Nairobi : Out of Africa International Film Festival, du 30 Oct au 01 Nov 2015
1ère edition - OOAIFF 2015, Kenya. Avec "Ken Bugul, personne n'en veut", film de Silvia Voser. Beti Ellerson, membre du Jury
C'est la première édition de ce festival fondé par trois femmes kenyannes : Rose Wachuka (traductrice, archiviste et critique d'art, expatriée à Paris, en France), Wairimu Mwangi (actrice et maître Yogi, elle vit à Nairobi après avoir vécu à Londres) et Mumbi Hinga (actrice, expatriée à Sydney, Australie). L'universitaire et réalisatrice africaine-américaine Beti Ellerson est membre du Jury. La sélection de films est très riche, avec des films longs et courts du Kenya bien sûr, ainsi que du continent (Gabon, Afrique du Sud, Lesotho, Ghana, …) et du reste du monde : Suisse, Etats-Unis, …
The Art of Ama Ata Aidoo ("L'Art de Ama Ata Aidoo") explore la contribution artistique d'une des écrivaines africaines les plus brillantes, un modèle pour toute une génération. Le regard créatif d'Ama Ata Aidoo porte sur 7 décennies en Afrique, depuis le Ghana colonial, en passant par l'ère tumultueuse de l'indépendance à un présent plus sobre. La réalisatrice ghanéenne Yaba Badoe suit Aidoo pendant un an pour offrir avec ce documentaire (2014, Ghana / USA / Royaume Uni, Documentaire, 78min. Couleur, anglais) un point de vue fascinant sur la vie d'une poètesse et romancière, tout en faisant connaître à de nouveaux publics l'oeuvre de Aidoo.
Ken Bugul, personne n'en veut est aussi un documentaire portrait d'une écrivaine. Il s'agit de la Sénégalaise Mariétou Mbaye Biléoma alias "Ken Bugul" ("Personne n'en veut", en wolof). Ken Bugul est née au Sénégal avant l'indépendance, partie à la recherche d'une vie en Occident, revenue chez elle au pays, écrasée, dépossédée de toute identité propre. La réalisation du film est ici également assurée par une femme : Silvia Voser, productrice de la trilogie in achevée L'histoire de petites gens (Djibril Diop Mambéty : Le Franc, La petite vendeuse de soleil) ainsi d'autres films sénégalais. Parmi les romans de Ken Bugul : Le Baobab Fou, 1982, Riwan ou le Chemin de Sable, 1999, La Folie et La Mort, 2000 (traduit aussi en espagnol), De l'autre côté du regard, 2003, Rue Félix Faure, 2005, Aller et Retour, 2014 et Cacophonie, 2014.
Trois films abordent la question de la mémoire et du pouvoir. Il y a The Forgotten Kingdom, premier Long métrage d'Andrew Mudge (Lesotho, 2013, Fiction, 1h36, en langue sesotho). Les deux autres films sont des courts métrages d'animation. Tout d'abord, citons Yellow Fever, brillant court métrage de 7 minutes de la jeune réalisatrice kenyanne Ng'endo Mukii dont c'est le film de fin d'études au Royal College of Art (Londres, Royaume-Uni) en 2012, sur la distorsion de l'image que les gens ont d'eux-mêmes, à travers la planète, ainsi que les concepts de peau (noire) et de race. The Legacy of Rubies de la cinéaste nigérianne Ebele Okoye narre les aventures de Mfalme, un garçon qui vivait dans la forêt, kidnappé et amené dans un étrange palais appelé Airegin, car il serait le fils caché du roi mourant, Obankosi et le successeur désigné au trône. C'est un court de la collection Africa First - par Focus features".
CONTACT
PO Box 20096 - 00101, Nairobi Kenya
info@outofafricafilmfest.com
site : http://outofafricafilmfest.com
Thierno I. Dia
Images Francophones
Image : Affiche française du film Ken Bugul, personne n'en veut, de Silvia Voser
Crédit image: Waka Films (Suisse)
The Art of Ama Ata Aidoo ("L'Art de Ama Ata Aidoo") explore la contribution artistique d'une des écrivaines africaines les plus brillantes, un modèle pour toute une génération. Le regard créatif d'Ama Ata Aidoo porte sur 7 décennies en Afrique, depuis le Ghana colonial, en passant par l'ère tumultueuse de l'indépendance à un présent plus sobre. La réalisatrice ghanéenne Yaba Badoe suit Aidoo pendant un an pour offrir avec ce documentaire (2014, Ghana / USA / Royaume Uni, Documentaire, 78min. Couleur, anglais) un point de vue fascinant sur la vie d'une poètesse et romancière, tout en faisant connaître à de nouveaux publics l'oeuvre de Aidoo.
Ken Bugul, personne n'en veut est aussi un documentaire portrait d'une écrivaine. Il s'agit de la Sénégalaise Mariétou Mbaye Biléoma alias "Ken Bugul" ("Personne n'en veut", en wolof). Ken Bugul est née au Sénégal avant l'indépendance, partie à la recherche d'une vie en Occident, revenue chez elle au pays, écrasée, dépossédée de toute identité propre. La réalisation du film est ici également assurée par une femme : Silvia Voser, productrice de la trilogie in achevée L'histoire de petites gens (Djibril Diop Mambéty : Le Franc, La petite vendeuse de soleil) ainsi d'autres films sénégalais. Parmi les romans de Ken Bugul : Le Baobab Fou, 1982, Riwan ou le Chemin de Sable, 1999, La Folie et La Mort, 2000 (traduit aussi en espagnol), De l'autre côté du regard, 2003, Rue Félix Faure, 2005, Aller et Retour, 2014 et Cacophonie, 2014.
Trois films abordent la question de la mémoire et du pouvoir. Il y a The Forgotten Kingdom, premier Long métrage d'Andrew Mudge (Lesotho, 2013, Fiction, 1h36, en langue sesotho). Les deux autres films sont des courts métrages d'animation. Tout d'abord, citons Yellow Fever, brillant court métrage de 7 minutes de la jeune réalisatrice kenyanne Ng'endo Mukii dont c'est le film de fin d'études au Royal College of Art (Londres, Royaume-Uni) en 2012, sur la distorsion de l'image que les gens ont d'eux-mêmes, à travers la planète, ainsi que les concepts de peau (noire) et de race. The Legacy of Rubies de la cinéaste nigérianne Ebele Okoye narre les aventures de Mfalme, un garçon qui vivait dans la forêt, kidnappé et amené dans un étrange palais appelé Airegin, car il serait le fils caché du roi mourant, Obankosi et le successeur désigné au trône. C'est un court de la collection Africa First - par Focus features".
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Thierno I. Dia
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Crédit image: Waka Films (Suisse)