Fonds francophone : 13 projets de télévision aidés
Treize projets de fictions ou de documentaires ont été retenus par la commission " Télévision " du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud réunie en juin 2013 à Paris (photo : image du documentaire libanais "Asphalte")
Douze projets bénéficient d'une aide à la production (six documentaires unitaires, deux séries documentaires et quatre séries de fiction) et un autre (un documentaire), d'une aide à la finition. Le montant total attribué s'élève à 300 000 euros. La Commission de sélection est composée de sept personnes : les représentants de l'Organisation Internationale de la Francophonie et du Conseil international des radios et télévisions d'expression française (CIRTEF) ainsi que cinq professionnels de la télévision issus de trois continents et représentant la diversité culturelle et géographique de la Francophonie. La prochaine session de la commission télévision du Fonds francophone se tiendra à Paris en novembre 2013. Elle examinera les projets déposés entre le 1er et le 15 juillet, lesquels doivent être soumis exclusivement via le site www.Imagesfrancophones.org.
Liste des projets retenus lors de la session de juin 2013
AIDES A LA PRODUCTION
Ahla denya (Mister K)
de Faten Jaziri (Tunisie)
Série fiction - 15 x 26'
40.000 €
Coupé de l'arbre
d'Abdelhai Laraki (Maroc)
Série fiction - 10 x 26'
50 000 €
Kaissé (fleur de flamboyant)
de Cheik Doukouré (Guinée)
Série fiction - 12 x 26'
46.000 €
Dougouba Sigui
de Boubacar Sidibé (Mali)
Série fiction - 10 x 26'
20.000 €
Jeunes entrepreneurs
de Daniel Adjé (Bénin), Omar Yago (Burkina Faso),
Ibrahim Samri Ibrahim (Niger), Moussa Amadou Ba (Mali),
Edgar Goran (Côte d'Ivoire)
Série documentaire - 5 x 26' (CIRTEF)
20.000 €
Notre histoire n'a pas d'images
de Bhimsen Conhyedoss, Patrice Canabady
et Sébastien Sauvage (Ile Maurice)
Collection de documentaires, 3 x 26'
10.000 €
Monumentum
de Fadi Yeni Turk (Liban)
Documentaire, 90'
25.000 €
Asphalte
d'Ali Hammoud (Liban)
Documentaire, 70'
25.000 €
Comment je suis devenu diola
de Sébastien Tendeng (Sénégal)
Documentaire, 52'
18.000 €
The revolution will not be televised
de Rama Thiaw (Sénégal)
Documentaire, 52'
18.000 €
Rumeurs du lac
de Wendy Bashi (RDC)
Documentaire, 52'
12.000 €
La route du pain
de Hicham Elladdaqi (Maroc)
Documentaire, 52'
12.000 €
AIDE A LA FINITION
Au nom du frère
de Youssef Aït Mansour (Maroc)
Documentaire, 52'
4000 €
Présentation des projets
Ahla denya (Mister K)
Mister K vit dans son univers, coupé du reste du monde, dans une grande maison dont il n'occupe que le premier étage, avec pour seule compagnie son chien Socrate, sa femme de ménage Naziha qui l'agace tant, et… son épouse disparue dont le fantôme lui apparaît de temps à autre. Obligé de faire face aux obligations de la vie quotidienne, Mister K comprend à quel point il est décalé par rapport au monde extérieur. A moins que ce ne soit le contraire…
Coupé de l'arbre
Librement adaptée du roman populaire français Sans famille d'Hector Malot, cette série raconte le parcours initiatique de Mehdi, un jeune garçon en quête de sa vraie famille à travers le Maroc d'aujourd'hui. Mehdi est "coupé de l'arbre" selon une expression marocaine qui désigne un déraciné. L'amour de la femme qui l'a élevé, maman Aïcha, et les amitiés qu'il noue au cours de ses pérégrinations (Mahmoud, le conteur de rue, hanté par le passé douloureux des années de plomb, Kébir, le petit voleur de la médina de Marrakech ou Aïda, la riche héritière), lui permettront de ne jamais perdre espoir. Abdelahi Laraki, réalisateur de " Coupé de l'arbre " est l'auteur du long-métrage " Love in the medina " sorti en 2011.
Kaissé (fleur de flamboyant)
Kaïssé, fillette vivant dans un village en Guinée, est confiée à une famille de Conakry pour accomplir le voeu de sa mère qui souhaitait la faire instruire. Employée comme bonne à tout faire, elle sera confrontée à de dures épreuves. Cheik Doukouré, auteur de cette série, est l'un des grands du cinéma africain. On lui doit notamment " Blanc d'ébène ", " Le ballon d'or " et " Paris selon Moussa ".
Dougouba Sigui
Ce feuilleton proposé par l'auteur des " Rois de Ségou " décrit la vie d'une famille polygame à Bamako : rivalités entre coépouses, recours aux marabouts et aux féticheurs pour obtenir les faveurs du mari, tricheries, tromperies, amour et jalousie.
Jeunes entrepreneurs
Cette série du CIRTEF (Conseil international des radios et télévisions d'expression française) propose les portraits de cinq entrepreneurs : Degny Yessoh Gédéon (Côte d'ivoire), Mamou Daffé (Mali), Alain Capo Chichi (Bénin), Salif Maïyaki (Niger) Belly Biyen (Burkina Faso). Tous ont un point commun : leur optimisme quant à l'avenir du continent. Ils osent inventer, aiment le risque et ont l'amour de leur métier.
Notre histoire n'a pas d'images
Cette collection de documentaires est composée de trois films proposés par de jeunes auteurs. "Etrangers chez eux" de Bhimsen Conhyedoss, évoque le quotidien d'une communauté de Rodriguais installée à Maurice. "Ratsitatane - Symbole du marronnage", de Patrice Canabady, raconte l'histoire d'un prince malgache du 19e siècle déporté à Maurice où il prit la tête d'une révolte d'esclaves et finit par être condamné à mort. Enfin, "La Condition de l'Harbre" de Sébastien Sauvage, utilise la technique de tournage dite " Time laps " pour déclencher chez le spectateur une prise de conscience quant au traitement infligé aux arbres, et plus généralement à la nature, à Maurice.
Monumentum
Les printemps arabes ont mis à bas des régimes politiques mais ils aussi déboulonné les statues et autres monuments mégalomanes érigés par ces régimes. Le film observe comment le monde arabe raconte l'histoire dans l'espace public, à travers ses monuments abattus ou nouvellement construits.
Asphalte
Le réalisateur de ce long-métrage documentaire prend la route avec deux camionneurs. L'un est Egyptien, l'autre, Syrien. Scooter, l'Egyptien, traverse le Soudan et la Libye. Abou Aoudi, le Syrien, transporte ses marchandises à travers la Jordanie, l'Iraq, la Turquie et d'autres pays. Malgré les combats, il revient toujours se réapprovisionner en Syrie.
Comment je suis devenu diola
L'auteur de ce documentaire est né à Dakar, loin de la Casamance dont ses parents sont originaires. Ni leur langue ni leur culture, celle des Diolas, ne lui ont été transmises. A 18 ans, il éprouve le besoin de combler ce vide culturel et va au village de ses parents contre leur avis. Il subit alors un choc provoqué par un rituel auquel il assiste sans rien y comprendre. De cette frustration, naît le désir d'aller à la conquête d'une culture qui est la sienne mais dont il n'a pas hérité. Comment devenir Diola ?
The revolution will not be televised
Ce documentaire (qui emprunte son titre à un morceau de l'Américain Gil Scott-Heron, précurseur du rap) est un retour sur la révolution pacifique qu'a connue le Sénégal entre juin 2011 et mars 2012, avec à sa tête le collectif Y'en a marre, conduit par deux rappeurs, Thiat et Kilifeu, artistes engagés filmés dans leurs actions de militants apolitiques et pacifistes, mais aussi dans la vie quotidienne de l'après révolution.
Rumeurs du lac
L'une des régions les plus instables du monde, celle du lac Kivu, est ici racontée par les pêcheurs du Lac. Ils en connaissent les secrets, les dangers, les richesses et les légendes.
La route du pain
Le dur quotidien des habitants d'un quartier populaire de Marrakech, ou le ballet toujours recommencé des laissés pour compte d'un système. Chaque jour, ils sont des milliers d'hommes et de femmes qui se postent au pied des remparts de la Médina pour quémander du travail. Ils sont les petites mains, la cheville ouvrière indispensable à l'essor économique d'une ville portée par une industrie touristique florissante.
Au nom du frère
Mostafa, frère du réalisateur, a disparu pendant un an après avoir coupé tout contact avec sa famille, plongée dans la peur et la détresse. Un soir, sa mère reçoit un appel téléphonique. Mostafa s'est installé à Madrasa Nahlia, école coranique et institution d'enseignement religieux perchée dans la montagne, à 90 km de Marrakech.
Liste des projets retenus lors de la session de juin 2013
AIDES A LA PRODUCTION
Ahla denya (Mister K)
de Faten Jaziri (Tunisie)
Série fiction - 15 x 26'
40.000 €
Coupé de l'arbre
d'Abdelhai Laraki (Maroc)
Série fiction - 10 x 26'
50 000 €
Kaissé (fleur de flamboyant)
de Cheik Doukouré (Guinée)
Série fiction - 12 x 26'
46.000 €
Dougouba Sigui
de Boubacar Sidibé (Mali)
Série fiction - 10 x 26'
20.000 €
Jeunes entrepreneurs
de Daniel Adjé (Bénin), Omar Yago (Burkina Faso),
Ibrahim Samri Ibrahim (Niger), Moussa Amadou Ba (Mali),
Edgar Goran (Côte d'Ivoire)
Série documentaire - 5 x 26' (CIRTEF)
20.000 €
Notre histoire n'a pas d'images
de Bhimsen Conhyedoss, Patrice Canabady
et Sébastien Sauvage (Ile Maurice)
Collection de documentaires, 3 x 26'
10.000 €
Monumentum
de Fadi Yeni Turk (Liban)
Documentaire, 90'
25.000 €
Asphalte
d'Ali Hammoud (Liban)
Documentaire, 70'
25.000 €
Comment je suis devenu diola
de Sébastien Tendeng (Sénégal)
Documentaire, 52'
18.000 €
The revolution will not be televised
de Rama Thiaw (Sénégal)
Documentaire, 52'
18.000 €
Rumeurs du lac
de Wendy Bashi (RDC)
Documentaire, 52'
12.000 €
La route du pain
de Hicham Elladdaqi (Maroc)
Documentaire, 52'
12.000 €
AIDE A LA FINITION
Au nom du frère
de Youssef Aït Mansour (Maroc)
Documentaire, 52'
4000 €
Présentation des projets
Ahla denya (Mister K)
Mister K vit dans son univers, coupé du reste du monde, dans une grande maison dont il n'occupe que le premier étage, avec pour seule compagnie son chien Socrate, sa femme de ménage Naziha qui l'agace tant, et… son épouse disparue dont le fantôme lui apparaît de temps à autre. Obligé de faire face aux obligations de la vie quotidienne, Mister K comprend à quel point il est décalé par rapport au monde extérieur. A moins que ce ne soit le contraire…
Coupé de l'arbre
Librement adaptée du roman populaire français Sans famille d'Hector Malot, cette série raconte le parcours initiatique de Mehdi, un jeune garçon en quête de sa vraie famille à travers le Maroc d'aujourd'hui. Mehdi est "coupé de l'arbre" selon une expression marocaine qui désigne un déraciné. L'amour de la femme qui l'a élevé, maman Aïcha, et les amitiés qu'il noue au cours de ses pérégrinations (Mahmoud, le conteur de rue, hanté par le passé douloureux des années de plomb, Kébir, le petit voleur de la médina de Marrakech ou Aïda, la riche héritière), lui permettront de ne jamais perdre espoir. Abdelahi Laraki, réalisateur de " Coupé de l'arbre " est l'auteur du long-métrage " Love in the medina " sorti en 2011.
Kaissé (fleur de flamboyant)
Kaïssé, fillette vivant dans un village en Guinée, est confiée à une famille de Conakry pour accomplir le voeu de sa mère qui souhaitait la faire instruire. Employée comme bonne à tout faire, elle sera confrontée à de dures épreuves. Cheik Doukouré, auteur de cette série, est l'un des grands du cinéma africain. On lui doit notamment " Blanc d'ébène ", " Le ballon d'or " et " Paris selon Moussa ".
Dougouba Sigui
Ce feuilleton proposé par l'auteur des " Rois de Ségou " décrit la vie d'une famille polygame à Bamako : rivalités entre coépouses, recours aux marabouts et aux féticheurs pour obtenir les faveurs du mari, tricheries, tromperies, amour et jalousie.
Jeunes entrepreneurs
Cette série du CIRTEF (Conseil international des radios et télévisions d'expression française) propose les portraits de cinq entrepreneurs : Degny Yessoh Gédéon (Côte d'ivoire), Mamou Daffé (Mali), Alain Capo Chichi (Bénin), Salif Maïyaki (Niger) Belly Biyen (Burkina Faso). Tous ont un point commun : leur optimisme quant à l'avenir du continent. Ils osent inventer, aiment le risque et ont l'amour de leur métier.
Notre histoire n'a pas d'images
Cette collection de documentaires est composée de trois films proposés par de jeunes auteurs. "Etrangers chez eux" de Bhimsen Conhyedoss, évoque le quotidien d'une communauté de Rodriguais installée à Maurice. "Ratsitatane - Symbole du marronnage", de Patrice Canabady, raconte l'histoire d'un prince malgache du 19e siècle déporté à Maurice où il prit la tête d'une révolte d'esclaves et finit par être condamné à mort. Enfin, "La Condition de l'Harbre" de Sébastien Sauvage, utilise la technique de tournage dite " Time laps " pour déclencher chez le spectateur une prise de conscience quant au traitement infligé aux arbres, et plus généralement à la nature, à Maurice.
Monumentum
Les printemps arabes ont mis à bas des régimes politiques mais ils aussi déboulonné les statues et autres monuments mégalomanes érigés par ces régimes. Le film observe comment le monde arabe raconte l'histoire dans l'espace public, à travers ses monuments abattus ou nouvellement construits.
Asphalte
Le réalisateur de ce long-métrage documentaire prend la route avec deux camionneurs. L'un est Egyptien, l'autre, Syrien. Scooter, l'Egyptien, traverse le Soudan et la Libye. Abou Aoudi, le Syrien, transporte ses marchandises à travers la Jordanie, l'Iraq, la Turquie et d'autres pays. Malgré les combats, il revient toujours se réapprovisionner en Syrie.
Comment je suis devenu diola
L'auteur de ce documentaire est né à Dakar, loin de la Casamance dont ses parents sont originaires. Ni leur langue ni leur culture, celle des Diolas, ne lui ont été transmises. A 18 ans, il éprouve le besoin de combler ce vide culturel et va au village de ses parents contre leur avis. Il subit alors un choc provoqué par un rituel auquel il assiste sans rien y comprendre. De cette frustration, naît le désir d'aller à la conquête d'une culture qui est la sienne mais dont il n'a pas hérité. Comment devenir Diola ?
The revolution will not be televised
Ce documentaire (qui emprunte son titre à un morceau de l'Américain Gil Scott-Heron, précurseur du rap) est un retour sur la révolution pacifique qu'a connue le Sénégal entre juin 2011 et mars 2012, avec à sa tête le collectif Y'en a marre, conduit par deux rappeurs, Thiat et Kilifeu, artistes engagés filmés dans leurs actions de militants apolitiques et pacifistes, mais aussi dans la vie quotidienne de l'après révolution.
Rumeurs du lac
L'une des régions les plus instables du monde, celle du lac Kivu, est ici racontée par les pêcheurs du Lac. Ils en connaissent les secrets, les dangers, les richesses et les légendes.
La route du pain
Le dur quotidien des habitants d'un quartier populaire de Marrakech, ou le ballet toujours recommencé des laissés pour compte d'un système. Chaque jour, ils sont des milliers d'hommes et de femmes qui se postent au pied des remparts de la Médina pour quémander du travail. Ils sont les petites mains, la cheville ouvrière indispensable à l'essor économique d'une ville portée par une industrie touristique florissante.
Au nom du frère
Mostafa, frère du réalisateur, a disparu pendant un an après avoir coupé tout contact avec sa famille, plongée dans la peur et la détresse. Un soir, sa mère reçoit un appel téléphonique. Mostafa s'est installé à Madrasa Nahlia, école coranique et institution d'enseignement religieux perchée dans la montagne, à 90 km de Marrakech.