Burkina Faso : Trois films soutenus par l'OIF primés au festival Ciné droit libre
Thierry Michel, Sékou Traoré et Michel Zongo ont été primés à Ouaga.
Le Belge Thierry Michel a eu le Prix du public, avec son film " L'homme qui répare les femmes " portraiturant le Dr Denis Mukwege, chirurgien congolais se dévouant cors et âme auprès des femmes violées par les soldats (armée régulière ou rebelles). Le documentaire se penche aussi sur l'extraordinaire force de résilience de ces femmes.
L'œil du cyclone de Sékou Traoré a reçu le Prix du meilleur film de fiction sur les droits humains. Le festival de documentaire s'ouvre à la fiction et décerne désormais un trophée dans cette catégorie. Avec Mouna N'Diaye (Emma) et Fargass Assandé (Hitler Mussolini) dans les rôles principaux, le film met confronte une jeune avocate (qui a su se reconstruire malgré son enfance saccagée par les rebelles) et un ancien enfant soldat aux mains couvertes de sang capturé qu'elle doit défendre au nom du droit à la justice.
Prix de la meilleure œuvre documentaire burkinabèe, La Sirène de Faso Fani de Michel K. Zongo se passe à Koudougou autour d'une ancienne usine de textiles. Ces trois films sont soutenus par l'OIF.
Les autres lauréats de ce palmarès 2015 sont : Democrats (Danemark / Zimbabwe) et Caricaturistes, fantassins de la démocratie (France). Democrats de Camilla Nelson remporte le Grand Prix Sergio Vieira de Melo décerné par le Jury pour récompenser le meilleur documentaire parmi les 11 en compétition. Sur une période de plus de trois ans, la réalisatrice danoise Camilla Nielsson s'est plongée dans les cercles du pouvoir de Robert Mugabe, au Zimbabwe ; avec en toile de fond le processus d'élaboration d'une nouvelle constitution pour le Zimbabwe. Le jury a accordé une mention spéciale à Stéphanie Valloato pour son film, Caricaturistes, fantassins de la démocratie qui montre 12 artistes formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes, défendant la démocratie en s'amusant, avec, comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: Français, Tunisienne, Russe, Mexicain, Américain, Burkinabé, Chinois, Algériens, Ivoirien, Vénézuélienne, Israélien et Palestinien. La réalisatrice française l'a co-écrit avec Radu Mihaileanu qui en est le producteur. Ciné Droit libre a eu lieu à Ouaga, Burkina Faso du 27 juin au 04 juillet 2015.
Un hommage appuyé à été rendu au cinéaste burkinabé Adama Sallé mort le 21 juillet 2014, des suites d'une courte maladie, quelques jours avant qu'il ne débute le tournage de Qui parle de vaincre ?,son premier long métrage fiction qui avait le soutien du Fonds Images de l'OIF.
" Ciné droit libre : Pari réussi pour l'édition post-insurrectionnel " estime Bassératou citant Luc Damiba, président de l'association Semfilms qui organise le festival de documentaire de Ouaga dont c'est la 11ème année : " Cette édition a été un exécutoire pour une jeunesse impatiente, un espace d'expression et de promotion de la liberté d'expression par le film et la musique. La parole a été doublement libérée. Le public a trouvé un espace pour voir des films, débattre et rencontrer des réalisateurs engagés ; et s'engager eux-mêmes ".
Thierno I. Dia
Images Francophones
Image : L'actrice Mouna Ndiaye (avocate) dans L'œil du cyclone de Sékou Traoré
Crédit : Les Films de l'Avalon (France) et Abissia (Burkina Faso)
L'œil du cyclone de Sékou Traoré a reçu le Prix du meilleur film de fiction sur les droits humains. Le festival de documentaire s'ouvre à la fiction et décerne désormais un trophée dans cette catégorie. Avec Mouna N'Diaye (Emma) et Fargass Assandé (Hitler Mussolini) dans les rôles principaux, le film met confronte une jeune avocate (qui a su se reconstruire malgré son enfance saccagée par les rebelles) et un ancien enfant soldat aux mains couvertes de sang capturé qu'elle doit défendre au nom du droit à la justice.
Prix de la meilleure œuvre documentaire burkinabèe, La Sirène de Faso Fani de Michel K. Zongo se passe à Koudougou autour d'une ancienne usine de textiles. Ces trois films sont soutenus par l'OIF.
Les autres lauréats de ce palmarès 2015 sont : Democrats (Danemark / Zimbabwe) et Caricaturistes, fantassins de la démocratie (France). Democrats de Camilla Nelson remporte le Grand Prix Sergio Vieira de Melo décerné par le Jury pour récompenser le meilleur documentaire parmi les 11 en compétition. Sur une période de plus de trois ans, la réalisatrice danoise Camilla Nielsson s'est plongée dans les cercles du pouvoir de Robert Mugabe, au Zimbabwe ; avec en toile de fond le processus d'élaboration d'une nouvelle constitution pour le Zimbabwe. Le jury a accordé une mention spéciale à Stéphanie Valloato pour son film, Caricaturistes, fantassins de la démocratie qui montre 12 artistes formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes, défendant la démocratie en s'amusant, avec, comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: Français, Tunisienne, Russe, Mexicain, Américain, Burkinabé, Chinois, Algériens, Ivoirien, Vénézuélienne, Israélien et Palestinien. La réalisatrice française l'a co-écrit avec Radu Mihaileanu qui en est le producteur. Ciné Droit libre a eu lieu à Ouaga, Burkina Faso du 27 juin au 04 juillet 2015.
Un hommage appuyé à été rendu au cinéaste burkinabé Adama Sallé mort le 21 juillet 2014, des suites d'une courte maladie, quelques jours avant qu'il ne débute le tournage de Qui parle de vaincre ?,son premier long métrage fiction qui avait le soutien du Fonds Images de l'OIF.
" Ciné droit libre : Pari réussi pour l'édition post-insurrectionnel " estime Bassératou citant Luc Damiba, président de l'association Semfilms qui organise le festival de documentaire de Ouaga dont c'est la 11ème année : " Cette édition a été un exécutoire pour une jeunesse impatiente, un espace d'expression et de promotion de la liberté d'expression par le film et la musique. La parole a été doublement libérée. Le public a trouvé un espace pour voir des films, débattre et rencontrer des réalisateurs engagés ; et s'engager eux-mêmes ".
Thierno I. Dia
Images Francophones
Image : L'actrice Mouna Ndiaye (avocate) dans L'œil du cyclone de Sékou Traoré
Crédit : Les Films de l'Avalon (France) et Abissia (Burkina Faso)