New-York : Festival de la Diaspora africaine, du 25 Nov au 11 Déc 2016
Jimmy Jean-Louis, invité d'honneur. Dans la sélection les films de Nnegest Likké, Khaled El Hagar, Jean-Claude Barny et Dani Kouyaté, entre autres.
Dani Kouyaté signe un nouveau film, Banjul (Medan vi lever). Il le présente au NYADIFF : New York African Diaspora International Film Festival 2016, États-Unis, sous le titre anglais de While we live (qu'on traduit par "Pendant que nous vivons"), une comédie dramatique sur un thème universel : l'identité. Dani Kouyaté raconte ici (avec Adam Kanyama, Josette Bushell-Mingo, Richard Sseruwagi, Sten Ljunggren dans les premiers rôles) l'histoire de Kandia, une femme africaine d'une cinquantaine d'année vivant depuis 30 ans en Suède. Elle décide de rentrer en Gambie, avec son fils Ibbe qui rêve d'une carrière dans le hip hop. Sia, Le rêve du python est également au programme ; le film a bénéficié du soutien de l'OIF.
L'acteur haïtien Jimmy Jean-Louis est l'invité d'honneur de cette édition 2016. Révélé au grand public avec la série télé américaine Héros, les trois films retenus ici (pris dans son impressionnante filmographie) montrent bien à la fois sa dimension mondiale et l'étendue de son jeu d'acteur. Réalisé par l'Haitien Arnold Antonin, le cinéaste qui a décroché le plus grand nombre de Prix Paul Robeson (réservé aux films de la diaspora), Le Président a-t-il le sida ? forme avec Toussaint Louverture série télé en 2 parties du Français Philippe Niang et Everything But a Man la programmation dédiée à l'invité d'honneur.
Everything But a Man est le film d'ouverture du NYADIFF 2016. Il est signé par la réalisatrice Nnegest Likké (États-Unis) qui nous présente une femme sexy, forte, accumulant les réussites et... toujours célibataire (d'où le titre qui signifie " Tout sauf un homme "). Cette femme africaine-américaine (jouée par Monica Calhoun) qui a une brillante carrière professionnelle a une histoire d'amour renversante avec un mystérieux homme noir francophone d'une autre culture (Jimmy Jean-Louis), dont la différence de mode de vie vient bouleverser les certitudes sur l'amour, les relations et ce que ça signifie d'être une femme "forte" pour cette jeune femme si occidentalisée.
Jean-Claude Barny revient avec un film d'action, Le Gang des Antillais. Ce film qui se présente comme un "thriller nègre", dans la veine du cinéma afro-américain, avec des héros contemporains, expose, le parcours identitaire de quatre jeunes antillais, arrivés en métropole dans les années 70. Ce film est librement inspiré du livre autobiographique "Le Gang des Antillais" de Loic Lery. Parmi les nouveautés, signalons aussi le film du réalisateur égyptien Khaled El Hagar, Les Péchés de la chair (Sins of the flesh) qui se déroule dans une ferme isolée où travaillent Hassan et sa femme, Fatma, en quête d'une vie meilleure. Quand Ali, le cousin de Hassan, s'enfuit de prison et vient se cacher dans la ferme et y travailler, tout change… Autre film sélectionné, Insoumise, de Jawad Rhalib : le long métrage fiction narre les péripéties de Laila, une jeune informaticienne marocaine sans emploi, ayant quitté son pays pour un travail de saisonnière en Belgique, dans la petite exploitation agricole familiale d'André, un cultivateur de pommes. Elle découvre le système profondément injuste qui règle les contrats des saisonniers ; son sentiment de révolte contamine son entourage et l'exploitation d'André va en être bousculée. Ce film belgo-marocain a reçu le soutien de l'OIF et du CIRTEF : il a bénéficié d'une aide à la finition du Fonds Image de la Francophonie d'un montant de 15 000 €, attribué en 2015.
La force de ce festival qui tient édition à Paris, Chicago, Washington est la large et généreuse géographie des Afriques (au pluriel) qu'il dessine, du Sud au Nord du continent ainsi qu'au-delà. La programmation offre un portrait réaliste et non angoissé du monde fragmenté, donnant ainsi des outils pour combattre la peur de l'autre et défendre le pouvoir du rêve. A New-York les cinéphiles auront droit une sélection de films sur l'Australie Noire et les Afro-Latinos, ainsi qu'un focus sur Nollywood.
Diarah N'Daw-Spech et Reinaldo Barroso-Spech sont les directeurs de ce délicieux festival. Notre collaboratrice Djia Mambu (Bruxelles) a rejoint leur équipe cette année.
Thierno I. Dia
Images Francophones
Image : scène du film Les Péchés de la chair (Sins of the flesh) de Khaled El Hagar
Crédit : DR
L'acteur haïtien Jimmy Jean-Louis est l'invité d'honneur de cette édition 2016. Révélé au grand public avec la série télé américaine Héros, les trois films retenus ici (pris dans son impressionnante filmographie) montrent bien à la fois sa dimension mondiale et l'étendue de son jeu d'acteur. Réalisé par l'Haitien Arnold Antonin, le cinéaste qui a décroché le plus grand nombre de Prix Paul Robeson (réservé aux films de la diaspora), Le Président a-t-il le sida ? forme avec Toussaint Louverture série télé en 2 parties du Français Philippe Niang et Everything But a Man la programmation dédiée à l'invité d'honneur.
Everything But a Man est le film d'ouverture du NYADIFF 2016. Il est signé par la réalisatrice Nnegest Likké (États-Unis) qui nous présente une femme sexy, forte, accumulant les réussites et... toujours célibataire (d'où le titre qui signifie " Tout sauf un homme "). Cette femme africaine-américaine (jouée par Monica Calhoun) qui a une brillante carrière professionnelle a une histoire d'amour renversante avec un mystérieux homme noir francophone d'une autre culture (Jimmy Jean-Louis), dont la différence de mode de vie vient bouleverser les certitudes sur l'amour, les relations et ce que ça signifie d'être une femme "forte" pour cette jeune femme si occidentalisée.
Jean-Claude Barny revient avec un film d'action, Le Gang des Antillais. Ce film qui se présente comme un "thriller nègre", dans la veine du cinéma afro-américain, avec des héros contemporains, expose, le parcours identitaire de quatre jeunes antillais, arrivés en métropole dans les années 70. Ce film est librement inspiré du livre autobiographique "Le Gang des Antillais" de Loic Lery. Parmi les nouveautés, signalons aussi le film du réalisateur égyptien Khaled El Hagar, Les Péchés de la chair (Sins of the flesh) qui se déroule dans une ferme isolée où travaillent Hassan et sa femme, Fatma, en quête d'une vie meilleure. Quand Ali, le cousin de Hassan, s'enfuit de prison et vient se cacher dans la ferme et y travailler, tout change… Autre film sélectionné, Insoumise, de Jawad Rhalib : le long métrage fiction narre les péripéties de Laila, une jeune informaticienne marocaine sans emploi, ayant quitté son pays pour un travail de saisonnière en Belgique, dans la petite exploitation agricole familiale d'André, un cultivateur de pommes. Elle découvre le système profondément injuste qui règle les contrats des saisonniers ; son sentiment de révolte contamine son entourage et l'exploitation d'André va en être bousculée. Ce film belgo-marocain a reçu le soutien de l'OIF et du CIRTEF : il a bénéficié d'une aide à la finition du Fonds Image de la Francophonie d'un montant de 15 000 €, attribué en 2015.
La force de ce festival qui tient édition à Paris, Chicago, Washington est la large et généreuse géographie des Afriques (au pluriel) qu'il dessine, du Sud au Nord du continent ainsi qu'au-delà. La programmation offre un portrait réaliste et non angoissé du monde fragmenté, donnant ainsi des outils pour combattre la peur de l'autre et défendre le pouvoir du rêve. A New-York les cinéphiles auront droit une sélection de films sur l'Australie Noire et les Afro-Latinos, ainsi qu'un focus sur Nollywood.
Diarah N'Daw-Spech et Reinaldo Barroso-Spech sont les directeurs de ce délicieux festival. Notre collaboratrice Djia Mambu (Bruxelles) a rejoint leur équipe cette année.
Thierno I. Dia
Images Francophones
Image : scène du film Les Péchés de la chair (Sins of the flesh) de Khaled El Hagar
Crédit : DR