#Memepaspeur : les femmes dénoncent les abus sexuels dans le cinéma africain
Pour ses 50 ans, le Fespaco a permis aux femmes d'oser briser les tabous pour la première fois
Près d'un an et demi après l'affaire Weinstein (à l'origine du mouvement #Metoo et dans laquelle le producteur hollywoodien a été reconnu coupable de viol et d'agression sexuels sur plusieurs femmes), les langues se délient à nouveau dans le monde du cinéma. Cette fois, c'est sur le continent africain que des actrices ont trouvé le courage de témoigner de leurs agressions, à l'occasion du Fespaco. La Burkinabè Azata Soro et la Française Nadège Beausson-Diagne accusent des cinéastes africains d'agressions et de harcèlement sexuel à leur encontre.
Sur son compte Twitter, Nadège Beausson-Diagne déclare avoir parlé à son tour " pour que la parole se libère et permettre à d'autres de parler et de se reconstruire. J'ai été victime de harcèlement sexuel et d'agression sexuelle sur deux (2) tournages en Afrique." L'actrice invite aussi d'autres femmes africaines à dénoncer les abus dont elles ont été victimes via le #Memepaspeur. Derrière ce nouveau hashtag, deux collectifs : " Cinéastes non-alignées " et " Noire n'est pas mon métier ". Après #Metoo aux USA et #Balancetonporc en France, #Memepaspeur veut libérer la parole des femmes en Afrique. Le mouvement espère prendre de l'ampleur pour encourager à témoigner. Une pétition en soutien à Azata Soro tourne sur les réseaux sociaux. Lancée par les deux collectifs, elle appelle au boycott de la série "Le Trône" sur le tounage de laquelle la cinéaste Burkinabé a été agressée par le réalisateur. Pour ses 50 ans, le 26e Festivial Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou a donc servi de cadre pour dénoncer les abus sexuels et les violences faites aux femmes, permettant à celles-ci de s'exprimer librement.
KAD
Enjeux Groupe Bruxelles
info@enjeux.tv
Crédit photo : Issouf Sanogo, AFP: Les actrices Nadège Beausson-Diagne et Azata Soro et la réalisatrice Pascale Obolo lors d'un entretien en marge du Fespaco le 28 février.
Sur son compte Twitter, Nadège Beausson-Diagne déclare avoir parlé à son tour " pour que la parole se libère et permettre à d'autres de parler et de se reconstruire. J'ai été victime de harcèlement sexuel et d'agression sexuelle sur deux (2) tournages en Afrique." L'actrice invite aussi d'autres femmes africaines à dénoncer les abus dont elles ont été victimes via le #Memepaspeur. Derrière ce nouveau hashtag, deux collectifs : " Cinéastes non-alignées " et " Noire n'est pas mon métier ". Après #Metoo aux USA et #Balancetonporc en France, #Memepaspeur veut libérer la parole des femmes en Afrique. Le mouvement espère prendre de l'ampleur pour encourager à témoigner. Une pétition en soutien à Azata Soro tourne sur les réseaux sociaux. Lancée par les deux collectifs, elle appelle au boycott de la série "Le Trône" sur le tounage de laquelle la cinéaste Burkinabé a été agressée par le réalisateur. Pour ses 50 ans, le 26e Festivial Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou a donc servi de cadre pour dénoncer les abus sexuels et les violences faites aux femmes, permettant à celles-ci de s'exprimer librement.
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Crédit photo : Issouf Sanogo, AFP: Les actrices Nadège Beausson-Diagne et Azata Soro et la réalisatrice Pascale Obolo lors d'un entretien en marge du Fespaco le 28 février.