Appel à projets du Fonds télévision de l'OIF, avec appui spécial émissions enfantines
Dépôt de dossiers à partir du 1er décembre pour les aides à la production (documentaires et fictions) et opération spéciale pour le développement d'émissions enfantines en Afrique subsaharienne à partir du 15 décembre.
Deux innovations marquent le prochain appel à projets de la commission télévision du Fonds francophone. Tout d'abord, une modification du calendrier : les commissions seront désormais mieux réparties dans l'année, la première se tenant en mars et la seconde en septembre, ce qui permettra de réduire d'un à deux mois le délai de paiement des subventions liées à la deuxième commission.
La seconde innovation consiste à réserver une partie des sommes disponibles dans le cadre du Fonds à une opération spéciale, ciblée géographiquement et centrée sur un secteur dont le développement est jugé prioritaire. Le " coup de pouce " donné en décembre 2014 concerne les programmes enfance/jeunesse en Afrique subsaharienne.
Le dépôt des dossiers se fera donc en deux temps : du 1er au 15 décembre pour les demandes d'aide à la production et du 15 au 31 décembre pour les aides au développement de programmes enfance/jeunesse.
Jusqu'à présent, les émissions destinées au jeune public ne disposaient pas d'un véritable marché en Afrique francophone, pour plusieurs raisons. Les enfants ne sont pas des consommateurs et, dans la plupart des foyers, ils n'ont pas accès à la télécommande. Il est donc difficile de mobiliser des annonceurs sur des programmes destinés à ce public. Mais la diffusion des smartphones et des tablettes numériques est en train de changer la donne. De plus en plus d'enfants et d'adolescents ont la possibilité, désormais, d'accéder directement à des vidéos en ligne sur leur téléphone ou leur écran connecté. Les chaînes de télévision doivent donc se préoccuper du jeune public si elles ne veulent pas le perdre définitivement. Or, la généralisation de la TNT en Afrique va faciliter la création de chaînes spécialisées. La télévision ivoirienne a d'ores et déjà prévu de lancer sa propre chaîne jeunesse. TV5 s'efforce de lancer la chaîne Tivi5Monde Afrique et le groupe français Lagardère Active a annoncé une déclinaison africaine de la chaîne Gulli.
Cette multiplication des canaux de diffusion devrait permettre enfin l'apparition d'une demande solvable pour des programmes enfance/jeunesse. Le fonds de l'OIF, par son mode de fonctionnement (comité de sélection international et sessions tenues tous les six mois) ne se prête pas au soutien à des programmes de flux. En revanche, il peut contribuer efficacement à l'apparition de nouveaux projets de fiction et d'animation, voire de magazines (pour peu que ceux-ci donnent lieu à une écriture élaborée, de type documentaire, plutôt qu'à des émissions de plateau donnant une large place à l'improvisation).
Lors de sa session de mars 2015, la commission télévision de l'OIF examinera au maximum cinquante projets, dont dix demandes d'aide au développement de programmes enfance/jeunesse. Selon une formule expérimentée en mai 2014 pour les aides à l'écriture de séries télévisées, les dossiers enfance/jeunesse feront l'objet d'une notation par des lecteurs et d'une pré-sélection en amont de la commission.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter :
Pierre Barrot, spécialiste de programme chargé de l'audiovisuel et de la promotion de l'Image
Direction de la Diversité et du développement culturels
Organisation internationale de la Francophonie.
Courriel : Pierre.barrot@francophonie.org
Tel. (33) 1 44 37 33 58
Photo : Hamado Komi dans le pilote de la série Madame Tapsoba (Abissia Production, Burkina Faso)
La seconde innovation consiste à réserver une partie des sommes disponibles dans le cadre du Fonds à une opération spéciale, ciblée géographiquement et centrée sur un secteur dont le développement est jugé prioritaire. Le " coup de pouce " donné en décembre 2014 concerne les programmes enfance/jeunesse en Afrique subsaharienne.
Le dépôt des dossiers se fera donc en deux temps : du 1er au 15 décembre pour les demandes d'aide à la production et du 15 au 31 décembre pour les aides au développement de programmes enfance/jeunesse.
Jusqu'à présent, les émissions destinées au jeune public ne disposaient pas d'un véritable marché en Afrique francophone, pour plusieurs raisons. Les enfants ne sont pas des consommateurs et, dans la plupart des foyers, ils n'ont pas accès à la télécommande. Il est donc difficile de mobiliser des annonceurs sur des programmes destinés à ce public. Mais la diffusion des smartphones et des tablettes numériques est en train de changer la donne. De plus en plus d'enfants et d'adolescents ont la possibilité, désormais, d'accéder directement à des vidéos en ligne sur leur téléphone ou leur écran connecté. Les chaînes de télévision doivent donc se préoccuper du jeune public si elles ne veulent pas le perdre définitivement. Or, la généralisation de la TNT en Afrique va faciliter la création de chaînes spécialisées. La télévision ivoirienne a d'ores et déjà prévu de lancer sa propre chaîne jeunesse. TV5 s'efforce de lancer la chaîne Tivi5Monde Afrique et le groupe français Lagardère Active a annoncé une déclinaison africaine de la chaîne Gulli.
Cette multiplication des canaux de diffusion devrait permettre enfin l'apparition d'une demande solvable pour des programmes enfance/jeunesse. Le fonds de l'OIF, par son mode de fonctionnement (comité de sélection international et sessions tenues tous les six mois) ne se prête pas au soutien à des programmes de flux. En revanche, il peut contribuer efficacement à l'apparition de nouveaux projets de fiction et d'animation, voire de magazines (pour peu que ceux-ci donnent lieu à une écriture élaborée, de type documentaire, plutôt qu'à des émissions de plateau donnant une large place à l'improvisation).
Lors de sa session de mars 2015, la commission télévision de l'OIF examinera au maximum cinquante projets, dont dix demandes d'aide au développement de programmes enfance/jeunesse. Selon une formule expérimentée en mai 2014 pour les aides à l'écriture de séries télévisées, les dossiers enfance/jeunesse feront l'objet d'une notation par des lecteurs et d'une pré-sélection en amont de la commission.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter :
Pierre Barrot, spécialiste de programme chargé de l'audiovisuel et de la promotion de l'Image
Direction de la Diversité et du développement culturels
Organisation internationale de la Francophonie.
Courriel : Pierre.barrot@francophonie.org
Tel. (33) 1 44 37 33 58
Photo : Hamado Komi dans le pilote de la série Madame Tapsoba (Abissia Production, Burkina Faso)