ACP Cultures : 10 millions d'euros pour le cinéma et l'audiovisuel / l'OIF aide les producteurs francophones à constituer leur dossier
-- Un nouvel appel à propositions vient d'être publié sur le site de l'Union européenne (dépôt des projets avant le 20 décembre 2012). -- L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lance son propre appel à candidatures (échéance le 8 octobre au soir) pour aider un nombre limité d'opérateurs francophones (7 à 9) à présenter des demandes d'aide à la production dans le cadre de cet appel d'ACP Cultures. -- Les résultats du précédent appel à propositions ACP Films (2011) sont enfin connus : 6 longs-métrages ont été aidés, dont 5 de réalisateurs francophones (Mahamat Saleh Haroun, Raoul Peck, David Constantin, Hubert Laba Ndao, Sékou Traoré).
Le programme ACP Cultures (devenu ACP cultures plus, désignation qui englobe les précédents programmes ACP cultures et ACP films) est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Secrétariat des ACP. Les lignes directrices du nouvel appel à propositions sont disponibles sur le site de l’Union européenne depuis le 18 septembre. Elles seront prochainement disponibles, avec des informations plus développées, sur le site http://www.acpculturesplus.eu/.
Dans le cadre de cet appel à propositions, le montant disponible pour le secteur cinéma et audiovisuel est de 10 millions d’euros, contre 7 millions lors du précédent appel lancé en 2011 et dont les résultats sont maintenant connus : au chapitre des aides à la production, six projets seulement ont finalement été retenus. Tous concernent des longs-métrages de cinéma : Grisgris de Mahamat Saleh Haroun (Tchad), Meurtre à Pacot de Raoul Peck (Haïti), L’œil du cyclone de Sékou Traoré (Burkina Faso), Dakar Trottoirs de Hubert Laba Ndao (Sénégal), Lombraz Kan de David Constantin (Île Maurice) et Cristo Rey de Leticia Tonos (Saint Domingue). Deux de ces projets (L’œil du cyclone et Dakar trottoirs) ont bénéficié de l’aide d’une consultante prise en charge par l’Organisation internationale de la Francophonie. La même opération d’aide aux producteurs est reconduite par l’OIF cette année. Une douzaine de projets ont déjà été choisis : aux bénéficiaires des commissions 2012 du Fonds francophone s’ajoutent deux producteurs ayant sollicité le programme ACP-Films en 2011 avec l’aide de l’OIF sans succès mais en ayant franchi la première étape de sélection.
APPEL A CANDIDATURES POUR SOUTIEN OIF AUX DEMANDEURS FRANCOPHONES
Les autres producteurs souhaitant bénéficier des conseils d’une consultante commanditée par l’OIF doivent envoyer avant le 8 octobre à minuit, un dossier composé des pièces suivantes :
Seuls les projets de longs-métrages de fiction (cinéma ou téléfilms) seront étudiés. Compte tenu des lignes directrices d’ACP Cultures et notamment du montant minimum accordé (50 000 euros), les projets dont le budget est inférieur à 150 000 euros ne pourront pas être pris en compte. Le comité de sélection de l’OIF retiendra un nombre de projets compris entre sept et neuf. Les critères de choix appliqués seront le degré d’adaptation des projets aux lignes directrices de l’appel ACP-Cultures et leur qualité artistique.
L’APPEL A PROPOSITIONS ACP CULTURES 2012 EST PLUS OUVERT QUE LE PRECEDENT
Lors de l’appel à propositions 2011, le programme ACP-Cultures/ACP-Films a reçu 216 projets. 21 ont été retenus, dont 12 pour le cinéma et l’audiovisuel (les six projets d’aide à la production cités plus haut, ainsi que six projets de formation ou de distribution, dont ceux d’Idmage, de Canal France International et du studio Malembe Maa). A noter que, sur les douze bénéficiaires, quatre avaient déjà été retenus lors du précédent appel à propositions, lancé en 2008.
Le nouvel appel à propositions mis en ligne ces derniers jours est plus ouvert que celui de 2011. On n’y trouve plus de liste, ni indicative, ni limitative, pour les types de projets de production éligibles ; les demandeurs africains n’ont plus l’obligation de s’associer avec des partenaires d’une autre région d’Afrique ; les structures de production n’ont plus besoin d’avoir deux ans d’ancienneté pour concourir. En revanche, la grille de notation des projets n’a pas varié par rapport à 2011. Elle reste très éloignée des critères appliqués par tous les autres guichets de financement du cinéma et de l’audiovisuel (prise en compte des dimensions environnement, création d’emploi et égalité des sexes, ainsi que des droits des minorités, des populations indigènes et des personnes handicapées ; priorité donnée aux capacités de gestion des demandeurs ; absence de critères de qualité artistique). C’est pourquoi L’Organisation internationale de la Francophonie a jugé utile, comme en 2012, d’apporter un appui à certains producteurs francophones pour la constitution de leur dossier.
Pierre Barrot
Dans le cadre de cet appel à propositions, le montant disponible pour le secteur cinéma et audiovisuel est de 10 millions d’euros, contre 7 millions lors du précédent appel lancé en 2011 et dont les résultats sont maintenant connus : au chapitre des aides à la production, six projets seulement ont finalement été retenus. Tous concernent des longs-métrages de cinéma : Grisgris de Mahamat Saleh Haroun (Tchad), Meurtre à Pacot de Raoul Peck (Haïti), L’œil du cyclone de Sékou Traoré (Burkina Faso), Dakar Trottoirs de Hubert Laba Ndao (Sénégal), Lombraz Kan de David Constantin (Île Maurice) et Cristo Rey de Leticia Tonos (Saint Domingue). Deux de ces projets (L’œil du cyclone et Dakar trottoirs) ont bénéficié de l’aide d’une consultante prise en charge par l’Organisation internationale de la Francophonie. La même opération d’aide aux producteurs est reconduite par l’OIF cette année. Une douzaine de projets ont déjà été choisis : aux bénéficiaires des commissions 2012 du Fonds francophone s’ajoutent deux producteurs ayant sollicité le programme ACP-Films en 2011 avec l’aide de l’OIF sans succès mais en ayant franchi la première étape de sélection.
APPEL A CANDIDATURES POUR SOUTIEN OIF AUX DEMANDEURS FRANCOPHONES
Les autres producteurs souhaitant bénéficier des conseils d’une consultante commanditée par l’OIF doivent envoyer avant le 8 octobre à minuit, un dossier composé des pièces suivantes :
- Synopsis
- Note d’intention du réalisateur
- Plan de financement, avec les documents prouvant la réalité des financements déjà acquis
- Liste des partenaires pressentis (au moins deux en plus du demandeur)
- CV du réalisateur
- CV du producteur
Seuls les projets de longs-métrages de fiction (cinéma ou téléfilms) seront étudiés. Compte tenu des lignes directrices d’ACP Cultures et notamment du montant minimum accordé (50 000 euros), les projets dont le budget est inférieur à 150 000 euros ne pourront pas être pris en compte. Le comité de sélection de l’OIF retiendra un nombre de projets compris entre sept et neuf. Les critères de choix appliqués seront le degré d’adaptation des projets aux lignes directrices de l’appel ACP-Cultures et leur qualité artistique.
L’APPEL A PROPOSITIONS ACP CULTURES 2012 EST PLUS OUVERT QUE LE PRECEDENT
Lors de l’appel à propositions 2011, le programme ACP-Cultures/ACP-Films a reçu 216 projets. 21 ont été retenus, dont 12 pour le cinéma et l’audiovisuel (les six projets d’aide à la production cités plus haut, ainsi que six projets de formation ou de distribution, dont ceux d’Idmage, de Canal France International et du studio Malembe Maa). A noter que, sur les douze bénéficiaires, quatre avaient déjà été retenus lors du précédent appel à propositions, lancé en 2008.
Le nouvel appel à propositions mis en ligne ces derniers jours est plus ouvert que celui de 2011. On n’y trouve plus de liste, ni indicative, ni limitative, pour les types de projets de production éligibles ; les demandeurs africains n’ont plus l’obligation de s’associer avec des partenaires d’une autre région d’Afrique ; les structures de production n’ont plus besoin d’avoir deux ans d’ancienneté pour concourir. En revanche, la grille de notation des projets n’a pas varié par rapport à 2011. Elle reste très éloignée des critères appliqués par tous les autres guichets de financement du cinéma et de l’audiovisuel (prise en compte des dimensions environnement, création d’emploi et égalité des sexes, ainsi que des droits des minorités, des populations indigènes et des personnes handicapées ; priorité donnée aux capacités de gestion des demandeurs ; absence de critères de qualité artistique). C’est pourquoi L’Organisation internationale de la Francophonie a jugé utile, comme en 2012, d’apporter un appui à certains producteurs francophones pour la constitution de leur dossier.
Pierre Barrot