Fespaco 2013 : le Gabon, invité d'honneur
Une délégation d'environ 40 personnes et 5 films gabonais en compétition.
Un choix historique
Le Fespaco 2013 a choisi d'avoir un pays comme invité d'honneur : le Gabon. La réponse est l'aune de ce focus : une délégation d'une quarantaine de réalisateurs, acteurs, techniciens et officiels, conduite Sylvia Bongo Ondimba, l'épouse du Président gabonais, outre le ministre de l'Économie numérique, de la Communication et de la Poste, Blaise Louembe.
Ancien élève de la Fémis (promotion 1996, section scénario), le cinéaste Imunga Ivanga (Dôlè, Tanit d'Or Carthage, et L'Ombre de Liberty) est le Directeur Général de l'Institut gabonais de l'image et du son (IGIS). Selon lui, cette invitation est un choix historique.
5 films en compétition
Le Gabon a 5 de ses films retenus dans la compétition officielle de cette année : Le Collier du Makoko (Henri Joseph Koumba Bididi : catégorie " Fiction Long Métrage ", nominé pour l'Étalon d'Or de Yennenga), le court métrage Dialémi (Elle s'amuse) de Nadine Otsobogo nominée pour le Poulain d'Or de Yennenga et qui fait à Ouaga sa Première Mondiale, Le Maréchalat du Roi-Dieu d'Yveline Nathalie Pontalier (compétition " documentaire ", Terre et Fils de Fernand Lepoko (compétition " fiction vidéo numérique ") et la série télévisuelle L'OEil de la Cité de Samantha Biffot.
Le festival a organisé une rétrospective des grands classiques des 50 ans du cinéma gabonais, avec huit films : La Cage (1962) de Robert Darene avec Philippe Mory, Les tam-tams se sont tus (1971) de Philippe Mory, Obali (1976) et Ayouma (1977) et de Pierre Marie Dong et Charles Mensah, Ilombè (1978) de Charles Mensah, Demain, un Jour nouveau (1978) de Pierre Marie Dong, Dôlè (1999) d'Imunga Ivanga et Les Couilles de l'éléphant (2000) d'Henri Joseph Koumba Bididi.
Un hommage appuyé est rendu au regretté Charles Mensah, producteur, Président de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI), pendant longtemps patron du cinéma gabonais.
Directeur Général de l'Institut gabonais de l'image et du son (IGIS), Imunga Ivanga confie à Liliane Bilogho (Cocom, Libreville) qu'il faut " relever […] le panafricanisme cinématographique du Gabon qui s'est engagé dans plusieurs productions continentales telles que Le grand blanc de Lambaréné, Le Damier, Le Silence de la forêt. "
" Enfin, grâce à Philippe Mory, le Gabon est le premier pays d'Afrique subsaharienne à avoir présenté un long métrage en compétition officielle au Festival international du film de Cannes, La Cage, en 1963. Tous ces éléments, fondent le choix de notre pays qui est l'un des rares en Afrique à exprimer une volonté réelle de soutien à son cinéma dans le cadre de politiques publiques " poursuit Imunga Ivanga, DG de l'IGIS.
Thierno I. DIA
Images Francophones
Illustration : Mr Imunga Ivanga, Cinéaste et Directeur Général de l'IGIS, Librevielle. Credit : DR
Le Fespaco 2013 a choisi d'avoir un pays comme invité d'honneur : le Gabon. La réponse est l'aune de ce focus : une délégation d'une quarantaine de réalisateurs, acteurs, techniciens et officiels, conduite Sylvia Bongo Ondimba, l'épouse du Président gabonais, outre le ministre de l'Économie numérique, de la Communication et de la Poste, Blaise Louembe.
Ancien élève de la Fémis (promotion 1996, section scénario), le cinéaste Imunga Ivanga (Dôlè, Tanit d'Or Carthage, et L'Ombre de Liberty) est le Directeur Général de l'Institut gabonais de l'image et du son (IGIS). Selon lui, cette invitation est un choix historique.
5 films en compétition
Le Gabon a 5 de ses films retenus dans la compétition officielle de cette année : Le Collier du Makoko (Henri Joseph Koumba Bididi : catégorie " Fiction Long Métrage ", nominé pour l'Étalon d'Or de Yennenga), le court métrage Dialémi (Elle s'amuse) de Nadine Otsobogo nominée pour le Poulain d'Or de Yennenga et qui fait à Ouaga sa Première Mondiale, Le Maréchalat du Roi-Dieu d'Yveline Nathalie Pontalier (compétition " documentaire ", Terre et Fils de Fernand Lepoko (compétition " fiction vidéo numérique ") et la série télévisuelle L'OEil de la Cité de Samantha Biffot.
Le festival a organisé une rétrospective des grands classiques des 50 ans du cinéma gabonais, avec huit films : La Cage (1962) de Robert Darene avec Philippe Mory, Les tam-tams se sont tus (1971) de Philippe Mory, Obali (1976) et Ayouma (1977) et de Pierre Marie Dong et Charles Mensah, Ilombè (1978) de Charles Mensah, Demain, un Jour nouveau (1978) de Pierre Marie Dong, Dôlè (1999) d'Imunga Ivanga et Les Couilles de l'éléphant (2000) d'Henri Joseph Koumba Bididi.
Un hommage appuyé est rendu au regretté Charles Mensah, producteur, Président de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI), pendant longtemps patron du cinéma gabonais.
Directeur Général de l'Institut gabonais de l'image et du son (IGIS), Imunga Ivanga confie à Liliane Bilogho (Cocom, Libreville) qu'il faut " relever […] le panafricanisme cinématographique du Gabon qui s'est engagé dans plusieurs productions continentales telles que Le grand blanc de Lambaréné, Le Damier, Le Silence de la forêt. "
" Enfin, grâce à Philippe Mory, le Gabon est le premier pays d'Afrique subsaharienne à avoir présenté un long métrage en compétition officielle au Festival international du film de Cannes, La Cage, en 1963. Tous ces éléments, fondent le choix de notre pays qui est l'un des rares en Afrique à exprimer une volonté réelle de soutien à son cinéma dans le cadre de politiques publiques " poursuit Imunga Ivanga, DG de l'IGIS.
Thierno I. DIA
Images Francophones
Illustration : Mr Imunga Ivanga, Cinéaste et Directeur Général de l'IGIS, Librevielle. Credit : DR