Canal France International œuvre pour des séries télévisées africaines de qualité
De mi-septembre 2012 à fin novembre 2013, avec un cycle étalé.
Canal France International (CFI) a démarré le 17 septembre 2012 un cycle de formation des producteurs et techniciens africains de séries télévisuelles dans les locaux de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son/Studio-Ecole (ISIS/S-E) de Ouagadougou. Ce cycle perlé concerne les techniciens du Burkina Faso, du Cameroun et du Ghana, grands pays producteurs de séries. Il prendra fin en novembre 2013.
Ce projet de professionnalisation des corps des métiers concourant à la fabrication des séries est financé par les Fonds Afrique-Caraibes- Pacifique/Union Européenne (ACP -UE ). Piloté par CFI, il vise à améliorer la qualité des programmes par le renforcement des compétences aux postes techniques clés (réalisation, image, son, montage , lumière, montage et mixage) .
Monsieur Fréderic Gisbert, le chef de projets pour les actions de coopération de CFI, était à Ouaga pour la mise sur rails de ce cycle qui couvre trois pays : Burkina Faso, Cameroun et Ghana.
Il justifie cette action du fait qu’ à CFI – grand diffuseur et guichet d’ avances de films africains et particulièrement des séries – on s’est aperçu que l Afrique manquait cruellement de ressources humaines bien outillées dans les métiers techniques liés aux séries télévisées.
Partenaires et associés du projet
Ce cycle de formation s étendra entre 20 et 24 mois et comprend neuf (09) ateliers de modules différents, en partenariat avec deux sociétés de production privées dans chacun des trois pays. Il s’agit de Jovial Production et Les Films 21 de l’association des Producteurs Associés au Burkina ; Vinavy Productions et Malo Pictures au Cameroun, ainsi que Film Africa et Village communication au Ghana.
Monsieur Gisbert précise que deux catégories de techniciens sont ciblées : les professionnels ayant déjà travaillé sur des séries et des juniors (étudiants des écoles de cinéma et de l’audiovisuel, ou professionnels débutants). Dans chaque pays, une école est systématiquement associée. C’est l’ISIS/S-E au Burkina Faso ; le Centre de Formation Professionnelle de l Audiovisuel(CFPA) de Yaoundé au Cameroun ; le National Film and Television Institute de Accra au Ghana. Une attention particulière, dans la présélection, a été accordée aux projets de séries réalisés et/ou produits par des femmes.
Le concept
Le présent atelier de Ouaga est un module de formation appliquée en montage et mixage son. Les épisodes 13 à 16 de la 2ème saison de Superflics de la productrice-réalisatrice Aminata Diallo-Glez sont les matériaux sur lesquels les neuf participants à cet atelier s’exerceront, après un bref rappel des bases du mixage. Les ingénieurs de son, Matthieu Cochin, venu de Paris, et Alain Kempinaire, vieux routier des productions au Burkina, animent cette session. Mettre les clés techniques entre les mains des professionnels tel est le credo de ce concept de formation qui se poursuivra jusqu’en novembre 2013. Un atelier concernant les cadreurs commence mi-novembre 2012 à Yaoundé, un sur la réalisation à Ouaga est prévu en mi-janvier.
En marge du FESPACO, une réunion du comité de pilotage effectuera un bilan intermédiaire. Parallèlement, les producteurs participant au projet bénéficieront durant trois jours d’une session de coaching à l’exportation internationale. Le montage, la prise de son, la lumière, l’assistanat –réalisation sont les domaines au cœur des formations du planning élaboré jusqu’ en novembre 2013.
Le grand rendez pour le bilan général et la présentation des résultats atteints aura lieu au MIP TV à Cannes en Avril 2014.
L’objectif final de CFI est, selon son chef de projets, Fréderic Gisbert, « de faire comprendre aux producteurs africains l’intérêt qu’ ils ont à concevoir des produits obéissant aux normes internationales, afin qu’ils soient compétitifs et vendables sur tous les marchés qu’ils soient francophones ou anglophones (Ghana, Nigeria, pays de l Afrique de l’Est) et puissent circuler aisément entre les télévisions ».
Emmanuel SAMA
Africiné, Ouagadougou
Ce projet de professionnalisation des corps des métiers concourant à la fabrication des séries est financé par les Fonds Afrique-Caraibes- Pacifique/Union Européenne (ACP -UE ). Piloté par CFI, il vise à améliorer la qualité des programmes par le renforcement des compétences aux postes techniques clés (réalisation, image, son, montage , lumière, montage et mixage) .
Monsieur Fréderic Gisbert, le chef de projets pour les actions de coopération de CFI, était à Ouaga pour la mise sur rails de ce cycle qui couvre trois pays : Burkina Faso, Cameroun et Ghana.
Il justifie cette action du fait qu’ à CFI – grand diffuseur et guichet d’ avances de films africains et particulièrement des séries – on s’est aperçu que l Afrique manquait cruellement de ressources humaines bien outillées dans les métiers techniques liés aux séries télévisées.
Partenaires et associés du projet
Ce cycle de formation s étendra entre 20 et 24 mois et comprend neuf (09) ateliers de modules différents, en partenariat avec deux sociétés de production privées dans chacun des trois pays. Il s’agit de Jovial Production et Les Films 21 de l’association des Producteurs Associés au Burkina ; Vinavy Productions et Malo Pictures au Cameroun, ainsi que Film Africa et Village communication au Ghana.
Monsieur Gisbert précise que deux catégories de techniciens sont ciblées : les professionnels ayant déjà travaillé sur des séries et des juniors (étudiants des écoles de cinéma et de l’audiovisuel, ou professionnels débutants). Dans chaque pays, une école est systématiquement associée. C’est l’ISIS/S-E au Burkina Faso ; le Centre de Formation Professionnelle de l Audiovisuel(CFPA) de Yaoundé au Cameroun ; le National Film and Television Institute de Accra au Ghana. Une attention particulière, dans la présélection, a été accordée aux projets de séries réalisés et/ou produits par des femmes.
Le concept
Le présent atelier de Ouaga est un module de formation appliquée en montage et mixage son. Les épisodes 13 à 16 de la 2ème saison de Superflics de la productrice-réalisatrice Aminata Diallo-Glez sont les matériaux sur lesquels les neuf participants à cet atelier s’exerceront, après un bref rappel des bases du mixage. Les ingénieurs de son, Matthieu Cochin, venu de Paris, et Alain Kempinaire, vieux routier des productions au Burkina, animent cette session. Mettre les clés techniques entre les mains des professionnels tel est le credo de ce concept de formation qui se poursuivra jusqu’en novembre 2013. Un atelier concernant les cadreurs commence mi-novembre 2012 à Yaoundé, un sur la réalisation à Ouaga est prévu en mi-janvier.
En marge du FESPACO, une réunion du comité de pilotage effectuera un bilan intermédiaire. Parallèlement, les producteurs participant au projet bénéficieront durant trois jours d’une session de coaching à l’exportation internationale. Le montage, la prise de son, la lumière, l’assistanat –réalisation sont les domaines au cœur des formations du planning élaboré jusqu’ en novembre 2013.
Le grand rendez pour le bilan général et la présentation des résultats atteints aura lieu au MIP TV à Cannes en Avril 2014.
L’objectif final de CFI est, selon son chef de projets, Fréderic Gisbert, « de faire comprendre aux producteurs africains l’intérêt qu’ ils ont à concevoir des produits obéissant aux normes internationales, afin qu’ils soient compétitifs et vendables sur tous les marchés qu’ils soient francophones ou anglophones (Ghana, Nigeria, pays de l Afrique de l’Est) et puissent circuler aisément entre les télévisions ».
Emmanuel SAMA
Africiné, Ouagadougou