Béjaïa 2018 : Rencontres Cinématographiques pour public cinéphile
La 16e édition des RCB propose 24 films, du 1er au 6 septembre.
" Nous avons un public tellement cinéphilique que nous pouvons risquer de programmer un film de presque quatre heures, cette année. Après la projection, les spectateurs participent aux discussions et ils sont présents le matin au café-ciné ", confiait Abdenour Hochiche (président de l'association Project'heurts,, la structure organisatrice des Rencontres Cinématographiques de Béjaïa, RCB), lors du festival Cinémas d'Afrique Lausanne, fin août 2018.
Il s'agit de L'Héroïque lande (la frontière brûle), avec 220 minutes (3h40), documentaire réalisé par Nicolas Klotz & Elisabeth Perceval (France) à la Jungle de Calais, une ville naissante où vivent près de 12 000 personnes. L'État français organise la destruction définitive de la Jungle. Néanmoins la Jungle est un territoire mutant, une ville monde, une ville du futur ; même détruite, elle renait toujours de ses cendres. Les deux cinéastes donnent une master classe animée par Saâd Chakali, critique de cinéma.
Abdenour Hochiche - qui s'exprimait lors de la ciné-rencontre (où les invités débattent avec les festivaliers) du l'évènement cinématographique helvétique - révélait une série d'innovations. À cette aune, il y a le lancement des premières rencontres nationales des ciné-clubs. Outre sept organisations algériennes, deux étrangères sont conviées (la Fédération Tunisienne des Ciné-Clubs et la Maison du Cinéma de Nouakchott, Mauritanie).
Par ailleurs, il y a l'invitation faite à une dizaine de directeurs de festivals (africains, y compris algériens, et européens) afin de susciter une plateforme d'échange.
Quant à la sélection 2018 des RCB, elle aligne 24 films, dont le premier long métrage de Yasmine Chouikh (Jusqu'à la fin des temps) et La bataille d'Alger, un film dans l'histoire, de Malek Bensmail. Ce ne sont pas les seules œuvres algériennes à Béjaia, à côté de films (longs, courts, fictions, documentaires et animation) venant de plusieurs pays. Certains ont bénéficié d'un soutien de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) : Les Derniers jours de la ville (In The Last Days of The City) du cinéaste égyptien Tamer El Said, avec Khalid, un réalisateur cairote de 35 ans se battant pour réaliser un film qui saisirait l'âme de sa ville ; Black Mamba réalisé par Amel Guellaty où Sarra mène en apparence la vie ordinaire d'une jeune fille de la classe moyenne de Tunis et Aya (ex "Au bras des ombres") de la réalisatrice Moufida Fedhila. La cinéphilie tient ses quartiers à la Cinémathèque de Béjaia. Laila Aoudj est la directrice artistique des Rencontres Cinématographiques de Béjaïa (RCB).
Thierno I. Dia
Images Francophones
Crédit Image : DR
Il s'agit de L'Héroïque lande (la frontière brûle), avec 220 minutes (3h40), documentaire réalisé par Nicolas Klotz & Elisabeth Perceval (France) à la Jungle de Calais, une ville naissante où vivent près de 12 000 personnes. L'État français organise la destruction définitive de la Jungle. Néanmoins la Jungle est un territoire mutant, une ville monde, une ville du futur ; même détruite, elle renait toujours de ses cendres. Les deux cinéastes donnent une master classe animée par Saâd Chakali, critique de cinéma.
Abdenour Hochiche - qui s'exprimait lors de la ciné-rencontre (où les invités débattent avec les festivaliers) du l'évènement cinématographique helvétique - révélait une série d'innovations. À cette aune, il y a le lancement des premières rencontres nationales des ciné-clubs. Outre sept organisations algériennes, deux étrangères sont conviées (la Fédération Tunisienne des Ciné-Clubs et la Maison du Cinéma de Nouakchott, Mauritanie).
Par ailleurs, il y a l'invitation faite à une dizaine de directeurs de festivals (africains, y compris algériens, et européens) afin de susciter une plateforme d'échange.
Quant à la sélection 2018 des RCB, elle aligne 24 films, dont le premier long métrage de Yasmine Chouikh (Jusqu'à la fin des temps) et La bataille d'Alger, un film dans l'histoire, de Malek Bensmail. Ce ne sont pas les seules œuvres algériennes à Béjaia, à côté de films (longs, courts, fictions, documentaires et animation) venant de plusieurs pays. Certains ont bénéficié d'un soutien de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) : Les Derniers jours de la ville (In The Last Days of The City) du cinéaste égyptien Tamer El Said, avec Khalid, un réalisateur cairote de 35 ans se battant pour réaliser un film qui saisirait l'âme de sa ville ; Black Mamba réalisé par Amel Guellaty où Sarra mène en apparence la vie ordinaire d'une jeune fille de la classe moyenne de Tunis et Aya (ex "Au bras des ombres") de la réalisatrice Moufida Fedhila. La cinéphilie tient ses quartiers à la Cinémathèque de Béjaia. Laila Aoudj est la directrice artistique des Rencontres Cinématographiques de Béjaïa (RCB).
Thierno I. Dia
Images Francophones
Crédit Image : DR