Montignac-Lascaux (France) : Elza, Les Couilles de l'éléphant, Besouro, Drum.
Films de Mariette Monpierre, Zola Maseko, Henri-Joseph Koumba-Bididi, João Tikhomiroff. Thème : Les Cultures Noires. Du 28 juillet au 03 Août 2014, dans le Périgord.
La commune de Montignac-Lascaux est célèbre dans le monde entier pour ses grottes préhistoriques. Le Festival International de Danses et Musiques du Monde s'y déroule depuis 34 ans. Le Festival de Montignac 2014 a décidé de consacrer cette année le thème " Cultures Noires ".
Charles Conte (de La Ligue de l'Enseignement) anime régulièrement une programmation cinématographique. Cette année, la programmation regroupe 4 films, en collaboration avec la Fédération Africaine de la Critique (Dakar) et Vanuit het Zuiden / Depuis le Sud (association basée à Amsterdam regroupant critiques africains expatriés et collègues européens/américains).
Au programme, le film Besouro (de João Tikhomiroff, Brésil), un bijou de cinéma d'action et historique mélangeant la capoeira (dont les combats sont savamment par le Chinois Huan-Chiu Ku, maître des films de kung fu), l'hommage aux Noirs sortis de l'esclavage et la quintessence de la spiritualité vaudoue, dans les années 20, à travers la vie du maître Besouro Mangangá (" Scarabée ", en portugais). Le film avait été diffusé pour la première fois en France par par Diarah N'Daw-Spech & Reinaldo Barroso-Spech (FIFDA - Festival International des Films de la Diaspora Africaine) en 2011, à Paris ; la prochaine édition a lieu en septembre 2014. Le film est désormais distribué par Elephant Films (Valérie Staelens) qui a accordé la diffusion à titre gracieux.
Ensuite, Drum du Sud-Africain Zola Maseko qui avait eu le Grand Prix (Etalon d'Or de Yennenga) au Fespaco 2005 pour ce film qui portraiture Henry Nxumalo, journaliste investigateur renommé dans les années cinquante à Sophiatown, quartier symbolique de la résistance culturelle à Johannesburg. Il travaille dans un magazine noir à la mode, Drum, véritable arme médiatique à l'époque. Le cinéaste qui a beaucoup contribué à faire connaître l'histoire Sara Baartman avec deux films dont On l'appelait "la Vénus Hottentote" (1998) finalise appel à financement pour The Whale Caller (Campagne crowdfunding en cours sur Indiegogo : www.indiegogo.com/projects/the-whale-caller, en anglais).
Le Gabonais Henri-Joseph Koumba Bididi livre Les couilles de l'éléphant (film soutenu par le Fonds Francophone de l'OIF.) C'est la croustillante histoire d'Alevina, vieux routard de la politique et mari infidèle, qui est subitement frappé d'impuissance alors qu'il est en pleine campagne électorale et que le vent de démocratisation souffle sur le pays. Pour son premier long métrage (depuis il a fait Le Collier du Makoko qui circule difficilement et toujours pas encore sorti dans les salles en France), le cinéaste réunit Jean-Claude M'Paka (Alévina), Annette Eyeang (Epouse d'Alévina), Malcolm Conrath (Leclerc), Nadège Beausson-Diagne (Wissi), Serge Abessolo (Kinga), Nadine Koyo (Aurore), pour ne citer que ces acteurs-là, avec la participation exceptionnelle de Philippe Mory qui étale toute sa classe dans le rôle du patriarche Kouka. Ils confirment le terreau riche et professionnel du cinéma gabonais. La musique est du talentueux sénégalais Wasis Diop.
Cette projection périgourdine à Montignac-Lascaux est rendue possible grâce à l'aimable autorisation du producteur du film, l'IGIS -Institut Gabonais de l'Image et du Son (dont le cinéaste Imunga Ivanga est le Directeur Général).
" Désormais, les visiteurs auxquels je voudrais faire découvrir la Guadeloupe, je leur offrirai le film de Mariette Monpierre, "le bonheur d'Elza" " déclare Victorin Lurel, à l'époque Président de la Région Guadeloupe du premier long métrage de la réalisatrice installée à New-York. Du reste actrice, elle tient le rôle de Bernadette, la mère de l'héroïne Elza (jouée par Stana Roumillac) qui, nouvellement diplômée avec maîtrise de mathématiques, part sur l'île lumineuse, contre l'avis de sa maman.
Mariette Monpierre signe ce scénario sur la quête de soi, avec Mama Keïta. La photo très réussie est de Rémi Mazet. Après ses trois prix au PAFF - Pan African Film Festival de Los Angeles, en 2012 (Meilleure Réalisatrice de la Première Oeuvre, Prix du Festival et Prix des Programmateurs), le film a eu le prestigieux Prix Paul Robeson (Fespaco 2013).
Le Bonheur d'Elza clôt le cycle cinéma de cette édition 2014 en Dordogne (du 28 juillet au 03 aout 2014)
Thierno I. Dia
Images Francophones
Remerciements : Mariette Monpierre, Mama Keïta, Imunga Ivanga, Nadine Otsobogo, Henri-Joseph Koumba Bididi, Reinaldo Spech, Valérie Staelens, Véronique Joo-Aisenberg, Marc Schwinges, Zola Maseko, Djia Mambu, Hassouna Mansouri, Olivier Barlet, Charles & Nathalie Conte.
Photo : Bernadette (la réalisatrice et actrice Mariette Monpierre) menaçant sa fille Elza (Stana Roumillac) avec un couteau. Courtesy OverEasy Productions-Soho
Charles Conte (de La Ligue de l'Enseignement) anime régulièrement une programmation cinématographique. Cette année, la programmation regroupe 4 films, en collaboration avec la Fédération Africaine de la Critique (Dakar) et Vanuit het Zuiden / Depuis le Sud (association basée à Amsterdam regroupant critiques africains expatriés et collègues européens/américains).
Au programme, le film Besouro (de João Tikhomiroff, Brésil), un bijou de cinéma d'action et historique mélangeant la capoeira (dont les combats sont savamment par le Chinois Huan-Chiu Ku, maître des films de kung fu), l'hommage aux Noirs sortis de l'esclavage et la quintessence de la spiritualité vaudoue, dans les années 20, à travers la vie du maître Besouro Mangangá (" Scarabée ", en portugais). Le film avait été diffusé pour la première fois en France par par Diarah N'Daw-Spech & Reinaldo Barroso-Spech (FIFDA - Festival International des Films de la Diaspora Africaine) en 2011, à Paris ; la prochaine édition a lieu en septembre 2014. Le film est désormais distribué par Elephant Films (Valérie Staelens) qui a accordé la diffusion à titre gracieux.
Ensuite, Drum du Sud-Africain Zola Maseko qui avait eu le Grand Prix (Etalon d'Or de Yennenga) au Fespaco 2005 pour ce film qui portraiture Henry Nxumalo, journaliste investigateur renommé dans les années cinquante à Sophiatown, quartier symbolique de la résistance culturelle à Johannesburg. Il travaille dans un magazine noir à la mode, Drum, véritable arme médiatique à l'époque. Le cinéaste qui a beaucoup contribué à faire connaître l'histoire Sara Baartman avec deux films dont On l'appelait "la Vénus Hottentote" (1998) finalise appel à financement pour The Whale Caller (Campagne crowdfunding en cours sur Indiegogo : www.indiegogo.com/projects/the-whale-caller, en anglais).
Les Couilles de l'éléphant from Africiné www.africine.org on Vimeo.
Le Gabonais Henri-Joseph Koumba Bididi livre Les couilles de l'éléphant (film soutenu par le Fonds Francophone de l'OIF.) C'est la croustillante histoire d'Alevina, vieux routard de la politique et mari infidèle, qui est subitement frappé d'impuissance alors qu'il est en pleine campagne électorale et que le vent de démocratisation souffle sur le pays. Pour son premier long métrage (depuis il a fait Le Collier du Makoko qui circule difficilement et toujours pas encore sorti dans les salles en France), le cinéaste réunit Jean-Claude M'Paka (Alévina), Annette Eyeang (Epouse d'Alévina), Malcolm Conrath (Leclerc), Nadège Beausson-Diagne (Wissi), Serge Abessolo (Kinga), Nadine Koyo (Aurore), pour ne citer que ces acteurs-là, avec la participation exceptionnelle de Philippe Mory qui étale toute sa classe dans le rôle du patriarche Kouka. Ils confirment le terreau riche et professionnel du cinéma gabonais. La musique est du talentueux sénégalais Wasis Diop.
Cette projection périgourdine à Montignac-Lascaux est rendue possible grâce à l'aimable autorisation du producteur du film, l'IGIS -Institut Gabonais de l'Image et du Son (dont le cinéaste Imunga Ivanga est le Directeur Général).
Elza (Le bonheur d'elza) - by Mariette Monpierre from Africiné www.africine.org on Vimeo.
" Désormais, les visiteurs auxquels je voudrais faire découvrir la Guadeloupe, je leur offrirai le film de Mariette Monpierre, "le bonheur d'Elza" " déclare Victorin Lurel, à l'époque Président de la Région Guadeloupe du premier long métrage de la réalisatrice installée à New-York. Du reste actrice, elle tient le rôle de Bernadette, la mère de l'héroïne Elza (jouée par Stana Roumillac) qui, nouvellement diplômée avec maîtrise de mathématiques, part sur l'île lumineuse, contre l'avis de sa maman.
Mariette Monpierre signe ce scénario sur la quête de soi, avec Mama Keïta. La photo très réussie est de Rémi Mazet. Après ses trois prix au PAFF - Pan African Film Festival de Los Angeles, en 2012 (Meilleure Réalisatrice de la Première Oeuvre, Prix du Festival et Prix des Programmateurs), le film a eu le prestigieux Prix Paul Robeson (Fespaco 2013).
Le Bonheur d'Elza clôt le cycle cinéma de cette édition 2014 en Dordogne (du 28 juillet au 03 aout 2014)
Thierno I. Dia
Images Francophones
Remerciements : Mariette Monpierre, Mama Keïta, Imunga Ivanga, Nadine Otsobogo, Henri-Joseph Koumba Bididi, Reinaldo Spech, Valérie Staelens, Véronique Joo-Aisenberg, Marc Schwinges, Zola Maseko, Djia Mambu, Hassouna Mansouri, Olivier Barlet, Charles & Nathalie Conte.
Photo : Bernadette (la réalisatrice et actrice Mariette Monpierre) menaçant sa fille Elza (Stana Roumillac) avec un couteau. Courtesy OverEasy Productions-Soho