La Cinémathèque tunisienne est créée
Elle était en gestation depuis 60 ans, avec des fortunes diverses, son lancement s'est fait le 7 novembre 2017 durant les JCC.
Un évènement majeur a eu lieu le mardi 7 novembre, dans la capitale tunisienne, en marge des 28èmes Journées cinématographiques de Carthage (JCC, 4-11 novembre 2017), à l'hôtel Majestic. C'est le lancement officiel de la Cinémathèque tunisienne. Plusieurs initiatives visant à formaliser son existence depuis soixante ans n'avaient pu aboutir. Le cinéaste Hichem Ben Ammar, Directeur Artistique de la nouvelle structure, et Mohamed Challouf, conseiller du Directeur artistique, ainsi que les nombreux invités ont assisté à la signature de la convention de partenariat officialisant cette naissance. L'entité est placée sous l'égide du Centre National du Cinéma et de l'Image (CNCI) dont Chiraz Laatiri est la directrice générale. Cette dernière a signé un protocole d'accord qui lie la Cinémathèque avec la Bibliothèque Nationale de Tunisie (BNT) qui va accueillir les collections du cinéma. C'est Raja Ben Slama qui a paraphé le document au nom du BNT : elle en est la directrice.
La Cinémathèque aura des locaux à la Cité de la culture ; l'inauguration est prévue en mars 2018. Le principe de la création d'une fédération des centres arabes du cinéma et de l'image a été annoncé ; elle devrait regrouper la Tunisie, l'Algérie le Maroc et l'Egypte. Les acivités de la cinémathèque ont cependant débutées depuis une année concernant la conservation et la préservation du patrimoine. Au dernier festival de Venise la version restaurée du film Les Baliseurs du désert de Naceur Khémir avait été projetée.
À l'issue du lancement de la Cinémathèque tunisienne cinq courts métrages restaurés ont été programmés à la salle de cinéma Africa. L'ambition de la cinémathèque va au-delà du patrimoine tunisien, elle est aussi panafricaine. C'est ainsi que parmi ces courts métrages, il y aussi deux films sénégalais (l'un étant présenté comme béninois) : Borom Sarret, d'Ousmane Sembène (Sénégal, 20 mins) et Lamb, de Paulin Soumanou Vieyra (Bénin / Sénégal, 18 mins), avec trois autres fims de patrimoine : Le Paysan éloquent, de Chadi Abdessallam (Egypte, 20 mins), Seuil Interdits, de Ridha Béhi (Tunisie, 37 mins) et Les Ecuelles, d'Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso, 20 mins).
Thierno I. Dia
Images Francophones
Photo : Mohamed Challouf et Hichem Ben Ammar (faisant le signe V de la Victoire), à l'hôtel Majestic, Tunis, le 7 novembre 2017, au lancement de la Cinémathèque tunisienne.
Crédit : Thierno I. Dia / Africiné Magazine
La Cinémathèque aura des locaux à la Cité de la culture ; l'inauguration est prévue en mars 2018. Le principe de la création d'une fédération des centres arabes du cinéma et de l'image a été annoncé ; elle devrait regrouper la Tunisie, l'Algérie le Maroc et l'Egypte. Les acivités de la cinémathèque ont cependant débutées depuis une année concernant la conservation et la préservation du patrimoine. Au dernier festival de Venise la version restaurée du film Les Baliseurs du désert de Naceur Khémir avait été projetée.
À l'issue du lancement de la Cinémathèque tunisienne cinq courts métrages restaurés ont été programmés à la salle de cinéma Africa. L'ambition de la cinémathèque va au-delà du patrimoine tunisien, elle est aussi panafricaine. C'est ainsi que parmi ces courts métrages, il y aussi deux films sénégalais (l'un étant présenté comme béninois) : Borom Sarret, d'Ousmane Sembène (Sénégal, 20 mins) et Lamb, de Paulin Soumanou Vieyra (Bénin / Sénégal, 18 mins), avec trois autres fims de patrimoine : Le Paysan éloquent, de Chadi Abdessallam (Egypte, 20 mins), Seuil Interdits, de Ridha Béhi (Tunisie, 37 mins) et Les Ecuelles, d'Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso, 20 mins).
Thierno I. Dia
Images Francophones
Photo : Mohamed Challouf et Hichem Ben Ammar (faisant le signe V de la Victoire), à l'hôtel Majestic, Tunis, le 7 novembre 2017, au lancement de la Cinémathèque tunisienne.
Crédit : Thierno I. Dia / Africiné Magazine