Nacer Khémir, Habib Benglia, Sofia Djama, Hajooj Kuka, Faouzi Bensaïdi et Abdellatif Kéchiche, à Venise
Restauration d'un film tunisien (photo) et annonce de la Cinémathèque tunisienne. Résultats du Final Cut in Venice 2017 dont Alessandra Speciale est responsable.
Le film Les Baliseurs du désert (El Haimoune) de Nacer Khémir est en Sélection officielle de la Mostra de Venise 2017, (30 août - 09 sept) dans la section Venezia Classici. A travers le regard d'une jeune fille, un jeune instituteur récemment nommé (dans un village perdu au fond du désert, où il n'y a pas d'école) est aspiré par un autre monde au temps suspendu où se côtoient les mille et une nuit, Cordoue, toute la force cachée d'une mémoire souterraine… Le film est projeté deux fois : le 3 et le 6 septembre, en présence du réalisateur Nacer Khémir, de Mohamed Challouf, Conseiller Artistique de la future Cinémathèque tunisienne et du Conservateur Nicola Mazzanti, Directeur de CINEMATEK, la Cinémathèque Royale de Belgique.
La projection du film le 3 septembre 2017 est suivie d'une conférence de presse, au Lido de Venise, pour présenter la création de la cinémathèque tunisienne et la collaboration avec la Cinémathèque Royale de Belgique pour la sauvegarde de films tunisiens initiée par la restauration du film Les Baliseurs du désert (El Haimoune). Le critique Mahmoud Jemni (Africiné Magazine, par ailleurs directeur du festival du film arabe de Gabès), estime dans son Essai d'une typologie du cinéma tunisien que Khemir est le seul réalisateur tunisien à s'illustrer dans le cinéma d'inspiration soufie (mystique). En effet, Nacer Khemir se distingue par des films où la poésie la plus exquise dialogue avec de profondes réflexions philosophiques. Son film à Venise est nominé au Venezia Classici Award for the Best Restored Film (Prix Venise Classics du Meilleur film restauré), aux côtés de 1900 de Bernardo Bertolucci, Rencontres du troisième type de Steven Spielberg (1977), Le Goût Du Riz Au Thé Vert de Yasujiro Ozu (1952), Daïnah la métisse, de Jean Grémillon (1931) avec dans les premiers rôles Laurence Clavius et le célèbre acteur Habib Benglia (il est considéré comme la première star noire et arabe française au cinéma), Charles Vanel. Dans cette section Venise Cassiques, on retrouve aussi Cousin, cousine du regretté Jean Rouch. Ce dernier aurait eu cent ans cette année, ce qui donne lieu à plusieurs productions et programmations. Datant de 1985-1987, ce film restauré fait à Venise… sa Première Mondiale : il n'avait jamais été projeté. Pour ceux souhaitent le (re)voir, il est reprogrammé le samedi 25 novembre 2017, à la Cinémathèque française, Paris. Le film de Jean Rouch met en scène Damouré Zika à Venise s'embarquant dans une histoire de gondoles et de pirogues avec Mariama Hima. Le court métrage inédit Cousin, cousine est restauré par le Laboratoire L21 sous la houlette du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC, France), avec la coopération de la Fondation Jean Rouch.
Dans les autres sections, citons (sans être exhaustifs), Mektoub, my love : Canto Uno, le nouveau film d'Abdellatif Kéchiche, long métrage en deux volets (avec Shaïn Boumedine, Ophélie Bau, Salim Kechiouche, Lou Luttiau, Alexia Chardard, Hafsia Herzi), nominé pour le Lion d'Or, en compétition internationale. En Hors-Compétition, This is Congo de Daniel Mccabe (Congo, documentaire) et La Mélodie du Français Rachid Hami (avec Kad Merad, Samir Guesmi, Renély Alfred, Youssouf Guèye et Slimane Dazi). Cette fiction nous parle d'émulation ; le réalisateur a été inspiré par le programme Démos de la Philharmonie de Paris et de la Fondation Lilian Thuram contre le racisme visant à élargir les praticiens de la musique classique et qui impliquent des jeunes d'un peu partout de la France, par exemple à Grenoble avec les jumeaux Amadou et Tidjane Diaw (mes neveux), violonistes de parents sénégalais.
Les bienheureux (anciennement La Moutonnière), premier long métrage de Sofia Djama (avec Sami Bouajila, Nadia Kaci, Amine Lansari, Lyna Khoudri et Faouzi Bensaïdi) fait partie de la section Orizzonti (Horizons) où il est en compétition avec 18 autres longs dont Brutti e cattivi (Affreux et méchants) de l'Italien Cosimo Gomez, une fable sur l'égalité où se croisent Français, Chinois Nigérians, et The Rape of Recy Taylor de l'Américaine Nancy Buirski sur le viol utilisé comme arme par les suprémacistes blancs (prônant la supériorité raciale et blanche), à travers l'histoire vraie de Recy Taylor. Quant à Sofia Djama, pour son premier long métrage, elle nous amène à Alger, quelques années après la guerre civile, où Amal et Samir ont décidé de fêter leur 20ème anniversaire de mariage au restaurant ; pendant leur trajet, tous deux évoquent leur(s) Algérie(s). Au même moment Fahim, leur fils, et ses deux amis, Feriel et Réda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même.
Dans la section Venice Days, Volubilis du Marocain Faouzi Bensaïdi, avec Mohcine Malzi, Nadia Kounda, Abdelhadi Talbi, Nezha Rahil. C'est une histoire d'amour dans un monde de désespoir, de beauté au milieu des ruines. Dans la ville de Meknès, Abdelkader et Malika, récemment mariés, s'efforcent de joindre les deux bouts. Ils rêvent de quitter la maison familiale et de se lancer enfin ensemble. Mais un jour au travail, Abdelkader se mêle à un incident violent qui va mettre leur vie à l'envers. Le cinéaste marocain est également acteur dans son film ; il figure donc dans deux films à la Mostra de Venise 2017 (Venezia 74) : le sien et Les bienheureux de Sofia Djama. Dans la même section, Candelaria du cinéaste colombien Jhonny Hendrix Hinestroza (Chocó, 2011) et Looking for Oum Kulthum, biopic sur la diva égyptienne Oum Kalthoum réalisé par Shirin Neshat et monté par Nadia Ben Rachid (Timbuktu).
Signalons aussi à la Semaine de la critique, un film réunionnais : Les Garçons sauvages, premier long métrage fiction de Bertrand Mandico, avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel, Anael Snoek, Mathilde Warnier, Sam Louwyck, Elina Löwenson, Nathalie Richard. L'action se passe au début du 20ème siècle, sur l'île de La Réunion, où cinq adolescents de bonne famille, fascinés par les sciences occultes, commettent un crime sauvage. Un capitaine hollandais les prend en charge dans une croisière expiatoire sur un bateau de pêche hanté et délabré. Epuisés par les méthodes du capitaine, les cinq garçons préparent une mutinerie. Leur port d'attache est une île surnaturelle avec une végétation luxuriante et des des pouvoirs de sorciers recelant un secret dérangeant.
Les Prix du Final cut in Venice 2017
Dans le cadre des initiatives mises en place par la Mostra de Venise pour apporter un soutien concret à l'achèvement de films en provenance des pays africains, de l'Iraq, de la Jordanie, du Liban, de la Palestine et de la Syrie, le jury du prix de la Biennale et les partenaires ont primé A Kasha, Dream Away, Indivision (Joint Possession) et The Harvesters. La Milanaise Alessandra Speciale est responsable de l'atelier Final cut in Venice dont c'est la 5ème édition ; à cette occasion La Biennale di Venezia a décidé de renforcer l'atelier avec un nouveau prix (doté de 5 000 €), le Biennale Prize, dédié au Meilleur film en post-production. Le Prix de la Biennale a été décerné à A Kasha du Soudanais Hajooj Kuka, produit par Steven Markovitz. Le film obtient le soutien de la structure londonienne Sub-Ti Ltd. (7 000 € pour un master DCP et des sous-titres italiens ou anglais) et des Turinois de Sub-Ti Access Srl (7 000 € pour l'accès à des publics handicapés : sous-titres pour malentendants et audio description pour personnes aveugles, en italien ou anglais. Le fichier SDH et la piste audio descriptive pour DCP seront fournis.
Dream Away du couple égypto-germanique Marouan Omara et Johanna Domke, produit par Roman Roitman et Mark Lotfy est soutenu par Laser Film (Rome) qui donne 15 000€ pour l'étalonnage jusqu'à 50 heures de travail avec technicien inclus, ainsi que la Rai Cinema (5 000€, pour deux ans de droits de diffusion), le Festival International de Films de Fribourg (une copie de 35mm, sans sous-titres, ou la participation aux frais de production d'une copie DCP, pour un montant de 2 000€) et Eye on Films qui donne son label au film qu'il présentera aux distributeurs et festivals qui lui sont affiliés et contribera à la communication du film pour une valeur de 2 000€ durant sa Première mondiale dans un festival de catégorie A.
La Marocaine Leïla Kilani est primée à Venise pour son second long métrage Indivision (Joint Possession), produit par Emmanuel Barrault, après son percutant Sur la planche. Elle reçoit le soutien de Titra Film (Paris) qui lui accorde is giving up to 5 000€ pour la production d'un master DCP, sous-titres en français u anglais (la traduction n'est pas incluse), des fichiers i-Tunes, Google ou Netflix files, ainsi qu'une réduction de 5 000€ € pour un étalonnage numérique (technicien non compris). Elle obtient également 5 000€ de la Plateforme CINEGOUNA / El Gouna Film Festival de même que l'engagement de la structure pan-arabe MAD Solutions qui offre le marketing, la publicité et la distribution dans le monde arabe.
The Harvesters ("Les Moissonneurs" en anglais) du réalisateur gréco-sud-africain Etienne Kallos, produit par Sophie Erbs, Thembisa Cochrane et Michael Auret. Il décroche le Prix du studio parisien Mactari Mixing Auditorium (15 000€, pour le mixage, jusqu'à 12 jours de travail, mixeur non inclus) et celui du Festival International du Film d'Amiens (une copie de 35mm, sans sous-titres, ou la participation aux frais de production d'une copie DCP, pour un moment de 2 000€).
Thierno I. Dia
Images Francophones
Image : Les Baliseurs du désert (El Haimoune) de Nacer Khemir, Tunisie, 1984.
Crédit : DR
La projection du film le 3 septembre 2017 est suivie d'une conférence de presse, au Lido de Venise, pour présenter la création de la cinémathèque tunisienne et la collaboration avec la Cinémathèque Royale de Belgique pour la sauvegarde de films tunisiens initiée par la restauration du film Les Baliseurs du désert (El Haimoune). Le critique Mahmoud Jemni (Africiné Magazine, par ailleurs directeur du festival du film arabe de Gabès), estime dans son Essai d'une typologie du cinéma tunisien que Khemir est le seul réalisateur tunisien à s'illustrer dans le cinéma d'inspiration soufie (mystique). En effet, Nacer Khemir se distingue par des films où la poésie la plus exquise dialogue avec de profondes réflexions philosophiques. Son film à Venise est nominé au Venezia Classici Award for the Best Restored Film (Prix Venise Classics du Meilleur film restauré), aux côtés de 1900 de Bernardo Bertolucci, Rencontres du troisième type de Steven Spielberg (1977), Le Goût Du Riz Au Thé Vert de Yasujiro Ozu (1952), Daïnah la métisse, de Jean Grémillon (1931) avec dans les premiers rôles Laurence Clavius et le célèbre acteur Habib Benglia (il est considéré comme la première star noire et arabe française au cinéma), Charles Vanel. Dans cette section Venise Cassiques, on retrouve aussi Cousin, cousine du regretté Jean Rouch. Ce dernier aurait eu cent ans cette année, ce qui donne lieu à plusieurs productions et programmations. Datant de 1985-1987, ce film restauré fait à Venise… sa Première Mondiale : il n'avait jamais été projeté. Pour ceux souhaitent le (re)voir, il est reprogrammé le samedi 25 novembre 2017, à la Cinémathèque française, Paris. Le film de Jean Rouch met en scène Damouré Zika à Venise s'embarquant dans une histoire de gondoles et de pirogues avec Mariama Hima. Le court métrage inédit Cousin, cousine est restauré par le Laboratoire L21 sous la houlette du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC, France), avec la coopération de la Fondation Jean Rouch.
Dans les autres sections, citons (sans être exhaustifs), Mektoub, my love : Canto Uno, le nouveau film d'Abdellatif Kéchiche, long métrage en deux volets (avec Shaïn Boumedine, Ophélie Bau, Salim Kechiouche, Lou Luttiau, Alexia Chardard, Hafsia Herzi), nominé pour le Lion d'Or, en compétition internationale. En Hors-Compétition, This is Congo de Daniel Mccabe (Congo, documentaire) et La Mélodie du Français Rachid Hami (avec Kad Merad, Samir Guesmi, Renély Alfred, Youssouf Guèye et Slimane Dazi). Cette fiction nous parle d'émulation ; le réalisateur a été inspiré par le programme Démos de la Philharmonie de Paris et de la Fondation Lilian Thuram contre le racisme visant à élargir les praticiens de la musique classique et qui impliquent des jeunes d'un peu partout de la France, par exemple à Grenoble avec les jumeaux Amadou et Tidjane Diaw (mes neveux), violonistes de parents sénégalais.
Les bienheureux (anciennement La Moutonnière), premier long métrage de Sofia Djama (avec Sami Bouajila, Nadia Kaci, Amine Lansari, Lyna Khoudri et Faouzi Bensaïdi) fait partie de la section Orizzonti (Horizons) où il est en compétition avec 18 autres longs dont Brutti e cattivi (Affreux et méchants) de l'Italien Cosimo Gomez, une fable sur l'égalité où se croisent Français, Chinois Nigérians, et The Rape of Recy Taylor de l'Américaine Nancy Buirski sur le viol utilisé comme arme par les suprémacistes blancs (prônant la supériorité raciale et blanche), à travers l'histoire vraie de Recy Taylor. Quant à Sofia Djama, pour son premier long métrage, elle nous amène à Alger, quelques années après la guerre civile, où Amal et Samir ont décidé de fêter leur 20ème anniversaire de mariage au restaurant ; pendant leur trajet, tous deux évoquent leur(s) Algérie(s). Au même moment Fahim, leur fils, et ses deux amis, Feriel et Réda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même.
Dans la section Venice Days, Volubilis du Marocain Faouzi Bensaïdi, avec Mohcine Malzi, Nadia Kounda, Abdelhadi Talbi, Nezha Rahil. C'est une histoire d'amour dans un monde de désespoir, de beauté au milieu des ruines. Dans la ville de Meknès, Abdelkader et Malika, récemment mariés, s'efforcent de joindre les deux bouts. Ils rêvent de quitter la maison familiale et de se lancer enfin ensemble. Mais un jour au travail, Abdelkader se mêle à un incident violent qui va mettre leur vie à l'envers. Le cinéaste marocain est également acteur dans son film ; il figure donc dans deux films à la Mostra de Venise 2017 (Venezia 74) : le sien et Les bienheureux de Sofia Djama. Dans la même section, Candelaria du cinéaste colombien Jhonny Hendrix Hinestroza (Chocó, 2011) et Looking for Oum Kulthum, biopic sur la diva égyptienne Oum Kalthoum réalisé par Shirin Neshat et monté par Nadia Ben Rachid (Timbuktu).
Signalons aussi à la Semaine de la critique, un film réunionnais : Les Garçons sauvages, premier long métrage fiction de Bertrand Mandico, avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel, Anael Snoek, Mathilde Warnier, Sam Louwyck, Elina Löwenson, Nathalie Richard. L'action se passe au début du 20ème siècle, sur l'île de La Réunion, où cinq adolescents de bonne famille, fascinés par les sciences occultes, commettent un crime sauvage. Un capitaine hollandais les prend en charge dans une croisière expiatoire sur un bateau de pêche hanté et délabré. Epuisés par les méthodes du capitaine, les cinq garçons préparent une mutinerie. Leur port d'attache est une île surnaturelle avec une végétation luxuriante et des des pouvoirs de sorciers recelant un secret dérangeant.
Les Prix du Final cut in Venice 2017
Dans le cadre des initiatives mises en place par la Mostra de Venise pour apporter un soutien concret à l'achèvement de films en provenance des pays africains, de l'Iraq, de la Jordanie, du Liban, de la Palestine et de la Syrie, le jury du prix de la Biennale et les partenaires ont primé A Kasha, Dream Away, Indivision (Joint Possession) et The Harvesters. La Milanaise Alessandra Speciale est responsable de l'atelier Final cut in Venice dont c'est la 5ème édition ; à cette occasion La Biennale di Venezia a décidé de renforcer l'atelier avec un nouveau prix (doté de 5 000 €), le Biennale Prize, dédié au Meilleur film en post-production. Le Prix de la Biennale a été décerné à A Kasha du Soudanais Hajooj Kuka, produit par Steven Markovitz. Le film obtient le soutien de la structure londonienne Sub-Ti Ltd. (7 000 € pour un master DCP et des sous-titres italiens ou anglais) et des Turinois de Sub-Ti Access Srl (7 000 € pour l'accès à des publics handicapés : sous-titres pour malentendants et audio description pour personnes aveugles, en italien ou anglais. Le fichier SDH et la piste audio descriptive pour DCP seront fournis.
Dream Away du couple égypto-germanique Marouan Omara et Johanna Domke, produit par Roman Roitman et Mark Lotfy est soutenu par Laser Film (Rome) qui donne 15 000€ pour l'étalonnage jusqu'à 50 heures de travail avec technicien inclus, ainsi que la Rai Cinema (5 000€, pour deux ans de droits de diffusion), le Festival International de Films de Fribourg (une copie de 35mm, sans sous-titres, ou la participation aux frais de production d'une copie DCP, pour un montant de 2 000€) et Eye on Films qui donne son label au film qu'il présentera aux distributeurs et festivals qui lui sont affiliés et contribera à la communication du film pour une valeur de 2 000€ durant sa Première mondiale dans un festival de catégorie A.
La Marocaine Leïla Kilani est primée à Venise pour son second long métrage Indivision (Joint Possession), produit par Emmanuel Barrault, après son percutant Sur la planche. Elle reçoit le soutien de Titra Film (Paris) qui lui accorde is giving up to 5 000€ pour la production d'un master DCP, sous-titres en français u anglais (la traduction n'est pas incluse), des fichiers i-Tunes, Google ou Netflix files, ainsi qu'une réduction de 5 000€ € pour un étalonnage numérique (technicien non compris). Elle obtient également 5 000€ de la Plateforme CINEGOUNA / El Gouna Film Festival de même que l'engagement de la structure pan-arabe MAD Solutions qui offre le marketing, la publicité et la distribution dans le monde arabe.
The Harvesters ("Les Moissonneurs" en anglais) du réalisateur gréco-sud-africain Etienne Kallos, produit par Sophie Erbs, Thembisa Cochrane et Michael Auret. Il décroche le Prix du studio parisien Mactari Mixing Auditorium (15 000€, pour le mixage, jusqu'à 12 jours de travail, mixeur non inclus) et celui du Festival International du Film d'Amiens (une copie de 35mm, sans sous-titres, ou la participation aux frais de production d'une copie DCP, pour un moment de 2 000€).
Thierno I. Dia
Images Francophones
Image : Les Baliseurs du désert (El Haimoune) de Nacer Khemir, Tunisie, 1984.
Crédit : DR