Matière Grise (de Kivu Ruhorahoza, Rwanda)

Une mise en abyme pour dire l'abîme, au Rwanda.
IBUKA, en Kinyarwanda veut dire "Souviens- toi". Le souvenir du génocide survenu en 1994 au Rwanda et de ses origines est essentiel pour que l'humanité bâtisse un monde de paix. L'horreur a officiellement débuté le 06 avril 1994 avec l'attentat contre l'avion qui transportait les présidents rwandais et burundais. Les atermoiements et la désinformation médiatique laisseront place à un million de morts. Les victimes ne sont pas seulement les disparus, les survivants également portent le fardeau du génocide. Pour le décrire, le réalisateur Kivu Ruhorahoza met en scène Balthazar, un cinéaste rwandais en train d'écrire un film sur une famille disloquée où les deux enfants (Yvan et Justine) devenus de jeunes adultes, se débattent avec les fantômes de leurs parents assassinés durant le génocide.
Grand Prix du Festival International du Film Francophone de Tübingen-Stuttgart 2012, Prix du meilleur acteur pour Ramadhan Bizimana (Yvan) et Mention spéciale du jury dans la catégorie "meilleur jeune réalisateur" au festival de Tribeca à New York en 2011, Matière Grise (Grey Matter) utilise une mise en abyme afin de mieux souligner combien l'humanité est tombée dans l'abîme au Rwanda.
Les auteurs de l'attentat contre l'avion présidentiel courrent toujours, ainsi que certains génocidaires présumés dont une partie ont trouvé refuge en Europe.
Le film de Kivu Ruhorahoza (avec Ramadhan Bizimana, Ruth Nirere, Hervé Kimenyi dans les rôles principaux) est diffusé le samedi 27 avril à 19h au Goethe Institut de Windhoek, la capitale namibienne, dans le cadre du ciné-club d'AfricAvenir Namibie dont Hans-Christan Mahnke est le programmateur.
Matière Grise (Grey Matter) est également projeté le vendredi 03 mai 2013 à 20h00, au Hackesche Höfe Kino, pour la première fois à Berlin (toujours à l'instigation d'AfricAvenir, dont l'antenne allemande est présidée par Eric Van Grasdorff  et gérée par Judith Strohm).
 

 

5ème édition du FIDADOC - Festival International du Documentaire à Agadir 2013.

C'est du 22 au 28 avril 2013, au Maroc. Le film d'ouverture et celui de clôture ont reçu un financement du Fonds Francophone (OIF). Il s'agit de La femme à la Caméra de Karima Zoubir (2012, Maroc, 59min) et The Lebanese rocket society de Joana Hadjithomas, Khalil Joreige (2012, France| Liban|Qatar, 95min)

La femme à la Caméra (Camera / Woman) par Karima Zoubir est le portrait de Khadija gagne sa vie en filmant des mariages à Casablanca. Quand sa famille lui demande d'arrêter de travailler, elle doit faire face à un grave dilemme… C'est le Film d'ouverture du Festival International du Documentaire à Agadir - FIDADOC 2013

Quant au film The Lebanese rocket society [cliquez sur le lien] réalisé par  Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (2012, Liban/France, 1h33 min), il est le film de clôture. Dans les années 60, le Liban fut le premier pays arabe à commencer à envoyer des fusées dans le ciel. Emmené par Manoug Manougian, leur professeur de physique, un petit groupe d'étudiants de l'Université Haigazian commence des tests et les premiers lancements en vue de conquérir l'espace. Qui étaient ces jeunes gens ? Pourquoi se sont-ils arrêtés ? Et surtout, pourquoi tout cela a-t-il été totalement oublié ? Le film est distribué par Urban Distribution International (France).
 

 
Parmi les autres films en sélection (tous les films en compétition sont inédits en salle au Maroc), citons Atalaku de Dieudo Hamadi (République Démocratique du Congo) sur les pas d'un pasteur Congolais sans le sous, qui s'engage dans la campagne d'un candidat aux élections, Au nom du frère de Youssef Aït Mansour (Maroc | 55') où le réalisateur renoue le dialogue avec son frère parti rejoindre une medersa traditionnelle dans la montagne.

Babylon de Youssef Chebbi, Ismaël et Alaeddine Slim (2012, Tunisie, 102 min) sur la guerre civile en Libye qui a provoqué un afflux de réfugiés originaires du monde entier à la frontière tunisienne, ce qui crée une nouvelle Babylone sous nos yeux….


Dans Fidaï de Damien Ounouri (2012, Allemagne/France/Algérie/Chine/Koweit/Qatar, 83 min), un ancien combattant du FLN révèle pour la première fois son parcours et son action dans la clandestinité.

Fidaï, teaser du documentaire de Damien Onouri par Mediapart


Christine Chansou et Vincent Trintignant-Corneau racontent dans Même un oiseau a besoin de son nid (2012, France/Cambodge, 70min) comment dans la capitale du Cambodge, un groupe de femmes organisent la résistance contre les expulsions forcées menées par le gouvernement.


Contre l'avis de son mari, une bédouine jordanienne décide de suivre une formation d'ingénieur en énergie solaire. C'est le sujet de Rafea : Mama Solar (2012, Jordanie/Etats-Unis, 75min) coréalisé par les Egyptiennes Mona Eldaief et Jehane Noujaim.

Le jury est composé de cinq personnalités du cinéma documentaire, marocaines et étrangères : Mohamed El Aboudi (réalisateur, Maroc), Mamadou Sellou Diallo (réalisateur, producteur, enseignant, Sénégal), Safaa Fathy (réalisatrice, poètesse, Égypte), Bärbel Mauch (productrice, consultante, Allemagne) et Annick Peigné-Giuly (journaliste, programmatrice, écrivain, directrice de festival, France).
Hicham Falah est le Délégué général du FIDADOC.

Et toi Casablanca tu m'aimes comment ?

Avant première du film de Pascal Renaud (France, 2012), au Cinéma Utopia de Bordeaux.
Lundi 29 AVRIL 2013, à 19h30. Projection unique (entrée gratuite).
Révéler la ville au cœur ; à commencer par celui de ses propres habitants. Car ce sont bien eux qui font exister la ville, lui donnent sa couleur unique, son parfum essentiel, son caractère singulier. Cinq rencontres, cinq "histoires en ville", mais un parfum unique, une expérience à chaque fois renouvelée : le vendeur de cigarettes à l'unité n'a rien à voir avec le journaliste, mais ils partagent tous les deux la même histoire, le même espace urbain et architectural. Ils écrivent surtout l'histoire de leur propre vie dans une même Histoire, celle de la ville.
En présence de Pascal Renaud, le réalisateur. Entrée libre
www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=2083&mode=film
 

Dernière minute !

66ème Festival de Cannes (du 15 au 26 mai 2013) 

En Compétition Officielle : Grigris de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad), avec Abdellatif Kéchiche (Tunisie/France) pour Vie d'Adèle (La) - Chapitres 1 & 2.
Le réalisateur cambodgien Rithy Panh est sélectionné à Un certain regard, pour son film L'Image manquante.
Aucun film de notre champ dans La Quinzaine des Réalisateurs, ni dans la 52ème sélection de La Semaine de la Critique.

 

PALMARES du Festival International du Film PanAfricain de Cannes - FIFP (du 17 au 21 AVRIL 2013)

Le Jury présidé par Madame Tetchena BELLANGE (Canada) et Monsieur Henri HENRIOL (France/Sénégal) ont décidé ce qui suit :

• DIKALO AWARD du Meilleur Long Métrage : " Ninah's Dowry " de Victor VIYUOH (Cameroun)

• DIKALO AWARD du Meilleur Documentaire : " Colored Confederates " de Ken WATT (U.S.A)

• DIKALO AWARD du Meilleur Court Métrage : " DIALEMI (Elle s'amuse) " de Nadine OTSOBOGO (Gabon)

• DIKALO AWARD du Prix Spécial du Jury : " Moïse KATUMBI, Foot, Business et Politique " de Thierry MICHEL (Belgique)

• DIKALO AWARD du Meilleur Acteur : Anurin Nwunembom pour son interprétation dans "NINAH'S DOWRY" de Victor VIYUOH (Cameroun)

• DIKALO AWARD de la Meilleure Actrice : MBUFUNG SEIKEH, pour son interprétation dans "NINAH'S DOWRY" de Victor VIYUOH

• DIKALO AWARD du prix du Public : " Jeux de Couples " de Maxwell A. CADEVALL (France)

www.festivaldufilmpanafricain.org/dossiers/dossiers.php?val=309_palmares festival international film panafricain cannes 17 21 avril 2013 

Thierno I. DIA
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