Cinémed : Montpellier déroule le tapis rouge à Rachid Djaidani, à la Tunisie et l'Égypte
Programme spécial avec l'équipe du remarqué Hédi et une table ronde, en présence des réalisateurs tunisiens.
Le Cinémed 2016 - Festival international du Cinéma Méditérranéen de Montpellier s'est ouvert le 21 (clôture le 29 octobre) avec le second long métrage de Rachid Djaidani, Tour de France (Depardieu y donne la réplique à Sadek, Louise Grinberg Mabô Kouyaté et Nicolas Marétheu). Son précédent film, Rengaine, avait fait sensation par sa force narrative et sa finesse. Pour la diaspora, signalons aussi Le Bleu Blanc Rouge de mes cheveux de la Franco-Camerounaise Josza Anjembe (déjà 5 prix dans le monde). L'Égypte est bien représentée par Dry hot summer (Un été chaud et sec) de Shérif El Bendary, Le Ruisseau, le pré vert et le doux visage réalisé par Yousry Nasrallah ou encore Adieu Bonaparte (Weda'an Bonaparte) du regretté Youssef Chahine.
Le printemps du cinéma tunisien
Cinq ans après la "révolution de jasmin", le cinéma tunisien témoigne d'une belle vitalité créative incarnée par une nouvelle génération de réalisateurs. Il rencontre le succès dans les festivals internationaux et attire de nouveau le public tunisien dans les salles (les Journées Cinématographiques de Carthage fêtent leur 50ème anniversaire du 28 octobre au 5 novembre 2016 et charrient une foule nombreuse).
Pour ce programme, le 38ème Festival international du Cinéma Méditérranéen de Montpellier voit les choses en grand. Il a sélectionné 5 longs métrages fiction, 4 courts métrages fiction et 4 documentaires, avec une exposition (Willis from Tunis : dessins de Nadia Khiari). Une table ronde est prévue le Mercredi 26 octobre, à 17h, en présence des réalisateurs tunisiens, au Corum - Espace Joffre 1.
Décapant docu-moqueur sur une épidémie de lacérages de fesses et de mythomanes, Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania (2014) a bénéficié d'un soutien de l'OIF (tout comme son actuel film Zaineb n'aime pas la neige, en compétition documentaire à Cinémed 2016). Le Challat de Tunis fait partie des longs métrages fiction retenus, comme Bastardo de Najib Belkadhi (2013, avec Chedly Arfaoui, Lasaad Ben Abdallah) et Printemps tunisien de Raja Amari (2014, avec Bilel Briki, Bahram Aloui).
Hédi de Mohamed Ben Attia a eu une grande Avant-première le Mardi 25 octobre au cinéma Diagonal, en présence de l'équipe du film (la sortie française est prévue le 28 décembre, par BAC Films). Avec Majd Mastoura, Rym Ben Messaoud dans les rôles titres, ce premier long métrage nous amène à Kairouan en Tunisie, peu après le printemps arabe, où Hedi, un jeune homme sage et réservé dont la mère prépare activement son mariage est envoyé à Mahdia pour son travail. Il y a également le multiprimé A peine j'ouvre les yeux de Leyla Bouzid (France/Tunisie/Belgique/Émirats Arabes Unis, 2015, 1h42, VOSTF, avec Baya Medhaffer, Ghalia Benali). Le film a obtenu le Prix LUX 2016 décerné par le Parlement européen (pour sa dixième édition). Ce qui lui vaut d'être sous-titré dans les 24 langues de l'Union Européenne, projeté au Parlement européen ainsi que lors d'une tournée automnale dans tous les pays lors des Lux Film Days.
Le premier court métrage de Leyla Bouzid est dans la sélection spéciale du Cinémed 2016 (Le printemps du cinéma tunisien) : il s'agit de Bonjour (Sbah el khir) qu'elle a co-réalisé avec Walid Mattar dont 3 courts sont au programme. C'est Offrande (2011, avec Khalil Saadaoui, Sameh Dachraoui, Seifeddine Dhrif), Condamnations (2010, avec Moez Namssi, Farouk Boufeden) et Baba Noël (France, 2012, avec Helmi Dridi).
Les documentaires sont : Génération maudite de Nasreddine Ben Maati (Tunisie, 2013, 1h01, VOSTF), Maudit soit le phosphate de Sami Tlili (Tunisie, 2013, 1h16, VOSTF), Le Visage de Dieu de Bahram Aloui (Tunisie, 2014, 58 mn, VOSTF) et C'était mieux demain de Hinde Boujemaa (Tunisie, 2012, 1h09, VOSTF) qui suit Aïda, mue par une volonté de s'en sortir, en dépit des évènements historiques qui l'entourent dans Tunis.
Thierno I. Dia
Images Francophones
Crédit image : DR
Le printemps du cinéma tunisien
Cinq ans après la "révolution de jasmin", le cinéma tunisien témoigne d'une belle vitalité créative incarnée par une nouvelle génération de réalisateurs. Il rencontre le succès dans les festivals internationaux et attire de nouveau le public tunisien dans les salles (les Journées Cinématographiques de Carthage fêtent leur 50ème anniversaire du 28 octobre au 5 novembre 2016 et charrient une foule nombreuse).
Pour ce programme, le 38ème Festival international du Cinéma Méditérranéen de Montpellier voit les choses en grand. Il a sélectionné 5 longs métrages fiction, 4 courts métrages fiction et 4 documentaires, avec une exposition (Willis from Tunis : dessins de Nadia Khiari). Une table ronde est prévue le Mercredi 26 octobre, à 17h, en présence des réalisateurs tunisiens, au Corum - Espace Joffre 1.
Décapant docu-moqueur sur une épidémie de lacérages de fesses et de mythomanes, Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania (2014) a bénéficié d'un soutien de l'OIF (tout comme son actuel film Zaineb n'aime pas la neige, en compétition documentaire à Cinémed 2016). Le Challat de Tunis fait partie des longs métrages fiction retenus, comme Bastardo de Najib Belkadhi (2013, avec Chedly Arfaoui, Lasaad Ben Abdallah) et Printemps tunisien de Raja Amari (2014, avec Bilel Briki, Bahram Aloui).
Hédi de Mohamed Ben Attia a eu une grande Avant-première le Mardi 25 octobre au cinéma Diagonal, en présence de l'équipe du film (la sortie française est prévue le 28 décembre, par BAC Films). Avec Majd Mastoura, Rym Ben Messaoud dans les rôles titres, ce premier long métrage nous amène à Kairouan en Tunisie, peu après le printemps arabe, où Hedi, un jeune homme sage et réservé dont la mère prépare activement son mariage est envoyé à Mahdia pour son travail. Il y a également le multiprimé A peine j'ouvre les yeux de Leyla Bouzid (France/Tunisie/Belgique/Émirats Arabes Unis, 2015, 1h42, VOSTF, avec Baya Medhaffer, Ghalia Benali). Le film a obtenu le Prix LUX 2016 décerné par le Parlement européen (pour sa dixième édition). Ce qui lui vaut d'être sous-titré dans les 24 langues de l'Union Européenne, projeté au Parlement européen ainsi que lors d'une tournée automnale dans tous les pays lors des Lux Film Days.
Le premier court métrage de Leyla Bouzid est dans la sélection spéciale du Cinémed 2016 (Le printemps du cinéma tunisien) : il s'agit de Bonjour (Sbah el khir) qu'elle a co-réalisé avec Walid Mattar dont 3 courts sont au programme. C'est Offrande (2011, avec Khalil Saadaoui, Sameh Dachraoui, Seifeddine Dhrif), Condamnations (2010, avec Moez Namssi, Farouk Boufeden) et Baba Noël (France, 2012, avec Helmi Dridi).
Les documentaires sont : Génération maudite de Nasreddine Ben Maati (Tunisie, 2013, 1h01, VOSTF), Maudit soit le phosphate de Sami Tlili (Tunisie, 2013, 1h16, VOSTF), Le Visage de Dieu de Bahram Aloui (Tunisie, 2014, 58 mn, VOSTF) et C'était mieux demain de Hinde Boujemaa (Tunisie, 2012, 1h09, VOSTF) qui suit Aïda, mue par une volonté de s'en sortir, en dépit des évènements historiques qui l'entourent dans Tunis.
Thierno I. Dia
Images Francophones
Crédit image : DR