Le Fonds Image de la Francophonie aide trois séries, huit documentaires et un téléfilm
Lors de la première commission audiovisuelle 2016 tenue du 11 au 13 avril dernier, le Fonds de l’OIF a retenu douze projets, donc « Exil » de Rithy Panh, qui figure dans la sélection du Festival de Cannes.
AIDES A LA PRODUCTION
Exil
Ecrit et réalisé par Rithy Panh (Cambodge)
Documentaire, 90’
Production : Bophana (Cambodge)
Aide accordée : 20 000 €
L'exil, c'est l'absence. L'absence en creux. Ce "pays où l'on n'arrive jamais" (titre d’un roman d’André Dhôtel ) et que l'on porte en soi. C'est comme ces empreintes de pied du Bouddha, sculptées en creux dans la pierre des temples à Angkor ou à Ceylan. Une marque, une trace indélébile qui suggère et porte en soi une histoire qui nous dépasse et nous habite. Depuis un moment, l'exil n'est plus ailleurs. Il est là, à l'intérieur de moi.
Est-ce une forme de traumatisme ou une forme de survie ? Décidément, je n'aime pas le mot « traumatisme ». Rupture, bannissement et renaissance. Cest ma vie. Je suis un exilé. C'est ma force et ma douleur. Je suis de nulle part et de partout. Je suis destiné à l'errance... « L'exil est une longue insomnie. »
Le film « Exil » sera projeté à Cannes le 13 mai, lors de deux séances spéciales à 13 h et 17 h 30.
Ma ville intime
Ecrit et réalisé par Alaa Eddine Aljem et Francesca Duca (Maroc/Italie)
Documentaire, 60’
Production : Le Moindre Geste (Maroc)
Aide accordée : 14 000 €
Une Italienne s’installe au Maroc et décrit au quotidien son intégration dans un pays qui fait peur à ses parents et ses amis. Derrière la caméra, son compagnon, Alaa Eddine Aljem : « J’ai rencontré Francesca Duca durant mes études de cinéma à l’INSAS à Bruxelles. A l’époque, nous étions les seuls à être entrés directement en Master réalisation. Elle avait produit mon film de fin d’études et depuis nous n’avons cessé de travailler ensemble. En parfait binôme dans la vie comme dans le travail, en 2011, on décide d’ouvrir une société de production au Maroc, qui produirait essentiellement ce que les autres ne veulent pas produire, du documentaire de création et des court-métrages. Francesca et moi décidons alors de s’installer au Maroc, mon pays natal. Au moment d’annoncer cette décision à son entourage, Francesca se retrouve face à des craintes et des angoisses auxquels elle n’avait jamais pensé. Des suspicions sur moi, homme arabo-musulman, qui serait susceptible de changer radicalement une fois vivant dans mon pays d’origine. Et puis de la peur de cette société que beaucoup de ses proches ne connaissent que par le biais des différents articles et reportages sur les incalculables problèmes des sociétés arabes...
Sidi Chamharouch
Ecrit et réalisé par Souad Kettani (Maroc)
Documentaire, 50’
Production : Agora Films (Maroc)
Aide accordée : 20 000 €
Un saint guérisseur qui attire des milliers de pèlerins chaque année.
Sidi Chamharouch, le roi des djinns, a le pouvoir de chasser les mauvais esprits qui tourmentent les corps et les âmes. Son sanctuaire se situe à l’intérieur d’un rocher blanc, dans le Haut-Atlas marocain. Les pèlerins viennent s’y soigner. Ils séjournent ici entre quelques jours et de longues années. Le film de Souad Kettani propose une façon d’aborder la question de la maladie mentale au Maroc et, plus largement, dans les pays du Maghreb. Comment se rejoignent, à travers elle, Islam et animisme ?
A la recherche du vinyle d’ébène
Ecrit et réalisé par Rufin Mbou Mikima (Congo)
Documentaire, 52’
Production : Inzo Ya Bizizi (Congo)
Aide accordée : 10 000 €
Un « road-movie » sur les pas d’un disquaire français qui part dénicher de vieux disques vinyles au pays de la Rumba, entre Congo-Brazzaville et RDC.
A la recherche du vinyle d’ébène raconte les aventures de Aidan Craik, disquaire du Havre qui vient régulièrement en Afrique pister et acheter des vinyles des musiques des années 70. Le film nous permet de découvrir un pan de l’histoire de la musique congolaise et africaine mais aussi celle liée à ces deux pays.
Février noir
Ecrit et réalisé par Selven Naidu (Maurice)
Documentaire, 52’
Production : Making Movies (Maurice)
Aide accordée : 20 000 €
Retour sur la mort tragique du chanteur Kaya, inventeur du rythme « Seggae », mort en garde-à-vue après son arrestation en 1969 à l’issue d’un concert en faveur de la dépénalisation du cannabis.
Champion de la réconciliation des communautés de l’île Maurice, Kaya transcendait, dans ses chansons, une identité mauricienne qui s’élevait au dessus des clivages. Mais celui qui chantait la non-violence est mort dans une cellule obscure. Et il n’est pas étonnant que cette mort ait provoqué la colère des quartiers pauvres des villes mauriciennes où il avait une grande audience. Les émeutes de février 1999 ont eu l’effet d’un cyclone. Elles ont déséquilibré une île Maurice où la coexistence des communautés n’est pas si pacifique qu’elle en a l’air. Après la mort de Kaya et les émeutes, les problèmes demeurent et le malaise social n’a pas disparu. Les communautés s’épient, le prolétariat souffre et les jeunes des cités n’ont toujours pas d’avenir… « Février noir » raconte tout cela. Ni une enquête policière, ni un pamphlet révolutionnaire, encore moins un exercice d’analyse sociologique, le film relate les faits, laisse parler les gens, pose quelques questions et met en lumière certains mécanismes pervers. « Février noir » est un effort de mémoire. Il tente d’ouvrir une réflexion sur l’avenir, après l’explosion sociale.
Première année
Ecrit et réalisé par Zakia Tahiri (Maroc)
Documentaire, 75’
Production : Made in Morocco (Maroc)
Aide accordée : 15 000 €
La première année d’enseignement d’une jeune institutrice dans un village de l’Atlas marocain.
Farah, 23 ans, débute sa carrière d’enseignante. Elle a été affectée dans un village reculé de l’Atlas, loin de tout. Elle découvre des enfants, une région, une façon de vivre. Elle se pose des questions sur son métier, sa formation. Elle apprend à aimer un métier qu’elle n’a pas choisi.
Les bandes à pied en Haïti
Ecrit et réalisé par Arnold Antonin (Haïti) et Yves Billon (France)
Documentaire, 52’
Music Lab Prod. (Haïti)
Aide accordée : 10 000 €
En Haïti, les “bann a pye” (littéralement “bandes à pied”), troupes de musiciens déambulatoires, sont au carrefour des problématiques quotidiennes d’ordre politique, économique, culturel, artistique et social. Il en découle une originalité, celle d’être à la fois un phénomène social, une pratique musicale populaire et un des derniers éléments patrimoniaux du Carnaval haïtien. Les bandes à pied sont essentielles à la cohésion sociale des quartiers et aux enjeux politiques nationaux, parce qu’à travers leurs performances et leurs musiques envoûtantes, elles dévoilent les difficultés et la réalité sociale, tout en proposant des alternatives.
Toile d’araignée
Réalisation : Abdelhaï Laraki (Maroc)
Téléfilm, 90’
Production : A2L (Maroc)
Aide accordée : 20 000 €
Une jeune fille sérieuse mais naïve se fait piéger par l’intermédiaire d’un site de rencontres.
“Toile d’Araignée” raconte les méfaits potentiels d’Internet sur la jeunesse et plus généralement sur les personnes vulnérables. C'est l’histoire de NADIA, abusée par un homme pervers et grand manipulateur (Hamza), qu'elle a rencontré sur internet et dont elle est tombée amoureuse en chattant avec lui pendant des semaines, à l'insu de ses parents. Parallèlement Mehdi et Abbas les deux inspecteurs de la brigade criminelle enquêtent sur l’assassinat d’un certain Mjid, proxénète et dealer, retrouvé mort dans son appartement.
Moziki
Réalisation : Clarisse Muvuba (RDC)
Série de fiction 10 x 26’
Production : Clarimages (RDC)
Aide accordée : 30 000 €
A Kinshasa, Anne-Marie quitte son mari, homme politique très riche et très infidèle. Avec sa fille adolescente, elle s’installe dans un quartier populaire et partage une cour commune avec plusieurs voisines : Josepha, femme au foyer, Mère Dara, veuve, Kassandra, étudiante… Anne-Marie décide de créer un parti politique pour défendre la cause des femmes et affronter son mari lors des prochaines élections.
Vingt-et-un
Scénarios : Yehni Djidji et Marina Niava. Réalisation : Marina Niava (Côte d’Ivoire)
Série de fiction, 13 x 26’
Production : Côte Ouest Audiovisuel
Aide accordée : 30 000 €
Vingt-et-un ans : l’âge de la majorité en Côte d’Ivoire. A cet âge, Aleka a été témoin de l’assassinat de son père. Elle vit désormais avec sa mère et supporte de plus en plus mal que celle-ci dilapide l’argent de son père et entretienne un jeune voyou devenu gigolo.
Sur le ton du drame noir, « 21 » mêle enquête, romance et récit d’initiation, à travers l’histoire de la belle Aleka Goffry qui, au soir de ses 21 ans, se retrouve menottée dans le bureau du procureur et accusée de tentative de meurtre. La jeune femme entame le récit des faits qui l’ont menée à ce point de non-retour : la mort tragique de son père, les intrigues de sa mère pour accaparer l’héritage, la relation entre celle-ci et le jeune gigolo Livane et comment Aleka elle-même a fini par en tomber amoureuse…ton du drame noir, « 21 » mêle enquête, romance et récit d’initiation à
Cash-cache
Scénario : Mohamed Khalif-Allah Soumahoro. Réalisation : Alex Ogou (Côte d’Ivoire)
Série de fiction, 13 x 26’
Production : RTI-Production (Radiodiffusion-Télévision Ivoirienne)
Aide accordée : 30 000 €
L’attaque d’une banque tourne à la prise d’otages. Le commando qui détient une dizaine de personnes refuse de négocier avec la police, sauf si l’on appelle l’inspecteur William Aziabou.
Une bande de cinq personnes braque une banque à Abidjan. Fait inhabituel : les braqueurs eux-même alertent la police qui rapplique aussitôt. Le simple braquage se transforme en prise d’otages. Les braqueurs accèdent aux coffres de la banque et Crash, l’un des meneurs, commence à les forcer afin de les vider de leur contenu. Au premier coup de fil de la police, les preneurs d’otages annoncent qu’ils n’acceptent qu’un seul interlocuteur : William Aziabou, dit « Inspecteur Willy ».
AIDE A LA FINITION
Pastorales électriques
Ecrit et réalisé par Ivan Boccara (Maroc)
Documentaire, 90’
Production : Les Films comme ça (Maroc)
Aide accordée : 7500 €
Une région reculée de l’atlas marocain où l’on commence à installer l’électricité.
Au dessus de la vallée de Wab Zaza, Lahcen et Fadma vivent d'élevage et de petite agriculture. Un vent de modernité souffle désormais sur le Moyen Atlas : l’électricité arrive, et elle coûte cher. Lahcen aimerait partir en ville pour gagner assez d’argent. Mais Fadma refuse. Pourquoi n’irait-il pas travailler sur les chantiers d’électrification de la montagne ? De cette façon, il pourrait rester sur le plateau et y gagner sa vie.
Lahcen part en quête de travail sur le plateau de Tassamert. Au gré des rencontres, il découvre que l’électricité ne freine pas l’exode. Tandis que la ligne électrique progresse vers le coeur de la montagne, ses habitants suivent le trajet inverse
pour migrer vers les villes.
"Pastorales électriques" a été soutenu par l'aide à l'écriture du Centre National du Cinéma en France. Il a bénéficié de l'aide au développement du CNC et de la Procirep. Il est coproduit par Lardux Films et Les films comme ça et soutenu par la chaîne 2M au Maroc et la chaîne locale TVM en France.
Exil
Ecrit et réalisé par Rithy Panh (Cambodge)
Documentaire, 90’
Production : Bophana (Cambodge)
Aide accordée : 20 000 €
L'exil, c'est l'absence. L'absence en creux. Ce "pays où l'on n'arrive jamais" (titre d’un roman d’André Dhôtel ) et que l'on porte en soi. C'est comme ces empreintes de pied du Bouddha, sculptées en creux dans la pierre des temples à Angkor ou à Ceylan. Une marque, une trace indélébile qui suggère et porte en soi une histoire qui nous dépasse et nous habite. Depuis un moment, l'exil n'est plus ailleurs. Il est là, à l'intérieur de moi.
Est-ce une forme de traumatisme ou une forme de survie ? Décidément, je n'aime pas le mot « traumatisme ». Rupture, bannissement et renaissance. Cest ma vie. Je suis un exilé. C'est ma force et ma douleur. Je suis de nulle part et de partout. Je suis destiné à l'errance... « L'exil est une longue insomnie. »
Le film « Exil » sera projeté à Cannes le 13 mai, lors de deux séances spéciales à 13 h et 17 h 30.
Ma ville intime
Ecrit et réalisé par Alaa Eddine Aljem et Francesca Duca (Maroc/Italie)
Documentaire, 60’
Production : Le Moindre Geste (Maroc)
Aide accordée : 14 000 €
Une Italienne s’installe au Maroc et décrit au quotidien son intégration dans un pays qui fait peur à ses parents et ses amis. Derrière la caméra, son compagnon, Alaa Eddine Aljem : « J’ai rencontré Francesca Duca durant mes études de cinéma à l’INSAS à Bruxelles. A l’époque, nous étions les seuls à être entrés directement en Master réalisation. Elle avait produit mon film de fin d’études et depuis nous n’avons cessé de travailler ensemble. En parfait binôme dans la vie comme dans le travail, en 2011, on décide d’ouvrir une société de production au Maroc, qui produirait essentiellement ce que les autres ne veulent pas produire, du documentaire de création et des court-métrages. Francesca et moi décidons alors de s’installer au Maroc, mon pays natal. Au moment d’annoncer cette décision à son entourage, Francesca se retrouve face à des craintes et des angoisses auxquels elle n’avait jamais pensé. Des suspicions sur moi, homme arabo-musulman, qui serait susceptible de changer radicalement une fois vivant dans mon pays d’origine. Et puis de la peur de cette société que beaucoup de ses proches ne connaissent que par le biais des différents articles et reportages sur les incalculables problèmes des sociétés arabes...
Sidi Chamharouch
Ecrit et réalisé par Souad Kettani (Maroc)
Documentaire, 50’
Production : Agora Films (Maroc)
Aide accordée : 20 000 €
Un saint guérisseur qui attire des milliers de pèlerins chaque année.
Sidi Chamharouch, le roi des djinns, a le pouvoir de chasser les mauvais esprits qui tourmentent les corps et les âmes. Son sanctuaire se situe à l’intérieur d’un rocher blanc, dans le Haut-Atlas marocain. Les pèlerins viennent s’y soigner. Ils séjournent ici entre quelques jours et de longues années. Le film de Souad Kettani propose une façon d’aborder la question de la maladie mentale au Maroc et, plus largement, dans les pays du Maghreb. Comment se rejoignent, à travers elle, Islam et animisme ?
A la recherche du vinyle d’ébène
Ecrit et réalisé par Rufin Mbou Mikima (Congo)
Documentaire, 52’
Production : Inzo Ya Bizizi (Congo)
Aide accordée : 10 000 €
Un « road-movie » sur les pas d’un disquaire français qui part dénicher de vieux disques vinyles au pays de la Rumba, entre Congo-Brazzaville et RDC.
A la recherche du vinyle d’ébène raconte les aventures de Aidan Craik, disquaire du Havre qui vient régulièrement en Afrique pister et acheter des vinyles des musiques des années 70. Le film nous permet de découvrir un pan de l’histoire de la musique congolaise et africaine mais aussi celle liée à ces deux pays.
Février noir
Ecrit et réalisé par Selven Naidu (Maurice)
Documentaire, 52’
Production : Making Movies (Maurice)
Aide accordée : 20 000 €
Retour sur la mort tragique du chanteur Kaya, inventeur du rythme « Seggae », mort en garde-à-vue après son arrestation en 1969 à l’issue d’un concert en faveur de la dépénalisation du cannabis.
Champion de la réconciliation des communautés de l’île Maurice, Kaya transcendait, dans ses chansons, une identité mauricienne qui s’élevait au dessus des clivages. Mais celui qui chantait la non-violence est mort dans une cellule obscure. Et il n’est pas étonnant que cette mort ait provoqué la colère des quartiers pauvres des villes mauriciennes où il avait une grande audience. Les émeutes de février 1999 ont eu l’effet d’un cyclone. Elles ont déséquilibré une île Maurice où la coexistence des communautés n’est pas si pacifique qu’elle en a l’air. Après la mort de Kaya et les émeutes, les problèmes demeurent et le malaise social n’a pas disparu. Les communautés s’épient, le prolétariat souffre et les jeunes des cités n’ont toujours pas d’avenir… « Février noir » raconte tout cela. Ni une enquête policière, ni un pamphlet révolutionnaire, encore moins un exercice d’analyse sociologique, le film relate les faits, laisse parler les gens, pose quelques questions et met en lumière certains mécanismes pervers. « Février noir » est un effort de mémoire. Il tente d’ouvrir une réflexion sur l’avenir, après l’explosion sociale.
Première année
Ecrit et réalisé par Zakia Tahiri (Maroc)
Documentaire, 75’
Production : Made in Morocco (Maroc)
Aide accordée : 15 000 €
La première année d’enseignement d’une jeune institutrice dans un village de l’Atlas marocain.
Farah, 23 ans, débute sa carrière d’enseignante. Elle a été affectée dans un village reculé de l’Atlas, loin de tout. Elle découvre des enfants, une région, une façon de vivre. Elle se pose des questions sur son métier, sa formation. Elle apprend à aimer un métier qu’elle n’a pas choisi.
Les bandes à pied en Haïti
Ecrit et réalisé par Arnold Antonin (Haïti) et Yves Billon (France)
Documentaire, 52’
Music Lab Prod. (Haïti)
Aide accordée : 10 000 €
En Haïti, les “bann a pye” (littéralement “bandes à pied”), troupes de musiciens déambulatoires, sont au carrefour des problématiques quotidiennes d’ordre politique, économique, culturel, artistique et social. Il en découle une originalité, celle d’être à la fois un phénomène social, une pratique musicale populaire et un des derniers éléments patrimoniaux du Carnaval haïtien. Les bandes à pied sont essentielles à la cohésion sociale des quartiers et aux enjeux politiques nationaux, parce qu’à travers leurs performances et leurs musiques envoûtantes, elles dévoilent les difficultés et la réalité sociale, tout en proposant des alternatives.
Toile d’araignée
Réalisation : Abdelhaï Laraki (Maroc)
Téléfilm, 90’
Production : A2L (Maroc)
Aide accordée : 20 000 €
Une jeune fille sérieuse mais naïve se fait piéger par l’intermédiaire d’un site de rencontres.
“Toile d’Araignée” raconte les méfaits potentiels d’Internet sur la jeunesse et plus généralement sur les personnes vulnérables. C'est l’histoire de NADIA, abusée par un homme pervers et grand manipulateur (Hamza), qu'elle a rencontré sur internet et dont elle est tombée amoureuse en chattant avec lui pendant des semaines, à l'insu de ses parents. Parallèlement Mehdi et Abbas les deux inspecteurs de la brigade criminelle enquêtent sur l’assassinat d’un certain Mjid, proxénète et dealer, retrouvé mort dans son appartement.
Moziki
Réalisation : Clarisse Muvuba (RDC)
Série de fiction 10 x 26’
Production : Clarimages (RDC)
Aide accordée : 30 000 €
A Kinshasa, Anne-Marie quitte son mari, homme politique très riche et très infidèle. Avec sa fille adolescente, elle s’installe dans un quartier populaire et partage une cour commune avec plusieurs voisines : Josepha, femme au foyer, Mère Dara, veuve, Kassandra, étudiante… Anne-Marie décide de créer un parti politique pour défendre la cause des femmes et affronter son mari lors des prochaines élections.
Vingt-et-un
Scénarios : Yehni Djidji et Marina Niava. Réalisation : Marina Niava (Côte d’Ivoire)
Série de fiction, 13 x 26’
Production : Côte Ouest Audiovisuel
Aide accordée : 30 000 €
Vingt-et-un ans : l’âge de la majorité en Côte d’Ivoire. A cet âge, Aleka a été témoin de l’assassinat de son père. Elle vit désormais avec sa mère et supporte de plus en plus mal que celle-ci dilapide l’argent de son père et entretienne un jeune voyou devenu gigolo.
Sur le ton du drame noir, « 21 » mêle enquête, romance et récit d’initiation, à travers l’histoire de la belle Aleka Goffry qui, au soir de ses 21 ans, se retrouve menottée dans le bureau du procureur et accusée de tentative de meurtre. La jeune femme entame le récit des faits qui l’ont menée à ce point de non-retour : la mort tragique de son père, les intrigues de sa mère pour accaparer l’héritage, la relation entre celle-ci et le jeune gigolo Livane et comment Aleka elle-même a fini par en tomber amoureuse…ton du drame noir, « 21 » mêle enquête, romance et récit d’initiation à
Cash-cache
Scénario : Mohamed Khalif-Allah Soumahoro. Réalisation : Alex Ogou (Côte d’Ivoire)
Série de fiction, 13 x 26’
Production : RTI-Production (Radiodiffusion-Télévision Ivoirienne)
Aide accordée : 30 000 €
L’attaque d’une banque tourne à la prise d’otages. Le commando qui détient une dizaine de personnes refuse de négocier avec la police, sauf si l’on appelle l’inspecteur William Aziabou.
Une bande de cinq personnes braque une banque à Abidjan. Fait inhabituel : les braqueurs eux-même alertent la police qui rapplique aussitôt. Le simple braquage se transforme en prise d’otages. Les braqueurs accèdent aux coffres de la banque et Crash, l’un des meneurs, commence à les forcer afin de les vider de leur contenu. Au premier coup de fil de la police, les preneurs d’otages annoncent qu’ils n’acceptent qu’un seul interlocuteur : William Aziabou, dit « Inspecteur Willy ».
AIDE A LA FINITION
Pastorales électriques
Ecrit et réalisé par Ivan Boccara (Maroc)
Documentaire, 90’
Production : Les Films comme ça (Maroc)
Aide accordée : 7500 €
Une région reculée de l’atlas marocain où l’on commence à installer l’électricité.
Au dessus de la vallée de Wab Zaza, Lahcen et Fadma vivent d'élevage et de petite agriculture. Un vent de modernité souffle désormais sur le Moyen Atlas : l’électricité arrive, et elle coûte cher. Lahcen aimerait partir en ville pour gagner assez d’argent. Mais Fadma refuse. Pourquoi n’irait-il pas travailler sur les chantiers d’électrification de la montagne ? De cette façon, il pourrait rester sur le plateau et y gagner sa vie.
Lahcen part en quête de travail sur le plateau de Tassamert. Au gré des rencontres, il découvre que l’électricité ne freine pas l’exode. Tandis que la ligne électrique progresse vers le coeur de la montagne, ses habitants suivent le trajet inverse
pour migrer vers les villes.
"Pastorales électriques" a été soutenu par l'aide à l'écriture du Centre National du Cinéma en France. Il a bénéficié de l'aide au développement du CNC et de la Procirep. Il est coproduit par Lardux Films et Les films comme ça et soutenu par la chaîne 2M au Maroc et la chaîne locale TVM en France.