« Madame Tapsoba », une série pour enfants, en développement
Présentation du projet mardi 14 mai 2013, à 11 h au siège de l’OIF (Paris), en présence de Gaston Kaboré et Luis Marquès.
« Madame Tapsoba » est un projet de série enfantine ambitieux. Conçue par Luis Marquès, homme de théâtre installé en Afrique de l’Ouest depuis près de vingt ans, la série sera produite par Abissia Productions (Sékou Traoré, Burkina), Néon Rouge (Aurélien Bodinaux, Belgique) et TACT (Oualid Baha, France). Les effets spéciaux de cette série magique seront réalisés dans le cadre de l’Institut Imagine de Gaston Kaboré. « Madame Tapsoba » met en scène « une sorte de Mary Poppins africaine » et un jeune garçon voué à la défense des enfants en détresse. Ce programme a pour ambition de devenir la première série enfantine de qualité internationale fabriquée en Afrique francophone.
Le projet sera présenté dans les locaux de l’OIF (salle Senghor, 19-21 avenue Bosquet, 75007, Paris)
Mardi 14 mai 2013 à 11 h
en présence de :
Luis Marquès, Gaston Kaboré et Aurélien Bodinaux.
Une aguiche (teaser en « bon » français) sera projetée.
Entrée sur invitation ; pour en obtenir une, envoyer au plus vite un message électronique à l’adresse suivante : pierre.barrot@francophonie.org.
Chacune des histoires partira d’une situation où le héros est un enfant en détresse dans l’Afrique d’aujourd’hui. Invariablement, Madame Tapsoba et son inséparable jeune acolyte Dao parviendront, après moult péripéties, à permettre au protagoniste d’être sauvé à la fin de l’épisode.
La série, conçue prioritairement pour les enfants, tentera d’adopter leur regard. C’est la raison pour laquelle Madame Tapsoba est épaulée par Dao, un brillant petit orphelin de 10 ans en quête de son passé, doté sans le savoir d’étranges facultés. C’est ainsi – et aussi- du point de vue des enfants - qu’on verra les prodiges accomplis par Madame Tapsoba.
Le fait que Madame Tapsoba soit un être prédestiné, qui a le don de communiquer avec le monde invisible et ses créatures, sera prétexte à faire connaître l’univers fantastique de la cosmogonie ouest-africaine.
Chaque épisode sera l’occasion de faire découvrir des personnages de la mythologie, comme Mamy Watta la déesse des eaux, Mousso Koroni la mère de la calamité, ou encore les Djinns, les géants de lumière, les lutins farceurs et les sorciers qui marchent sur la tête. Le téléspectateur pourra également entrer dans les secrets des anciens peuples disparus, comme les Telems.
Bien qu’il s’agisse de fiction, les scenarii seront basés sur de solides recherches faites sur la tradition. C’est à cette condition que l’incarnation des personnages de celle-ci ne trahira, ni leur sens, ni leurs rôles dans l’univers de l’invisible. Cette fidélité sera gage d’universalité ; « Décris bien ton village et tu deviendras universel », dit l’adage.
Madame Tapsoba et Dao sont des personnages libres de toute attache matérielle ou géographique. Chaque épisode peut ainsi avoir lieu dans un endroit différent. On pourrait retrouver ces héros aussi bien en ville qu’en brousse, au Mali qu’au Bénin, à Paris qu’à New York ; n’importe où, si des enfants y sont en difficulté.
La série aurait l’avantage d’être à la fois :
1) Ludique pour petits et grands : ainsi seront récurrents suspense, mystère, magie, gags et panthéons fantastiques d’êtres fabuleux.
2) Educative : les trésors de la tradition africaine sont infinis. « La sagesse vaut plus que l’ambre, plus que le corail ou l’or fin, car c’est la seule richesse que tu peux distribuer sans jamais t’appauvrir.»
3) Sensibilisatrice : chaque épisode rendra compte d’une situation où des enfants sont confrontés à des difficultés réelles de nos sociétés modernes.
Le projet de cette série repose sur la conviction suivante : les enfants sont les premiers à effacer les barrières culturelles. Que les héros soient des souris ou des canards, des Blancs ou des Noirs, l’identification faite par les enfants est immédiate, partout dans le monde ; mais il faut trois conditions : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire...
Luis Marquès
* Personnage créé en littérature dans les années 30 et rendu célèbre par un film américain des années soixante : une femme avec des pouvoirs surnaturels, réconcilie des enfants malheureux dans leur foyer avec un père trop distant.
Le projet sera présenté dans les locaux de l’OIF (salle Senghor, 19-21 avenue Bosquet, 75007, Paris)
Mardi 14 mai 2013 à 11 h
en présence de :
Luis Marquès, Gaston Kaboré et Aurélien Bodinaux.
Une aguiche (teaser en « bon » français) sera projetée.
Entrée sur invitation ; pour en obtenir une, envoyer au plus vite un message électronique à l’adresse suivante : pierre.barrot@francophonie.org.
La note d’intention de « Madame Tapsoba » :
« Madame Tapsoba » est une série familiale, relatant les aventures d’une “Mary Poppins”* africaine avec action, suspense et humour à plusieurs degrés, de sorte que si elle est d’abord destinée aux enfants, les adultes puissent aussi y trouver leur compte.Chacune des histoires partira d’une situation où le héros est un enfant en détresse dans l’Afrique d’aujourd’hui. Invariablement, Madame Tapsoba et son inséparable jeune acolyte Dao parviendront, après moult péripéties, à permettre au protagoniste d’être sauvé à la fin de l’épisode.
La série, conçue prioritairement pour les enfants, tentera d’adopter leur regard. C’est la raison pour laquelle Madame Tapsoba est épaulée par Dao, un brillant petit orphelin de 10 ans en quête de son passé, doté sans le savoir d’étranges facultés. C’est ainsi – et aussi- du point de vue des enfants - qu’on verra les prodiges accomplis par Madame Tapsoba.
Le fait que Madame Tapsoba soit un être prédestiné, qui a le don de communiquer avec le monde invisible et ses créatures, sera prétexte à faire connaître l’univers fantastique de la cosmogonie ouest-africaine.
Chaque épisode sera l’occasion de faire découvrir des personnages de la mythologie, comme Mamy Watta la déesse des eaux, Mousso Koroni la mère de la calamité, ou encore les Djinns, les géants de lumière, les lutins farceurs et les sorciers qui marchent sur la tête. Le téléspectateur pourra également entrer dans les secrets des anciens peuples disparus, comme les Telems.
Bien qu’il s’agisse de fiction, les scenarii seront basés sur de solides recherches faites sur la tradition. C’est à cette condition que l’incarnation des personnages de celle-ci ne trahira, ni leur sens, ni leurs rôles dans l’univers de l’invisible. Cette fidélité sera gage d’universalité ; « Décris bien ton village et tu deviendras universel », dit l’adage.
Madame Tapsoba et Dao sont des personnages libres de toute attache matérielle ou géographique. Chaque épisode peut ainsi avoir lieu dans un endroit différent. On pourrait retrouver ces héros aussi bien en ville qu’en brousse, au Mali qu’au Bénin, à Paris qu’à New York ; n’importe où, si des enfants y sont en difficulté.
La série aurait l’avantage d’être à la fois :
1) Ludique pour petits et grands : ainsi seront récurrents suspense, mystère, magie, gags et panthéons fantastiques d’êtres fabuleux.
2) Educative : les trésors de la tradition africaine sont infinis. « La sagesse vaut plus que l’ambre, plus que le corail ou l’or fin, car c’est la seule richesse que tu peux distribuer sans jamais t’appauvrir.»
3) Sensibilisatrice : chaque épisode rendra compte d’une situation où des enfants sont confrontés à des difficultés réelles de nos sociétés modernes.
Le projet de cette série repose sur la conviction suivante : les enfants sont les premiers à effacer les barrières culturelles. Que les héros soient des souris ou des canards, des Blancs ou des Noirs, l’identification faite par les enfants est immédiate, partout dans le monde ; mais il faut trois conditions : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire...
Luis Marquès
* Personnage créé en littérature dans les années 30 et rendu célèbre par un film américain des années soixante : une femme avec des pouvoirs surnaturels, réconcilie des enfants malheureux dans leur foyer avec un père trop distant.