Le Fonds Image de la Francophonie soutient six longs-métrages et trois courts-métrages
La commission cinéma du Fonds d'aide de l'OIF, réunie en septembre à Paris sous la présidence de Rithy Panh, a retenu neuf projets.
Razana
Ratovoarivony Haminiaina (Madagascar)
Court-métrage - fiction, 20'
Production : Amy Productions (Madagascar)
Les mains frêles de Solo serrent une urne contre sa poitrine. A la demande de son défunt compagnon, il rentre à Madagascar pour remettre les cendres de son partenaire au père de ce dernier. Un beau-père malgache traditionaliste et conservateur qu'il n'a jamais rencontré et qui ne souhaite pas sa venue.
Aide à la production : 10 000 €
Le cadeau
Latifa Doghri (Tunisie)
Court-métrage - fiction, 20'
Production : Sindbad Production (Tunisie)
A l'occasion de son premier anniversaire de mariage, une jeune femme, Myriam, réservée et voilée, éducatrice dans un jardin d'enfants, décide de recoudre son hymen et d'offrir de nouveau sa virginité à son mari Sabri, chauffeur de taxi. Son geste naïf et désespéré conduira paradoxalement à une prise de conscience libératrice…
Aide à la production : 10 000 €
Souvenir inoubliable d'un ami
Wissam Charaf (Liban)
Court-métrage - fiction, 30'
Production : Aurora films (France)
Au Liban, Chadi, un garçon de 13 ans, premier de sa classe, découvre qu'il peut monnayer son talent… Si ce n'est pas encore pour de l'argent, ce sera pour gagner l'intérêt de la jolie Raya à qui il n'ose pas parler.
Aide à la production : 10 000 €
La prochaine fois, le feu
Mati Diop (Sénégal)
Long-métrage fiction, 100'
Production : Cinékap (Sénégal)
Une banlieue populaire de Dakar s'étend sur le bord de l'Atlantique, dominée par une tour futuriste dont l'inauguration est imminente. Sans salaires depuis des mois, les ouvriers du chantier décident de quitter le pays pour un destin meilleur et périssent en mer. Parmi eux, Souleiman, l'amant d'Ada, promise à un autre. Quelques jours plus tard, un incendie dévaste le mariage de la jeune fille, alors que de mystérieuses fièvres s'emparent des habitantes du quartier. Ada est loin de se douter que Souleiman, pourtant parti en mer, est revenu…
Aide à la production : 40 000 €
Grand frère Tambour-Tam-Tam
Jean Odoutan (Bénin)
Long-métrage fiction, 90'
Production : Tabou-Tabac Films (Bénin) et 45 Rdlc (France)
Une histoire vraie qui devrait défrayer la chronique mais qui est passée sous silence parce que devenue banale, un classique ! Sous les cieux tropicaux, et plus particulièrement dans certaines contrées du continent noir, la vindicte populaire est devenue un sport local et plébiscité. "On braise !" en toute impunité. Ils s'appellent Elysée, Concorde, Placide et Aimé. Bifurquent entre bambins et adolescents. Et incarnent ceux qu'on appelle vulgairement "les enfants de la rue". Musiciens hors pair, ils font l'aumône pour subvenir à leur pitance. Et dans les pires moments, ils s'abandonnent à l'ode de la débrouillardise et chourent. Au "Carrefour des cinq continents", situé au milieu du plus grand marché de l'Afrique occidentale, le marché Dantokpa à Cotonou au Bénin, un marché fréquenté par tous les représentants de la Planète Terre, une vindicte populaire a lieu. Elysée, approximativement 12 ans, comme d'habitude, a volé une tomate. Mais ce jour, la malchance le frappe. La frêle vendeuse de tomates en détail est fatiguée de se faire dépouiller par ces sales lascars de la rue. Ces renégats d'un autre monde qui l'empêchent de sortir du tunnel et d'humer un brin d'air frais. Alors, il faut le braiser. Avec la complicité de ses collègues vendeuses de bouffe et de tout au coin de la rue, elle va déverser sa maigre économie sur un jerrican d'essence, quelques pneus et une boîte d'allumette. Le gamin est alors enroulé dans les pneus, puis on déverse l'essence sur lui et une bûchette d'allumette va faire le reste !?
Dans le film, on démarre avec ce "folklore", mais une main masculine bienveillante saisira la main féminine punitive pour l'empêcher de commettre l'irréparable ! Cette main s'appelle l'Aïeul-mains propres. Ici, par le biais de chapitres charpentés en comédie musicale, se raconte la vie de chacun de ces quatre bambins jusqu'à la descente aux enfers, des trajectoires brisées ! Des bambins qui étaient appelés à devenir de grandes figures emblématiques, mais qui ont été frappés par le mauvais sort : la disparition d'un des piliers de la famille, le père. Des pères terrassés par des fléaux qui minent l'Afrique subsaharienne. Cette absence de père qui déclenche chez certains la perte du repère et qui les incite à avoir de grosses ambitions : partir loin de la misère et revenir faire le paon. Et pour partir, il faut de l'argent. Et pour trouver l'argent, il faut travailler. Et comme il n'y a plus du tout de travail, il faut jongler, voler ou exploiter ses talents d'artistes. Elysée, Concorde, Placide et Aimé ont choisi d'être des musiciens de rue. Des musiciens qui vont amasser la fortune nécessaire pour rejoindre les petits copains aux portes du Sahara, franchir le vaste Désert, traverser la Méditerranée et assouvir le summum du rêve pour bon nombre de jeunes du continent noir : devenir Grand frère Tambour-Tam-Tam. Un ancien de leur quartier populaire qui a réussi sa vie en France et qui est revenu dans leur "panthéon de la joie", puis a construit une belle villa avec piscine.
Mais ce qu'ignorent tous ces jeunes, c'est que cette pseudo référence, n'était pas mieux nantie qu'eux dans le pays du colonisateur. A force de trimer en France, il est mort de solitude dans une chambre de bonne, incognito. La vindicte populaire sur un bambin de 12 ans aura-t-elle lieu ?
Aide à la production : 50 000 €
Weldi
Mohamed Ben Attia (Tunisie)
Long-métrage fiction, 90'
Aide à la production : 40 000 €
Production : Nomadis Images (Tunisie)
RIADH et NAZLI ont bientôt la soixantaine et un fils unique, SAMI qui prépare son bac. Ses crises répétées de migraine inquiètent ses parents qui l'emmènent voir des spécialistes puis un psychiatre. SAMI semble aller mieux. En même temps, RIADH cariste au port de Radès, sort bientôt à la retraite. Un changement dans la vie du couple qui n'arrange en rien leurs finances. Un jour, SAMI disparait. Un message Facebook assez vague expliquera par la suite que l'adolescent a décidé de rejoindre des amis en Syrie. La nouvelle bouleverse RIADH. Dans un premier temps il se perd dans des initiatives absurdes pour décider en fin de compte de partir retrouver son fils. Son voyage le conduit à Karkemish en Turquie. Ce voyage initiatique le mènera à abandonner cette idée et à retourner chez lui sans même l'avoir vu.
Aide à la production : 40 000 €
Saint inconnu
Alaa Eddine Aljem (Maroc)
Long-métrage fiction, 90'
Production : Le moindre geste (Maroc)
Amine, un jeune homme d'une vingtaine d'années a tenté le coup de sa vie, un cambriolage duquel il a pu tirer une sacrée somme d'argent. Parti en fuite après son coup réussi, il se fait poursuivre par la gendarmerie jusqu'au fin fond des collines désertiques. Ayant pris de l'avance sur les gendarmes, il s'arrête pour se rendre compte du fait qu'il est au milieu de nulle part et qu'il n'y a point de possibles issus pour lui. Il s'en va alors à pied avec son sac rempli d'argent, monte jusqu'au sommet de la colline la plus proche et décide d'y enterrer son butin. Les voitures des gendarmes se faisant de plus en plus proches, il décide de camoufler, et en même temps, de marquer le lieu où l'argent est caché. C'est là qu'il déguise le trou creusé en une modeste tombe, en faisant le contour avec des petites pierres, et en posant une autre plus grande dressée à l'endroit de la tête. D'une craie il écrit dessus, "Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons". Amine descend en courant à la voiture et attend tranquillement les gendarmes qui l'arrêtent. Plusieurs années plus tard, à sa sortie de prison, il retourne sur ses pas chercher son argent enterré. A sa grande stupeur, en arrivant à la fin de la piste rocailleuse au pied de la colline où il a enterré l'argent, il trouve un marabout dressé à son sommet. Une plaque indique "le Marabout du saint inconnu". Un saint dont on ignore le nom qui vivait dans la région et qui avait l'habitude de prendre refuge au sommet des collines pour contempler l'horizon. Les gens cherchaient sa tombe depuis des décennies en vain. Plusieurs personnes viennent se recueillir aux portes du nouveau marabout fraîchement érigé. Un village s'est même construit à ses pieds et vit de l'activité générée par les pèlerins et visiteurs du Marabout. Amine s'installe alors au village du saint inconnu décidé à récupérer son argent…
Aide à la production : 50 000 €
Volubilis
Fawzi Bensaïdi (Maroc)
Long-métrage fiction, 107'
Production : Barney Production (France)
Abdelkader est fou amoureux de Malika…Malika est folle amoureuse d'Abdelkader… Ils habitent un nouveau quartier dans la périphérie de la ville de Meknès, au Maroc. Il est vigile, elle est bonne. Malika est introvertie, tendre, calme, réfléchie et optimiste. Abdelkader est orgueilleux, conservateur, peut-être un peu brutal, irréfléchi et colérique. Mais il n'a toujours cherché qu'à faire le bien autour de lui. Fidèle et sérieux dans son travail, il est aussi d'une tendre bienveillance envers Malika. Leurs rêves sont simples, romantiques, comme des millions de jeunes couples dans le monde. Mais un jour, Abdelkader va vivre un épisode d'une grande violence et dont l'humiliation va chambouler son destin.
Vent du Nord
Walid Mattar (Tunisie)
Long-métrage fiction, 90'
Production : Barney Production (France)
Nord de la France. L'usine d'Hervé est délocalisée. Il est le seul ouvrier à s'y résigner car il poursuit un autre destin : devenir pêcheur et transmettre cette passion à son fils.
Banlieue de Tunis. L'usine est relocalisée. Foued, au chômage, pense y trouver le moyen de soigner sa mère, et surtout de séduire la fille qu'il aime. Les trajectoires de Hervé et Foued se ressemblent et se répondent.
Aide à la finition : 10 000 €
Photo : de gauche à droite, Rithy Panh, président de la commission cinéma, Mati Diop, réalisatrice de "La prochaine fois, le feu" et Nadia Kounda, actrice principale du film "Volubilis" de Faouzi Bensaïdi.
Crédit : DR
Ratovoarivony Haminiaina (Madagascar)
Court-métrage - fiction, 20'
Production : Amy Productions (Madagascar)
Les mains frêles de Solo serrent une urne contre sa poitrine. A la demande de son défunt compagnon, il rentre à Madagascar pour remettre les cendres de son partenaire au père de ce dernier. Un beau-père malgache traditionaliste et conservateur qu'il n'a jamais rencontré et qui ne souhaite pas sa venue.
Aide à la production : 10 000 €
Le cadeau
Latifa Doghri (Tunisie)
Court-métrage - fiction, 20'
Production : Sindbad Production (Tunisie)
A l'occasion de son premier anniversaire de mariage, une jeune femme, Myriam, réservée et voilée, éducatrice dans un jardin d'enfants, décide de recoudre son hymen et d'offrir de nouveau sa virginité à son mari Sabri, chauffeur de taxi. Son geste naïf et désespéré conduira paradoxalement à une prise de conscience libératrice…
Aide à la production : 10 000 €
Souvenir inoubliable d'un ami
Wissam Charaf (Liban)
Court-métrage - fiction, 30'
Production : Aurora films (France)
Au Liban, Chadi, un garçon de 13 ans, premier de sa classe, découvre qu'il peut monnayer son talent… Si ce n'est pas encore pour de l'argent, ce sera pour gagner l'intérêt de la jolie Raya à qui il n'ose pas parler.
Aide à la production : 10 000 €
La prochaine fois, le feu
Mati Diop (Sénégal)
Long-métrage fiction, 100'
Production : Cinékap (Sénégal)
Une banlieue populaire de Dakar s'étend sur le bord de l'Atlantique, dominée par une tour futuriste dont l'inauguration est imminente. Sans salaires depuis des mois, les ouvriers du chantier décident de quitter le pays pour un destin meilleur et périssent en mer. Parmi eux, Souleiman, l'amant d'Ada, promise à un autre. Quelques jours plus tard, un incendie dévaste le mariage de la jeune fille, alors que de mystérieuses fièvres s'emparent des habitantes du quartier. Ada est loin de se douter que Souleiman, pourtant parti en mer, est revenu…
Aide à la production : 40 000 €
Grand frère Tambour-Tam-Tam
Jean Odoutan (Bénin)
Long-métrage fiction, 90'
Production : Tabou-Tabac Films (Bénin) et 45 Rdlc (France)
Une histoire vraie qui devrait défrayer la chronique mais qui est passée sous silence parce que devenue banale, un classique ! Sous les cieux tropicaux, et plus particulièrement dans certaines contrées du continent noir, la vindicte populaire est devenue un sport local et plébiscité. "On braise !" en toute impunité. Ils s'appellent Elysée, Concorde, Placide et Aimé. Bifurquent entre bambins et adolescents. Et incarnent ceux qu'on appelle vulgairement "les enfants de la rue". Musiciens hors pair, ils font l'aumône pour subvenir à leur pitance. Et dans les pires moments, ils s'abandonnent à l'ode de la débrouillardise et chourent. Au "Carrefour des cinq continents", situé au milieu du plus grand marché de l'Afrique occidentale, le marché Dantokpa à Cotonou au Bénin, un marché fréquenté par tous les représentants de la Planète Terre, une vindicte populaire a lieu. Elysée, approximativement 12 ans, comme d'habitude, a volé une tomate. Mais ce jour, la malchance le frappe. La frêle vendeuse de tomates en détail est fatiguée de se faire dépouiller par ces sales lascars de la rue. Ces renégats d'un autre monde qui l'empêchent de sortir du tunnel et d'humer un brin d'air frais. Alors, il faut le braiser. Avec la complicité de ses collègues vendeuses de bouffe et de tout au coin de la rue, elle va déverser sa maigre économie sur un jerrican d'essence, quelques pneus et une boîte d'allumette. Le gamin est alors enroulé dans les pneus, puis on déverse l'essence sur lui et une bûchette d'allumette va faire le reste !?
Dans le film, on démarre avec ce "folklore", mais une main masculine bienveillante saisira la main féminine punitive pour l'empêcher de commettre l'irréparable ! Cette main s'appelle l'Aïeul-mains propres. Ici, par le biais de chapitres charpentés en comédie musicale, se raconte la vie de chacun de ces quatre bambins jusqu'à la descente aux enfers, des trajectoires brisées ! Des bambins qui étaient appelés à devenir de grandes figures emblématiques, mais qui ont été frappés par le mauvais sort : la disparition d'un des piliers de la famille, le père. Des pères terrassés par des fléaux qui minent l'Afrique subsaharienne. Cette absence de père qui déclenche chez certains la perte du repère et qui les incite à avoir de grosses ambitions : partir loin de la misère et revenir faire le paon. Et pour partir, il faut de l'argent. Et pour trouver l'argent, il faut travailler. Et comme il n'y a plus du tout de travail, il faut jongler, voler ou exploiter ses talents d'artistes. Elysée, Concorde, Placide et Aimé ont choisi d'être des musiciens de rue. Des musiciens qui vont amasser la fortune nécessaire pour rejoindre les petits copains aux portes du Sahara, franchir le vaste Désert, traverser la Méditerranée et assouvir le summum du rêve pour bon nombre de jeunes du continent noir : devenir Grand frère Tambour-Tam-Tam. Un ancien de leur quartier populaire qui a réussi sa vie en France et qui est revenu dans leur "panthéon de la joie", puis a construit une belle villa avec piscine.
Mais ce qu'ignorent tous ces jeunes, c'est que cette pseudo référence, n'était pas mieux nantie qu'eux dans le pays du colonisateur. A force de trimer en France, il est mort de solitude dans une chambre de bonne, incognito. La vindicte populaire sur un bambin de 12 ans aura-t-elle lieu ?
Aide à la production : 50 000 €
Weldi
Mohamed Ben Attia (Tunisie)
Long-métrage fiction, 90'
Aide à la production : 40 000 €
Production : Nomadis Images (Tunisie)
RIADH et NAZLI ont bientôt la soixantaine et un fils unique, SAMI qui prépare son bac. Ses crises répétées de migraine inquiètent ses parents qui l'emmènent voir des spécialistes puis un psychiatre. SAMI semble aller mieux. En même temps, RIADH cariste au port de Radès, sort bientôt à la retraite. Un changement dans la vie du couple qui n'arrange en rien leurs finances. Un jour, SAMI disparait. Un message Facebook assez vague expliquera par la suite que l'adolescent a décidé de rejoindre des amis en Syrie. La nouvelle bouleverse RIADH. Dans un premier temps il se perd dans des initiatives absurdes pour décider en fin de compte de partir retrouver son fils. Son voyage le conduit à Karkemish en Turquie. Ce voyage initiatique le mènera à abandonner cette idée et à retourner chez lui sans même l'avoir vu.
Aide à la production : 40 000 €
Saint inconnu
Alaa Eddine Aljem (Maroc)
Long-métrage fiction, 90'
Production : Le moindre geste (Maroc)
Amine, un jeune homme d'une vingtaine d'années a tenté le coup de sa vie, un cambriolage duquel il a pu tirer une sacrée somme d'argent. Parti en fuite après son coup réussi, il se fait poursuivre par la gendarmerie jusqu'au fin fond des collines désertiques. Ayant pris de l'avance sur les gendarmes, il s'arrête pour se rendre compte du fait qu'il est au milieu de nulle part et qu'il n'y a point de possibles issus pour lui. Il s'en va alors à pied avec son sac rempli d'argent, monte jusqu'au sommet de la colline la plus proche et décide d'y enterrer son butin. Les voitures des gendarmes se faisant de plus en plus proches, il décide de camoufler, et en même temps, de marquer le lieu où l'argent est caché. C'est là qu'il déguise le trou creusé en une modeste tombe, en faisant le contour avec des petites pierres, et en posant une autre plus grande dressée à l'endroit de la tête. D'une craie il écrit dessus, "Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons". Amine descend en courant à la voiture et attend tranquillement les gendarmes qui l'arrêtent. Plusieurs années plus tard, à sa sortie de prison, il retourne sur ses pas chercher son argent enterré. A sa grande stupeur, en arrivant à la fin de la piste rocailleuse au pied de la colline où il a enterré l'argent, il trouve un marabout dressé à son sommet. Une plaque indique "le Marabout du saint inconnu". Un saint dont on ignore le nom qui vivait dans la région et qui avait l'habitude de prendre refuge au sommet des collines pour contempler l'horizon. Les gens cherchaient sa tombe depuis des décennies en vain. Plusieurs personnes viennent se recueillir aux portes du nouveau marabout fraîchement érigé. Un village s'est même construit à ses pieds et vit de l'activité générée par les pèlerins et visiteurs du Marabout. Amine s'installe alors au village du saint inconnu décidé à récupérer son argent…
Aide à la production : 50 000 €
Volubilis
Fawzi Bensaïdi (Maroc)
Long-métrage fiction, 107'
Production : Barney Production (France)
Abdelkader est fou amoureux de Malika…Malika est folle amoureuse d'Abdelkader… Ils habitent un nouveau quartier dans la périphérie de la ville de Meknès, au Maroc. Il est vigile, elle est bonne. Malika est introvertie, tendre, calme, réfléchie et optimiste. Abdelkader est orgueilleux, conservateur, peut-être un peu brutal, irréfléchi et colérique. Mais il n'a toujours cherché qu'à faire le bien autour de lui. Fidèle et sérieux dans son travail, il est aussi d'une tendre bienveillance envers Malika. Leurs rêves sont simples, romantiques, comme des millions de jeunes couples dans le monde. Mais un jour, Abdelkader va vivre un épisode d'une grande violence et dont l'humiliation va chambouler son destin.
Vent du Nord
Walid Mattar (Tunisie)
Long-métrage fiction, 90'
Production : Barney Production (France)
Nord de la France. L'usine d'Hervé est délocalisée. Il est le seul ouvrier à s'y résigner car il poursuit un autre destin : devenir pêcheur et transmettre cette passion à son fils.
Banlieue de Tunis. L'usine est relocalisée. Foued, au chômage, pense y trouver le moyen de soigner sa mère, et surtout de séduire la fille qu'il aime. Les trajectoires de Hervé et Foued se ressemblent et se répondent.
Aide à la finition : 10 000 €
Photo : de gauche à droite, Rithy Panh, président de la commission cinéma, Mati Diop, réalisatrice de "La prochaine fois, le feu" et Nadia Kounda, actrice principale du film "Volubilis" de Faouzi Bensaïdi.
Crédit : DR