Le Caire se tourne enfin vers l’Afrique
35ème Festival International du Caire - CIFF 2012 (27 novembre - 6 décembre 2012)
Le 35ème Festival International du Caire s’est tenu du 27 novembre au 6 décembre dernier, dans un contexte très particulier. Au moment où les professionnels célébraient le septième art dans les salles de l’Opéra, pas très loin de là, la Place Tahrir (Place de la Liberté) vivait au rythme des discours et des appels de contestation contre le président Mohamad Morsi. Le hasard qui a voulu que le politique empiète sur le cinématographique a eu des incidences que tout un chacun pouvait facilement remarquer pendant le déroulement du festival.
Le poids du politique
Dans son discours d’ouverture, Izzat Abou Ouf, président du festival International du Caire, déclarait que son équipe a réussi son pari : le festival se tient contre les vents et marées qui ballotent l’Égypte. Cette satisfaction est bien compréhensible, quant on pense à l’année dernière lorsque le festival a dû être annulé, à cause de l’instabilité que vivait le pays. Cette année, alors que le pays n’est pas moins instable qu’il ne l’était il y a un an, le festival a lieu dans une atmosphère extrêmement tendue. Des professionnels ont même boycotté la manifestation, en l’occurrence l’équipe de El-sheta elli-fat (L’Hiver du mécontentement) d’Ibrahim El Batout qui était pourtant le film d’ouverture.
Le contexte politique où le peuple est amené à se prononcer sur la nouvelle constitution a pesé de tout son poids sur le festival. En effet, celui-ci se tient au moment où le pays connait l’évènement le plus important depuis le soulèvement qui a abouti à la chute de Hosni Moubarak en janvier 2011. Il s’agit en l’occurrence de l’adoption d’une nouvelle constitution. Or, ceci est d’une si grande importance que le pays semble divisé en deux camps : les opposants au projet Morsi d’une part et défenseurs de l’orientation islamiste que celui-ci veut donner à la politique égyptienne d’une autre part. Les premiers étaient depuis des jours à la place du Tahrir réclamant la révision des décisions présidentielles ; les autres se préparaient à tenir une contremanifestation pour soutenir leur chef de file.
Le festival ouvrait au moment où un pic de la confrontation était annoncé entre partisans et opposants. Alors que la programmation était goupillée, une première manœuvre de la direction du festival était de reporter le festival d’une journée. À cause du décalage que ceci a engendré, il fallait donc faire particulièrement attention à trouver la bonne salle, pour voir le bon film. En dehors de cela, force est de croire que le festival s’est tenu dans les normes. Heureusement, aucun incident n’a entravé le déroulement des projections et des différentes activités. Hormis les réceptions nocturnes et les soirées dansantes qui ne pouvaient pas avoir le goût d’antan. Certains invités internationaux ont préféré rejoindre les manifestants dans la place Tahrir et se mêler au peuple, au risque de se faire bousculer un peu ou au pire se faire piquer un portefeuille. Mais, même dans ce genre de situation, l’euphorie du moment permettait de prendre les choses avec humour.
Un festival miroir
Il était attendu que le festival soit à l’écoute des événements. Cela transparait évidemment dans le programme officiel. Outre les sections traditionnelles (compétitions internationales et arabes), on a vu apparaitre de nouvelles sections en rapport direct avec les changements en Égypte et dans la région. Ainsi, une compétition internationale a été dédiée aux films des droits de l’homme. Les films y sont symboliquement récompensés par « Le Prix de la Place Tahrir », rien de moins. C’est le film polonais Rose de Wojciech Smarzowski qui a été couronné.
Dans les sections parallèles, deux sections thématiques sont organisées en guise de réponses au processus de changement en marche. La première offre un éclairage sur le « printemps arabe », d’où son titre : « Les révolutions arabes à travers le cinéma ». La part du lion de cette section est allée à l’Égypte avec trois titres : Bonjour Le Caire de l’Algérienne Souheila Battou, Reporting... A Revolution de Bassam Mortada, La Route vers Tahrir Square de Amr Abdel Ghany. Le Tunisien Karim Yaakoubi a participé avec un film au titre très évocateur qui relaye la voix de la révolution tunisienne : Les Contes de la révolution (Revolution Talks). On notera la présence très symptomatique d’un film sur un émirat qui a connu de violents émeutes en 2011 et une grande manifestation de 100.000 personnes (8% de la population) : Bahreïn, le pays interdit de la Française Stéphanie Lamorré.
L’autre section thématique, « Tolérance et intolérance dans le cinéma » met l’accent sur le rapport entre le religieux et l’artistique ; une relation très à propos par les temps qui courent. Outre, Au-delà des collines du Roumain Kristian Miunju et Heart of the Beholder de l’Américain Ken Tipton, le public pouvait redécouvrir un classique du cinéma arabe et mondial. Il s’agit du film Le Message, une grande épopée sur la naissance de l’Islam par feu le cinéaste syrien Mustapha Akkad, long métrage réalisé en 1975.
Place à l’Afrique
Après le profond choc qui a réveillé la société égyptienne, il fallait bien que la boussole des Pharaons soit réglée. Pendant longtemps, les Égyptiens ont un peu trop regardé vers l’Arabie (le Moyen Orient et le Golf) et un peu moins aux origines géographiques, ethniques et surtout culturelles qui remonte aux sources du Nil, c’est-à-dire tout simplement vers son âme africaine. Dans cet état d’esprit, le programme du 35ème Festival International du Film du Caire a fait une place d’honneur au continent noir et à son cinéma. Cela parait encore timide, mais il vaut mieux tard que jamais.
Une sélection de films de l’Afrique subsaharienne a fait son apparition très particulière dans la programmation du festival du Caire et a attiré l’attention des festivaliers qui n’ont pas manqué d’émettre des commentaires de surprise mais aussi d’appréciation. Le public égyptien n’est pas vraiment habitué à voir des films comme Ezra du Nigérian Newton Aduaka ou Tourbillon à Bamako de Dominique Philippe. Cette section vient confirmer une volonté profonde chez les descendants d’Akhénaton de vouloir remonter le temps et l’espace. Il y a eu déjà une puissante évolution avec la création pure et simple du Festival du Cinéma Africain à Luxor.
Comme la programmation de films ne suffisait pas, il fallait bien qu’il y ait débat. Cela a eu lieu tant bien que mal, faut-il le dire. Une table ronde a été en effet organisée. Elle a vu la participation de professionnels comme Newton Aduaka (réalisateur, Nigéria) et Firdoza Bulbulia (productrice sud-africaine). Les conférences étaient supposées porter sur des questions fondamentales comme le rôle du cinéma dans la définition de l’identité africaine et du façonnage de l’image du continent, comment-il peut être un outil d’émancipation sociale, politique et culturelle, outre le retour sur des phénomènes comme Nollywood. Un tel programme est si riche qu’un seul colloque ne peut en faire le tour. Hélas, pour des raisons que personne n’a comprises, la journée qui était annoncée en deux parties (matinée et après-midi) a été contractée en une seule séance de deux petites heures. Conséquence, les intervenants ont été sommés d’écourter leur discours et l’audience de s’en tenir laconiquement à des questions lapidaires, en mode presque télégraphique.
Cette nouvelle orientation vers le Haut-Nil et au-delà, vers la région des grands lacs où le fleuve prend ses sources, intervient à un moment où la société égyptienne s’ouvre à un vaste champ des possibles. Le pays du Nil mobilise toutes ses énergies en libérant les génies qui dorment dans ces mythiques tombes de Luxor et Gizeh pour la réhabilitation d’une Égypte authentique. Mais cela ne peut pas être effectif que si s’engage un réel débat. Cela n’a pas vraiment été le cas de cette table ronde, trop politisée. Elle était placée sous l’égide du Ministère égyptien des affaires étrangères et ce n’était pas que symbolique. La présence et le discours de Mme Mona Amr, ambassadeur égyptienne chargée des affaires africaines et des relations avec l’Union Africaine ont trop politisé les discussions et les a vidées de tout sens.
Il est vrai que le pari a été tenu et le festival a survécu dans un contexte général qui n’est pas du tout favorable. Les festivaliers ont quitté le pays, les uns avec des prix, d’autres avec des honneurs, d’autres aussi avec des impressions voire même des émotions très fortes, … Mais une chose est sûre, le festival et le cinéma contribuent à jouer un rôle fondamental dans les débats de société qui ont lieu, soit en les reflétant, soit même en les provocant. Après le festival, l’Égypte s’est de nouveau enflammée, le festival s’est clôturé sur l’annonce de la 36ème édition dans un an. Aura-t-elle lieu ? Dans quel esprit et dans quelles conditions ? Quels débats engagera-t-elle? On verra.
Hassouna Mansouri
Africiné / Amsterdam
Palmarès 2012 – 35ème Festival du Caire
* Pyramide d’Or du Meilleur Film : Rendez-vous à Kiruna, de Anna Novion (France)
* Pyramide d’Argent (Prix Spécial du Jury) : L’industriale, de Guiliano Montaldo (Italie)
* Shadi Abdel Salam Award (Prix du Premier Film) : Vanessa Di Quattro, pour son rôle dans Breach In The Silence, de Luis Alejandro & Andres Eduardo Rodriguez (Venezuela)
* Prix Isis de la Meilleure Actrice : Vanessa Di Quattro, pour son rôle dans Breach In The Silence, de Luis Alejandro & Andres Eduardo Rodriguez (Venezuela)
* Prix Isis du Meilleur Acteur : Marian Dziedziel, pour son rôle dans The Fifth Season Of The Year, de Jerzy Domaradzki (Pologne)
Compétition Internationale des Longs Métrages de Fiction Arabes
* Prix Naguib Mahfouz : Mécréants (Les), de Mohcine Besri (Maroc)
* Prix Isis de la Meilleure Actrice : Adila Bendimerad, pour son rôle dans Repenti (Le) | El Taaib, de Merzak Allouache (Algérie- France)
* Prix Isis du Meilleur Acteur : Saad Al Farag, pour son rôle dans Tora Bora, de Walid Al Awadi (Koweit)
* Mention Spéciale : Heels Of War, de Joe Bou Eid (Liban).
* Mention Spéciale : When I Saw You, de Annemarie Jacir (Palestine- Jordanie).
* Mention Spéciale : El-Sheta Elli-Fat (L’Hiver du mécontentement | Winter of discontent), de Ibrahim El Batout (Égypte)
Compétition Internationale Pour Les Droits De L’homme
Prix Tahrir Square : Rose, de Wojciech Smarzowski (Pologne)
Mention Spéciale : Full Circle, de Zhang Yang (Chine)
Prix Fipresci (Prix de la Critique Internationale)
Luis Alejandro & Andres Eduardo Rodriguez, Breach In The Silence (Venezuela).
En photo : Ezzat Abou Ouf, Directeur du Festival, au Caire (c) CIFF 2012
Le poids du politique
Dans son discours d’ouverture, Izzat Abou Ouf, président du festival International du Caire, déclarait que son équipe a réussi son pari : le festival se tient contre les vents et marées qui ballotent l’Égypte. Cette satisfaction est bien compréhensible, quant on pense à l’année dernière lorsque le festival a dû être annulé, à cause de l’instabilité que vivait le pays. Cette année, alors que le pays n’est pas moins instable qu’il ne l’était il y a un an, le festival a lieu dans une atmosphère extrêmement tendue. Des professionnels ont même boycotté la manifestation, en l’occurrence l’équipe de El-sheta elli-fat (L’Hiver du mécontentement) d’Ibrahim El Batout qui était pourtant le film d’ouverture.
Le contexte politique où le peuple est amené à se prononcer sur la nouvelle constitution a pesé de tout son poids sur le festival. En effet, celui-ci se tient au moment où le pays connait l’évènement le plus important depuis le soulèvement qui a abouti à la chute de Hosni Moubarak en janvier 2011. Il s’agit en l’occurrence de l’adoption d’une nouvelle constitution. Or, ceci est d’une si grande importance que le pays semble divisé en deux camps : les opposants au projet Morsi d’une part et défenseurs de l’orientation islamiste que celui-ci veut donner à la politique égyptienne d’une autre part. Les premiers étaient depuis des jours à la place du Tahrir réclamant la révision des décisions présidentielles ; les autres se préparaient à tenir une contremanifestation pour soutenir leur chef de file.
Le festival ouvrait au moment où un pic de la confrontation était annoncé entre partisans et opposants. Alors que la programmation était goupillée, une première manœuvre de la direction du festival était de reporter le festival d’une journée. À cause du décalage que ceci a engendré, il fallait donc faire particulièrement attention à trouver la bonne salle, pour voir le bon film. En dehors de cela, force est de croire que le festival s’est tenu dans les normes. Heureusement, aucun incident n’a entravé le déroulement des projections et des différentes activités. Hormis les réceptions nocturnes et les soirées dansantes qui ne pouvaient pas avoir le goût d’antan. Certains invités internationaux ont préféré rejoindre les manifestants dans la place Tahrir et se mêler au peuple, au risque de se faire bousculer un peu ou au pire se faire piquer un portefeuille. Mais, même dans ce genre de situation, l’euphorie du moment permettait de prendre les choses avec humour.
Un festival miroir
Il était attendu que le festival soit à l’écoute des événements. Cela transparait évidemment dans le programme officiel. Outre les sections traditionnelles (compétitions internationales et arabes), on a vu apparaitre de nouvelles sections en rapport direct avec les changements en Égypte et dans la région. Ainsi, une compétition internationale a été dédiée aux films des droits de l’homme. Les films y sont symboliquement récompensés par « Le Prix de la Place Tahrir », rien de moins. C’est le film polonais Rose de Wojciech Smarzowski qui a été couronné.
Dans les sections parallèles, deux sections thématiques sont organisées en guise de réponses au processus de changement en marche. La première offre un éclairage sur le « printemps arabe », d’où son titre : « Les révolutions arabes à travers le cinéma ». La part du lion de cette section est allée à l’Égypte avec trois titres : Bonjour Le Caire de l’Algérienne Souheila Battou, Reporting... A Revolution de Bassam Mortada, La Route vers Tahrir Square de Amr Abdel Ghany. Le Tunisien Karim Yaakoubi a participé avec un film au titre très évocateur qui relaye la voix de la révolution tunisienne : Les Contes de la révolution (Revolution Talks). On notera la présence très symptomatique d’un film sur un émirat qui a connu de violents émeutes en 2011 et une grande manifestation de 100.000 personnes (8% de la population) : Bahreïn, le pays interdit de la Française Stéphanie Lamorré.
L’autre section thématique, « Tolérance et intolérance dans le cinéma » met l’accent sur le rapport entre le religieux et l’artistique ; une relation très à propos par les temps qui courent. Outre, Au-delà des collines du Roumain Kristian Miunju et Heart of the Beholder de l’Américain Ken Tipton, le public pouvait redécouvrir un classique du cinéma arabe et mondial. Il s’agit du film Le Message, une grande épopée sur la naissance de l’Islam par feu le cinéaste syrien Mustapha Akkad, long métrage réalisé en 1975.
Place à l’Afrique
Après le profond choc qui a réveillé la société égyptienne, il fallait bien que la boussole des Pharaons soit réglée. Pendant longtemps, les Égyptiens ont un peu trop regardé vers l’Arabie (le Moyen Orient et le Golf) et un peu moins aux origines géographiques, ethniques et surtout culturelles qui remonte aux sources du Nil, c’est-à-dire tout simplement vers son âme africaine. Dans cet état d’esprit, le programme du 35ème Festival International du Film du Caire a fait une place d’honneur au continent noir et à son cinéma. Cela parait encore timide, mais il vaut mieux tard que jamais.
Une sélection de films de l’Afrique subsaharienne a fait son apparition très particulière dans la programmation du festival du Caire et a attiré l’attention des festivaliers qui n’ont pas manqué d’émettre des commentaires de surprise mais aussi d’appréciation. Le public égyptien n’est pas vraiment habitué à voir des films comme Ezra du Nigérian Newton Aduaka ou Tourbillon à Bamako de Dominique Philippe. Cette section vient confirmer une volonté profonde chez les descendants d’Akhénaton de vouloir remonter le temps et l’espace. Il y a eu déjà une puissante évolution avec la création pure et simple du Festival du Cinéma Africain à Luxor.
Comme la programmation de films ne suffisait pas, il fallait bien qu’il y ait débat. Cela a eu lieu tant bien que mal, faut-il le dire. Une table ronde a été en effet organisée. Elle a vu la participation de professionnels comme Newton Aduaka (réalisateur, Nigéria) et Firdoza Bulbulia (productrice sud-africaine). Les conférences étaient supposées porter sur des questions fondamentales comme le rôle du cinéma dans la définition de l’identité africaine et du façonnage de l’image du continent, comment-il peut être un outil d’émancipation sociale, politique et culturelle, outre le retour sur des phénomènes comme Nollywood. Un tel programme est si riche qu’un seul colloque ne peut en faire le tour. Hélas, pour des raisons que personne n’a comprises, la journée qui était annoncée en deux parties (matinée et après-midi) a été contractée en une seule séance de deux petites heures. Conséquence, les intervenants ont été sommés d’écourter leur discours et l’audience de s’en tenir laconiquement à des questions lapidaires, en mode presque télégraphique.
Cette nouvelle orientation vers le Haut-Nil et au-delà, vers la région des grands lacs où le fleuve prend ses sources, intervient à un moment où la société égyptienne s’ouvre à un vaste champ des possibles. Le pays du Nil mobilise toutes ses énergies en libérant les génies qui dorment dans ces mythiques tombes de Luxor et Gizeh pour la réhabilitation d’une Égypte authentique. Mais cela ne peut pas être effectif que si s’engage un réel débat. Cela n’a pas vraiment été le cas de cette table ronde, trop politisée. Elle était placée sous l’égide du Ministère égyptien des affaires étrangères et ce n’était pas que symbolique. La présence et le discours de Mme Mona Amr, ambassadeur égyptienne chargée des affaires africaines et des relations avec l’Union Africaine ont trop politisé les discussions et les a vidées de tout sens.
Il est vrai que le pari a été tenu et le festival a survécu dans un contexte général qui n’est pas du tout favorable. Les festivaliers ont quitté le pays, les uns avec des prix, d’autres avec des honneurs, d’autres aussi avec des impressions voire même des émotions très fortes, … Mais une chose est sûre, le festival et le cinéma contribuent à jouer un rôle fondamental dans les débats de société qui ont lieu, soit en les reflétant, soit même en les provocant. Après le festival, l’Égypte s’est de nouveau enflammée, le festival s’est clôturé sur l’annonce de la 36ème édition dans un an. Aura-t-elle lieu ? Dans quel esprit et dans quelles conditions ? Quels débats engagera-t-elle? On verra.
Hassouna Mansouri
Africiné / Amsterdam
Palmarès 2012 – 35ème Festival du Caire
* Pyramide d’Or du Meilleur Film : Rendez-vous à Kiruna, de Anna Novion (France)
* Pyramide d’Argent (Prix Spécial du Jury) : L’industriale, de Guiliano Montaldo (Italie)
* Shadi Abdel Salam Award (Prix du Premier Film) : Vanessa Di Quattro, pour son rôle dans Breach In The Silence, de Luis Alejandro & Andres Eduardo Rodriguez (Venezuela)
* Prix Isis de la Meilleure Actrice : Vanessa Di Quattro, pour son rôle dans Breach In The Silence, de Luis Alejandro & Andres Eduardo Rodriguez (Venezuela)
* Prix Isis du Meilleur Acteur : Marian Dziedziel, pour son rôle dans The Fifth Season Of The Year, de Jerzy Domaradzki (Pologne)
Compétition Internationale des Longs Métrages de Fiction Arabes
* Prix Naguib Mahfouz : Mécréants (Les), de Mohcine Besri (Maroc)
* Prix Isis de la Meilleure Actrice : Adila Bendimerad, pour son rôle dans Repenti (Le) | El Taaib, de Merzak Allouache (Algérie- France)
* Prix Isis du Meilleur Acteur : Saad Al Farag, pour son rôle dans Tora Bora, de Walid Al Awadi (Koweit)
* Mention Spéciale : Heels Of War, de Joe Bou Eid (Liban).
* Mention Spéciale : When I Saw You, de Annemarie Jacir (Palestine- Jordanie).
* Mention Spéciale : El-Sheta Elli-Fat (L’Hiver du mécontentement | Winter of discontent), de Ibrahim El Batout (Égypte)
Compétition Internationale Pour Les Droits De L’homme
Prix Tahrir Square : Rose, de Wojciech Smarzowski (Pologne)
Mention Spéciale : Full Circle, de Zhang Yang (Chine)
Prix Fipresci (Prix de la Critique Internationale)
Luis Alejandro & Andres Eduardo Rodriguez, Breach In The Silence (Venezuela).
En photo : Ezzat Abou Ouf, Directeur du Festival, au Caire (c) CIFF 2012