Palmarès : Mashariki (Rwanda) / Louxor (Egypte)
La 1ère édition a eu lieu à Kigali du 08 au 14 mars 2015. Les bords du Nil ont accueilli pour la 4ème année le festival du Cinéma Africain de Luxor (16-21 mars).
article mis à jour le 27 mars 2015, à 17h24
1ère edition du MASHARIKI AFRICAN FILM FESTIVAL (MAAFF 2015).
Le Kenyan Ogova Ondengo présidait le jury composé de Umuhire Eliane (Rwanda), Fils Jean Luc (Rwanda), Clémentine Dusabejambo (Rwanda), Cajetan Boy (Kenya) et Kaneza Aliane (Burundi) au Mashariki African Film Festival 2015.
"The Springboard" (Le tremplin") a remporté son premier prix au festival "Mashariki International Film Festival où il a désigné comme le "Meilleur documentaire". Soutenu par le Fonds OIF, le film vient d'être sélectionné pour le Zanzibar International Film Festival. Réalisé par Joseph Ndayisenga, ce moyen métrage documentaire raconte l'aventure d'une équipe de football du Burundi retenue pour participer à la coupe du monde des enfants de la rue (Street Child World Cup) organisée au Brésil peu de temps avant la grande Coupe du Monde.Plongée âpre dans le monde de la prostitution, Waka (long métrage soutenu par Africiné) vaut à la Camerounaise Françoise Ellong le Prix de la Meilleure Réalisation.
Dans le cadre de l'atelier de réalisation, 2 courts métrages ont été produits par les participants encadrés par des cinéastes expérimentés : Kantarama Gahigiri, Fred Baillif, Cajetan Boy et Elias Ribeiro. Ce dernier a également dirigé l'atelier de Production. Parmi les ateliers de critique est envisagé pour la prochaine édition en mars 2016, à Kigali.
La liste complète des lauréats du MAAFF 2015
-Meilleur acteur Est-Africain
Iradukunda Pacifique, pour le court métrage rwandais "GASORE"
-Meilleure actrice Est-Africaine
Veronica Washeke, pour le court métrage kenyan "MY FAITH"
-Meilleur court métrage national:
CROSSING LINES, Rwanda
-Mention special du Jury pour le Meilleur court métrage Est-Africain
MAJAMBERE THE FIGHTER, Burundi
- Meilleur court métrage Est-Africain
MY FAITH, Kenya
- Meilleur documentaire Est-Africain
THE SPRINGBOARD (Le Tremplin), Burundi
- Meilleur long métrage Est-Africain
THE ROUTE, Uganda
-Meilleur(e) réalisatrice/teur
W.A.K.A., de Françoise Ellong (Cameroun)
-Meilleur film:
-VIRGEM MARGARIDA, Mozambique
4ème Luxor African Film Festival (LAFF 2015), le palmarès
Soutenu par le Fonds de l'OIF, le long métrage documentaire La souffrance est une école de sagesse a décroché le Prix du Jury au 4è Festival du Cinéma africain de Louxor. Invité du festival, c'est Faissol Gnonlonfin, producteur associé et exécutif du film, qui est monté sur la scène afin de recevoir le masque de Toutankhamon Argent et le chèque de 2000 dollars. C'est le second film de la réalisatrice Astrid Atondji qui part ici à la quête de ses racines : son père a brutalement quitté son pays natal, afin de s'installer au Cameroun. Il s'y est marié et a eu des enfants, sans jamais revenir au Bénin ni donner une raison précise sur son exil. La jeune femme déclare dans son film (plusieurs fois en larmes, devant l'objectif) avoir été traumatisée par cette situation : la moindre remarque sur son identité camerounaise la renvoyant avec douleur à son appartenance (amputée) au sol béninois où elle se rend finalement pour ce film produit par Florent Coulon.
Dans cette catégorie documentaire, le grand vainqueur est le Soudanais Hajooj Kuka dont le film Beats of Antonov remporte le Grand Prix du Nil pour le meilleur long documentaire (3 000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon). Slalomant au milieu des bombes lâchés par des avions Antonov du pouvoir nord-soudanais, sa caméra donne la parole aux Soudanais du Sud qui dénoncent le racisme (ils sont majoritairement Noirs) qu'ils subissent et rejettent l'instrumentalisation de la religion musulmane pour des prosélytes violents et obtus. La musique qu'ils jouent sur des instruments fabriqués de toutes pièces devient un outil de résilience et de résistance.
Mahmoud Jemni (en photo) remporte le Grand Prix du Nil pour le Meilleur court-métrage documentaire (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon) avec Warda. Dans ce film, cet ancien assistant-réalisateur de René Vautier (dans Avoir vingt ans dans les Aurès et La Folle de Toujane) portraiture Warda Afi, jeune artiste plasticienne tunisienne d'une vingtaine d'années atteinte d'un cancer face auquel elle mène un combat vaillant.
C'est sous les couleurs du Sénégal (la structure Cinékap, d'Oumar Sall a coproduit le film) que le Français de parents mauritaniens Aliou Sow a ravi le Grand Prix du Nil pour le Meilleur court -métrage de fiction (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon). Son film Motherland / Terre-mère (Sénégal) suit Abdoulaye, Français de vingt ans qui décide d'aller enterrer dans le village de ses ascendants, en Mauritanie, le corps de son frère mort en Hexagone dans un accident de voiture.
Dans cette compétition court métrage, l'acteur Noomen Hamda a reçu une Mention Spéciale (avec le Congolais Georges Kabongo réalisateur du documentaire Matanga), pour son rôle dans Père du Tunisien Lotfi Achour, dont la production a été soutenue par l'OIF. Dans ce film précédemment primé au Festival de Clermont Ferrand (France), il donne la réplique à Feriel Chamari, Wassila Dari, Anissa Daoud.
La réalisatrice tunisienne Nejma Zeghidi était aussi dans la compétition court métrage fiction du Luxor African Film Festival - LAFF 2015 avec son sensible Feu, une fiction sur une famille traumatisée par une attaque terroriste.
La liste complète des lauréats du LAFF 2015
Compétition longs métrages fiction
- Grand Prix du Nil pour le Meilleur long métrage (3 000 dollars et le masque d'or de Toutankhamon):
L'ELEPHANT BLEU (Égypte) par Marwan Hamed
- Prix du Jury (2000 dollars et le masque d'argent de Toutankhamon):
THE SEA IS BEHIND (Maroc) par Hicham Lasri
- Meilleur accomplissement artistique (une attestation et le masque bronzé de Toutankhamon:
BETI ET AMARE (Ethiopie) par Andy Siege
- Mentions Spéciales :
L'OEIL DU CYCLONE (Burkina Faso) par Sékou Traoré
UMUTOMA (Rwanda) par John Kwezi
Compétition longs métrages documentaires
- Grand Prix du Nil pour le meilleur long documentaire (3 000 dollars et le masque d'or de Toutankhamon):
BEATS OF ANTONOV (Soudan) par Hajooj Kuka
- Prix du Jury (2000 dollars et le masque de Toutankhamon Argent) :
LA SOUFFRANCE EST UNE ECOLE DE SAGESSE (Bénin) par Ariane Astrid Atodji
- Meilleur accomplissement artistique (un certificat d'appréciation et le masque bronzé de Toutankhamon):
Paths of Freedom / CHEMINS DE LA LIBERTÉ (Namibie) par Richard Pakleppa
Compétition Courts-métrages fiction
- Grand Prix du Nil pour le meilleur court-métrage documentaire (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon):
WARDA (Tunisie) par Mahmoud Jemni
- Grand Prix du Nil pour le meilleur court -métrage de fiction (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon) :
MOTHERLAND / TERRE-MÈRE (Sénégal) par Aliou Sow
Mentions Spéciales :
Le court-métrage documentaire Matanga (Congo) par Georges Kabongo
À l'acteur Noomen Hamda pour son rôle dans PÈRE (Tunisie)
Compétition des films de la liberté
- Prix Al-Husseiny Abou-Deif du meilleur film de la liberté (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon):
LE REVE DE SHAHRAZADE (Afrique du Sud) par François Verster
Mentions Spéciales :
MOUG, par Ahmed Nour (Égypte)
THE SUPREME PRICE, par Joanna Lipper (États-Unis)
Prix Radwan al-Kashef du Meilleur accomplissement artistique : (Masque d'argent de Toutankhamon)
LE PASSÉ REVIENDRA, par Dina Hamza (Égypte)
Thierno I. Dia
Images Francophones
Illustration : Le Tunisien Mahmoud Jemni, réalisateur de Warda
Crédit : Thierno I. Dia / revue Africiné
1ère edition du MASHARIKI AFRICAN FILM FESTIVAL (MAAFF 2015).
Le Kenyan Ogova Ondengo présidait le jury composé de Umuhire Eliane (Rwanda), Fils Jean Luc (Rwanda), Clémentine Dusabejambo (Rwanda), Cajetan Boy (Kenya) et Kaneza Aliane (Burundi) au Mashariki African Film Festival 2015.
"The Springboard" (Le tremplin") a remporté son premier prix au festival "Mashariki International Film Festival où il a désigné comme le "Meilleur documentaire". Soutenu par le Fonds OIF, le film vient d'être sélectionné pour le Zanzibar International Film Festival. Réalisé par Joseph Ndayisenga, ce moyen métrage documentaire raconte l'aventure d'une équipe de football du Burundi retenue pour participer à la coupe du monde des enfants de la rue (Street Child World Cup) organisée au Brésil peu de temps avant la grande Coupe du Monde.Plongée âpre dans le monde de la prostitution, Waka (long métrage soutenu par Africiné) vaut à la Camerounaise Françoise Ellong le Prix de la Meilleure Réalisation.
Dans le cadre de l'atelier de réalisation, 2 courts métrages ont été produits par les participants encadrés par des cinéastes expérimentés : Kantarama Gahigiri, Fred Baillif, Cajetan Boy et Elias Ribeiro. Ce dernier a également dirigé l'atelier de Production. Parmi les ateliers de critique est envisagé pour la prochaine édition en mars 2016, à Kigali.
La liste complète des lauréats du MAAFF 2015
-Meilleur acteur Est-Africain
Iradukunda Pacifique, pour le court métrage rwandais "GASORE"
-Meilleure actrice Est-Africaine
Veronica Washeke, pour le court métrage kenyan "MY FAITH"
-Meilleur court métrage national:
CROSSING LINES, Rwanda
-Mention special du Jury pour le Meilleur court métrage Est-Africain
MAJAMBERE THE FIGHTER, Burundi
- Meilleur court métrage Est-Africain
MY FAITH, Kenya
- Meilleur documentaire Est-Africain
THE SPRINGBOARD (Le Tremplin), Burundi
- Meilleur long métrage Est-Africain
THE ROUTE, Uganda
-Meilleur(e) réalisatrice/teur
W.A.K.A., de Françoise Ellong (Cameroun)
-Meilleur film:
-VIRGEM MARGARIDA, Mozambique
4ème Luxor African Film Festival (LAFF 2015), le palmarès
Soutenu par le Fonds de l'OIF, le long métrage documentaire La souffrance est une école de sagesse a décroché le Prix du Jury au 4è Festival du Cinéma africain de Louxor. Invité du festival, c'est Faissol Gnonlonfin, producteur associé et exécutif du film, qui est monté sur la scène afin de recevoir le masque de Toutankhamon Argent et le chèque de 2000 dollars. C'est le second film de la réalisatrice Astrid Atondji qui part ici à la quête de ses racines : son père a brutalement quitté son pays natal, afin de s'installer au Cameroun. Il s'y est marié et a eu des enfants, sans jamais revenir au Bénin ni donner une raison précise sur son exil. La jeune femme déclare dans son film (plusieurs fois en larmes, devant l'objectif) avoir été traumatisée par cette situation : la moindre remarque sur son identité camerounaise la renvoyant avec douleur à son appartenance (amputée) au sol béninois où elle se rend finalement pour ce film produit par Florent Coulon.
Dans cette catégorie documentaire, le grand vainqueur est le Soudanais Hajooj Kuka dont le film Beats of Antonov remporte le Grand Prix du Nil pour le meilleur long documentaire (3 000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon). Slalomant au milieu des bombes lâchés par des avions Antonov du pouvoir nord-soudanais, sa caméra donne la parole aux Soudanais du Sud qui dénoncent le racisme (ils sont majoritairement Noirs) qu'ils subissent et rejettent l'instrumentalisation de la religion musulmane pour des prosélytes violents et obtus. La musique qu'ils jouent sur des instruments fabriqués de toutes pièces devient un outil de résilience et de résistance.
Mahmoud Jemni (en photo) remporte le Grand Prix du Nil pour le Meilleur court-métrage documentaire (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon) avec Warda. Dans ce film, cet ancien assistant-réalisateur de René Vautier (dans Avoir vingt ans dans les Aurès et La Folle de Toujane) portraiture Warda Afi, jeune artiste plasticienne tunisienne d'une vingtaine d'années atteinte d'un cancer face auquel elle mène un combat vaillant.
C'est sous les couleurs du Sénégal (la structure Cinékap, d'Oumar Sall a coproduit le film) que le Français de parents mauritaniens Aliou Sow a ravi le Grand Prix du Nil pour le Meilleur court -métrage de fiction (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon). Son film Motherland / Terre-mère (Sénégal) suit Abdoulaye, Français de vingt ans qui décide d'aller enterrer dans le village de ses ascendants, en Mauritanie, le corps de son frère mort en Hexagone dans un accident de voiture.
Dans cette compétition court métrage, l'acteur Noomen Hamda a reçu une Mention Spéciale (avec le Congolais Georges Kabongo réalisateur du documentaire Matanga), pour son rôle dans Père du Tunisien Lotfi Achour, dont la production a été soutenue par l'OIF. Dans ce film précédemment primé au Festival de Clermont Ferrand (France), il donne la réplique à Feriel Chamari, Wassila Dari, Anissa Daoud.
La réalisatrice tunisienne Nejma Zeghidi était aussi dans la compétition court métrage fiction du Luxor African Film Festival - LAFF 2015 avec son sensible Feu, une fiction sur une famille traumatisée par une attaque terroriste.
La liste complète des lauréats du LAFF 2015
Compétition longs métrages fiction
- Grand Prix du Nil pour le Meilleur long métrage (3 000 dollars et le masque d'or de Toutankhamon):
L'ELEPHANT BLEU (Égypte) par Marwan Hamed
- Prix du Jury (2000 dollars et le masque d'argent de Toutankhamon):
THE SEA IS BEHIND (Maroc) par Hicham Lasri
- Meilleur accomplissement artistique (une attestation et le masque bronzé de Toutankhamon:
BETI ET AMARE (Ethiopie) par Andy Siege
- Mentions Spéciales :
L'OEIL DU CYCLONE (Burkina Faso) par Sékou Traoré
UMUTOMA (Rwanda) par John Kwezi
Compétition longs métrages documentaires
- Grand Prix du Nil pour le meilleur long documentaire (3 000 dollars et le masque d'or de Toutankhamon):
BEATS OF ANTONOV (Soudan) par Hajooj Kuka
- Prix du Jury (2000 dollars et le masque de Toutankhamon Argent) :
LA SOUFFRANCE EST UNE ECOLE DE SAGESSE (Bénin) par Ariane Astrid Atodji
- Meilleur accomplissement artistique (un certificat d'appréciation et le masque bronzé de Toutankhamon):
Paths of Freedom / CHEMINS DE LA LIBERTÉ (Namibie) par Richard Pakleppa
Compétition Courts-métrages fiction
- Grand Prix du Nil pour le meilleur court-métrage documentaire (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon):
WARDA (Tunisie) par Mahmoud Jemni
- Grand Prix du Nil pour le meilleur court -métrage de fiction (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon) :
MOTHERLAND / TERRE-MÈRE (Sénégal) par Aliou Sow
Mentions Spéciales :
Le court-métrage documentaire Matanga (Congo) par Georges Kabongo
À l'acteur Noomen Hamda pour son rôle dans PÈRE (Tunisie)
Compétition des films de la liberté
- Prix Al-Husseiny Abou-Deif du meilleur film de la liberté (2000 dollars et Masque d'or de Toutankhamon):
LE REVE DE SHAHRAZADE (Afrique du Sud) par François Verster
Mentions Spéciales :
MOUG, par Ahmed Nour (Égypte)
THE SUPREME PRICE, par Joanna Lipper (États-Unis)
Prix Radwan al-Kashef du Meilleur accomplissement artistique : (Masque d'argent de Toutankhamon)
LE PASSÉ REVIENDRA, par Dina Hamza (Égypte)
Thierno I. Dia
Images Francophones
Illustration : Le Tunisien Mahmoud Jemni, réalisateur de Warda
Crédit : Thierno I. Dia / revue Africiné