Le Festival Eurafriclap de Cinéma jette des regards croisés sur les migrations
Pour sa 5e édition, la "Semaine Eurafricaine du Cinéma" a mis l'accent sur les les migrations
Du 10 au 16 juin à Paris, la semaine eurafricaine au cinéma a été l'occasion de découvrir 23 films (documentaires, fictions et animations) venus de 17 pays africains, européens et même une production américaine. Cette année, le festival a mis en avant les regards sur les migrations : "Les différentes facettes de la migration ont inspiré de nombreux réalisateurs. Grâce à l'image, ils interpellent le spectateur comme citoyen européen et habitant du monde, nous mettent à l'épreuve de l'altérité, œuvrant ainsi à un nouvel humanisme" selon Claude Nagnouma Fischer-Herzog, directrice du festival et présidente d'Eurafriclap qui organise l'événement.
Regards croisés
Une programmation qui fait donc intervenir les deux rives de la Méditerranée, voire plus, afin de mieux comprendre ce qui pousse les hommes à migrer : "Avec ses "Regards croisés sur les migrations", elle interpelle les phénomènes migratoires internes qui bouleversent les équilibres géopolitiques, économiques, de l'Afrique mais aussi les migrations extérieures qui touchent le cœur de l'Europe", explique Michel Amarger, membre du comité de sélection du festival. Une Europe où les migrants ont bien du mal à trouver leur place, rappelle la directrice du festival : "Au déracinement de ces personnes vient s'ajouter l'humiliation. En effet, le racisme et l'égoïsme, les réactions de rejet des Européens qui demandent de nouveaux murs aux frontières, sont extrêmement violents".
Intégration ?
Les productions du sud de l'Europe donnent à voir un éclairage sur des pays exposés à cette immigration : "l'accroissement des flux d'immigrés illégaux motive des documentaires à vif en Serbie (Desinacija Serbistan), tandis que des fictions en Hongrie (Le Citoyen Azallampolgar) posent le problème de l'intégration des immigrés et leur adaptation dans le pays d'accueil", pour Michel Amarger. Le problème de l'intégration se pose également en Afrique et plus exactement au Maroc comme le montre le film documentaire "Bidun hawiya (Sans identité)" de Nayat Ahmed Abdesalam. Avec des productions venues de Belgique, Côte d'Ivoire, Tunisie, Israël, Mali et bien d'autres pays, la diversité des regards permettra aux spectateurs d'avoir une autre appréhension des phénomènes migratoires.
Regards croisés
Une programmation qui fait donc intervenir les deux rives de la Méditerranée, voire plus, afin de mieux comprendre ce qui pousse les hommes à migrer : "Avec ses "Regards croisés sur les migrations", elle interpelle les phénomènes migratoires internes qui bouleversent les équilibres géopolitiques, économiques, de l'Afrique mais aussi les migrations extérieures qui touchent le cœur de l'Europe", explique Michel Amarger, membre du comité de sélection du festival. Une Europe où les migrants ont bien du mal à trouver leur place, rappelle la directrice du festival : "Au déracinement de ces personnes vient s'ajouter l'humiliation. En effet, le racisme et l'égoïsme, les réactions de rejet des Européens qui demandent de nouveaux murs aux frontières, sont extrêmement violents".
Intégration ?
Les productions du sud de l'Europe donnent à voir un éclairage sur des pays exposés à cette immigration : "l'accroissement des flux d'immigrés illégaux motive des documentaires à vif en Serbie (Desinacija Serbistan), tandis que des fictions en Hongrie (Le Citoyen Azallampolgar) posent le problème de l'intégration des immigrés et leur adaptation dans le pays d'accueil", pour Michel Amarger. Le problème de l'intégration se pose également en Afrique et plus exactement au Maroc comme le montre le film documentaire "Bidun hawiya (Sans identité)" de Nayat Ahmed Abdesalam. Avec des productions venues de Belgique, Côte d'Ivoire, Tunisie, Israël, Mali et bien d'autres pays, la diversité des regards permettra aux spectateurs d'avoir une autre appréhension des phénomènes migratoires.