOIR
MEILLEUR COURT MÉTRAGE 2017,
Prix du meilleur court métrage au festival Africlap 2017 attribué à un film dont le personnage ne veut pas être confiné dans un cadre et a le courage de choisir sa place.
Le prix est attribué à Le Bleu Blanc Rouge de mes cheveux, Josza Anjembe, 2016.
DOCUMENTAIRES
PRIX DE LA SOLIDARITÉ HUMAINE
Attribué à un film qui inspire la force vive de la rue
Mada Underground, Denis Sneguirev & Philippe Chevallier, 2016, Madagascar.
MENTION SPÉCIALE,
Décernée à un film qui effleure la frontière entre nous, proche et loin de l'autre.
Le verrou, Leila Chaibi & Hélène Poté, 2016, Tunisie/France
PRIX PAUL SOUMANOU VIEYRA 2017
Prix du meilleur documentaire au festival Africlap 2017
attribué à L’Africain qui voulait voler, Samantha Biffot, 2016, Gabon
Image : L’acteur Makan Nathan Diarra dans Wallay de Berni Goldblat, film soutenu par l’OIF.
Crédit : DR / Rezo films