27è JCC, Tunisie : Le palmarès du cinquantenaire. Le Tanit d'or 2016 a eu le soutien de l'OIF
Kaouther Ben Hania, Rama Thiaw et Mai Masri dominent le palmarès, avec Mohamed Diab, Alassane Sy et Berni Goldblat, entre autres.
Du 28 octobre au 05 novembre, les Journées Cinématographiques de Carthage - JCC 2016 se sont tenues à Tunis. Le festival fête son cinquantenaire cette année, alors que c'est la 27ème fois qu'il a lieu, car il est passé à un rythme annuel, en 2014, après avoir été depuis sa création une biennale (les années paires).
Six réalisatrices émergent du palmarès (outre la jeune égyptienne Wafaa Hussein dans la catégorie Carthage Ciné Promesse) : Kaouther Ben Hania, Rama Thiaw, Mai Masri, la Rwandaise Clémentine Dusabejambo, la Marocaine-Française Houda Benyamina et la Soudanaise Marwa Zein qui a fait à Luxor l'atelier d'Haile Gerima. Les trois premières ont bénéficié du soutien de l'OIF pour leur film.
Pour son premier film, Houda Benyamina a frappé fort ; Divines est d'une puissante subtilité. Cannes lui avait donné la Caméra d'Or (récompensant le Meilleur 1er Film, toutes catégories confondues), Carthage célèbre deux de son trio d'actrices principales : Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena (Prix d'interprétation féminine), tandis que la Critique Internationale lui décerne le Prix Fipresci à Tunis. Pour son premier film en tant que réalisateur, l'acteur Alassane Sy Sénégal réussit un coup de maître. Marabout , dans lequel il joue le rôle principal, reçoit le Tanit d'or pour la meilleure œuvre de court-métrage. L'acteur établi à Londres (il est aussi mannequin pour la marque Diesel) a été révélé dans le film du Nigérian Andrew Dosunmu, Restless City, tourné à New-York, avant de revenir dans un second film, Mediterranea. Alassane Sy se prépare pour un troisième long métrage actuellement en développement.
Trois films soutenus par l'OIF primés aux JCC 2016
L'Egyptien Mohamed Diab surclasse tout le monde en raflant trois prix (Tanit d'argent, Prix du Montage pour Ahmed Hafez et Prix de la meilleure image pour Ahmed Gabr) avec son film Clash (Eshtebak). Après son Prix Fipresci lors de sa Première mondiale à la Berlinale, la Sénégalaise Rama Thiaw reçoit le Prix spécial du jury aux JCC pour son magistral documentaire The Revolution won't be televised qui s'appuie sur le contexte des élections présidentielles dans son pays et fait un tendre portrait sur l'amitié. Ce film ainsi que celui de Maï Masri (3000 nuits - Palestine, Tanit de bronze) et Zaineb n'aime pas la neige de Kaouther Ben Hania (Tunisie, grand Prix 2016 avec son Tanit d'or) ont bénéficié d'un soutien de l'OIF.
Couvrant six ans de la vie de la petite Zaineb et de sa vie de famille en complète mutation, Zaineb n'aime pas la neige est l'histoire d'une initiation à la vie, au monde des adultes, racontée à travers les yeux d'une enfant qui grandit physiquement et mûrit émotionnellement, après le décès de son père dans un accident de voiture. De 2009 à 2015, la réalisatrice a suivi la jeune fille quittant la banlieue de Tunis, avec sa mère et son jeune frère, pour aller au Canada (sa maman s'apprête à y refaire sa vie avec l'homme dont elle était amoureuse avant de se marier avec le père de Zaineb). Zaineb n'aime pas la neige est "un film magnifique, simple et touchant", a déclaré Abderrahmane Sissako, président du jury longs métrages, selon Direct Info (avec TAP) qui souligne que le film burkinabè Thom en compétition n'a finalement pas été projeté.
Kaouther Ben Hania primée au programme Takmil, avec Berni Goldblat (Prix OIF) La Belle et la meute qui sera le troisième long métrage de Kaouther Ben Hania avait été sélectionné en 2015 à La Fabrique des Cinémas du Monde, lors du 68ème Festival de Cannes. Ce programme professionnel développé par l'Institut français en partenariat avec l'Organisation internationale de la Francophonie (et d'autres partenaires) est destiné à favoriser l'émergence de la jeune création des pays du Sud sur le marché international. La Fabrique des Cinémas du Monde sélectionne chaque année une dizaine de projets de 1er ou 2e long métrage pour les introduire de façon privilégiée à l'industrie et à ses décideurs durant le Festival de Cannes, et favoriser ainsi leur capacité d'aboutissement. Pour 2017, l'appel à projets est toujours ouverte : la clôture est prévue dans une semaine, le 16 novembre. Il y a trois ans, les JCC ont initié le programme Takmil (" Finition ", en arabe) pour soutenir la postproduction de films afro-arabes. La Belle et la meute a reçu le Prix CNCI à Takmil 2016.
Wallaye ! du Burkinabè Berni Goldblat (photo) a gagné le prix OIF de la bourse d'aide à la post-production Takmil 2016 d'un montant de 10'000€, soit 6,5 millions francs CFA. Ce long-métrage de Fiction 95 minutes suit Ady, jeune garçon métis franco-burkinabé envoyé par son père au village, au Burkina Faso où il n'a jamais mis les pieds, alors qu'il est sur la pente glissante de la délinquance.
Le jury Takmil était composé de Christophe Leparc (Président du jury et Secrétaire Général de la Quinzaine des Réalisateurs, Cannes), Viola Shafik (Allemagne / Egypte), Khalil Benkirane (DOHA film Institute), Angèle Diabang (Sénégal) et Ikbal Zalila.
Prix FACC Néjima Hamrouni 2016 : Clash de Mohamed Diab
Ahmed Hassouna est le Présidente du Jury la Critique africaine composé également de Fatoumata Sagnane (Guinée), Bassirou Niang (Sénégal) et Tarek Ben Chaabane (Tunisie, rapporteur). Les 5 critiques africains sont membres de la Fédération africaine de la critique (FACC). Ils ont décerné leur Prix à un film de la compétition long métrage, Clash (Eshtebak) de Mohamed Diab, Egypte. Le jury FACC aux JCC a donné le nom de la journaliste et syndicaliste tunisienne Néjiba Hamrouni (1967-2016) arrachée le 29 mai dernier à l'affection de tous ceux qui l'aimaient.
Africiné Magazine
pour Images Francophones
en collaboration avec Africultures
A lire
JCC 2016 : Prix de la Critique Africaine (FACC) dédié à Néjiba Hamrouni, par Thierno I. Dia (Africiné magazine, Dakar)
Prix de la critique africaine "Néjiba Hamrouni" (JCC 2016) décerné au film Clash, par Thierno I. Dia (Africiné magazine, Dakar)
Image : Le Burkinabè Berni Goldblat (assis) avec à sa droite la productrice Dora Bouchoucha (ancienne directrice des JCC) et Faissol Gnonlonfin, réalisateur/producteur béninois.
Crédit : DR
Six réalisatrices émergent du palmarès (outre la jeune égyptienne Wafaa Hussein dans la catégorie Carthage Ciné Promesse) : Kaouther Ben Hania, Rama Thiaw, Mai Masri, la Rwandaise Clémentine Dusabejambo, la Marocaine-Française Houda Benyamina et la Soudanaise Marwa Zein qui a fait à Luxor l'atelier d'Haile Gerima. Les trois premières ont bénéficié du soutien de l'OIF pour leur film.
Pour son premier film, Houda Benyamina a frappé fort ; Divines est d'une puissante subtilité. Cannes lui avait donné la Caméra d'Or (récompensant le Meilleur 1er Film, toutes catégories confondues), Carthage célèbre deux de son trio d'actrices principales : Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena (Prix d'interprétation féminine), tandis que la Critique Internationale lui décerne le Prix Fipresci à Tunis. Pour son premier film en tant que réalisateur, l'acteur Alassane Sy Sénégal réussit un coup de maître. Marabout , dans lequel il joue le rôle principal, reçoit le Tanit d'or pour la meilleure œuvre de court-métrage. L'acteur établi à Londres (il est aussi mannequin pour la marque Diesel) a été révélé dans le film du Nigérian Andrew Dosunmu, Restless City, tourné à New-York, avant de revenir dans un second film, Mediterranea. Alassane Sy se prépare pour un troisième long métrage actuellement en développement.
Trois films soutenus par l'OIF primés aux JCC 2016
L'Egyptien Mohamed Diab surclasse tout le monde en raflant trois prix (Tanit d'argent, Prix du Montage pour Ahmed Hafez et Prix de la meilleure image pour Ahmed Gabr) avec son film Clash (Eshtebak). Après son Prix Fipresci lors de sa Première mondiale à la Berlinale, la Sénégalaise Rama Thiaw reçoit le Prix spécial du jury aux JCC pour son magistral documentaire The Revolution won't be televised qui s'appuie sur le contexte des élections présidentielles dans son pays et fait un tendre portrait sur l'amitié. Ce film ainsi que celui de Maï Masri (3000 nuits - Palestine, Tanit de bronze) et Zaineb n'aime pas la neige de Kaouther Ben Hania (Tunisie, grand Prix 2016 avec son Tanit d'or) ont bénéficié d'un soutien de l'OIF.
Couvrant six ans de la vie de la petite Zaineb et de sa vie de famille en complète mutation, Zaineb n'aime pas la neige est l'histoire d'une initiation à la vie, au monde des adultes, racontée à travers les yeux d'une enfant qui grandit physiquement et mûrit émotionnellement, après le décès de son père dans un accident de voiture. De 2009 à 2015, la réalisatrice a suivi la jeune fille quittant la banlieue de Tunis, avec sa mère et son jeune frère, pour aller au Canada (sa maman s'apprête à y refaire sa vie avec l'homme dont elle était amoureuse avant de se marier avec le père de Zaineb). Zaineb n'aime pas la neige est "un film magnifique, simple et touchant", a déclaré Abderrahmane Sissako, président du jury longs métrages, selon Direct Info (avec TAP) qui souligne que le film burkinabè Thom en compétition n'a finalement pas été projeté.
Kaouther Ben Hania primée au programme Takmil, avec Berni Goldblat (Prix OIF) La Belle et la meute qui sera le troisième long métrage de Kaouther Ben Hania avait été sélectionné en 2015 à La Fabrique des Cinémas du Monde, lors du 68ème Festival de Cannes. Ce programme professionnel développé par l'Institut français en partenariat avec l'Organisation internationale de la Francophonie (et d'autres partenaires) est destiné à favoriser l'émergence de la jeune création des pays du Sud sur le marché international. La Fabrique des Cinémas du Monde sélectionne chaque année une dizaine de projets de 1er ou 2e long métrage pour les introduire de façon privilégiée à l'industrie et à ses décideurs durant le Festival de Cannes, et favoriser ainsi leur capacité d'aboutissement. Pour 2017, l'appel à projets est toujours ouverte : la clôture est prévue dans une semaine, le 16 novembre. Il y a trois ans, les JCC ont initié le programme Takmil (" Finition ", en arabe) pour soutenir la postproduction de films afro-arabes. La Belle et la meute a reçu le Prix CNCI à Takmil 2016.
Wallaye ! du Burkinabè Berni Goldblat (photo) a gagné le prix OIF de la bourse d'aide à la post-production Takmil 2016 d'un montant de 10'000€, soit 6,5 millions francs CFA. Ce long-métrage de Fiction 95 minutes suit Ady, jeune garçon métis franco-burkinabé envoyé par son père au village, au Burkina Faso où il n'a jamais mis les pieds, alors qu'il est sur la pente glissante de la délinquance.
Le jury Takmil était composé de Christophe Leparc (Président du jury et Secrétaire Général de la Quinzaine des Réalisateurs, Cannes), Viola Shafik (Allemagne / Egypte), Khalil Benkirane (DOHA film Institute), Angèle Diabang (Sénégal) et Ikbal Zalila.
Prix FACC Néjima Hamrouni 2016 : Clash de Mohamed Diab
Ahmed Hassouna est le Présidente du Jury la Critique africaine composé également de Fatoumata Sagnane (Guinée), Bassirou Niang (Sénégal) et Tarek Ben Chaabane (Tunisie, rapporteur). Les 5 critiques africains sont membres de la Fédération africaine de la critique (FACC). Ils ont décerné leur Prix à un film de la compétition long métrage, Clash (Eshtebak) de Mohamed Diab, Egypte. Le jury FACC aux JCC a donné le nom de la journaliste et syndicaliste tunisienne Néjiba Hamrouni (1967-2016) arrachée le 29 mai dernier à l'affection de tous ceux qui l'aimaient.
Compétition officielle Longs Métrages
- Tanit d'or pour la meilleure œuvre de long-métrage (20.000 Dinars Tunisiens, environ 8 142 euros) : Zaineb n'aime pas la neige - Ben Hania Kaouther - Tunisie
- Tanit d'argent pour un film de long-métrage (10.000 DT, environ 4 073 euros) : Clash (Eshtebak) - Mohamed Diab - Egypte
- Prix spécial du jury : The Revolution won't be televised - Rama Thiaw - Sénégal
- Tanit de bronze pour un long-métrage (5.000 DT) : 3000 nuits - Mai Masri - Palestine
- Prix du meilleur montage (2.000 DT) : Ahmed Hafez pour Clash (Eshtebak) - Mohamed Diab - Egypte
- Prix de la meilleure image (2.000 DT) : Ahmed Gabr pour Clash (Eshtebak) - Mohamed Diab - Egypte
- Prix de la meilleure musique originale TV5 MONDE (2500 EUROS) : CHKRRR - Jérôme Bensoussan, Casey, Kofs pour Chouf - Karim Dridi DRIDI - Tunisie
- Prix du meilleur scénario décerné pour un long métrage participant à la compétition officielle (5.000 DT) : Maï Masri pour 3000 nuits - Mai Masri - Palestine
- Prix d'interprétation féminine (2.000 DT) décerné aux actrices Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena pour leurs rôles dans le film : Divines - Houda Benyamina - Maroc
- Prix d'interprétation masculine (2.000 DT) décerné à l'acteur Foued Nabba pour son rôle dans le film : Chouf - Karim Dridi - Tunisie
Compétition De La Première Œuvre
- Tanit d'or pour la meilleure 1ère œuvre de long-métrage (Prix Tahar Cheriaa) octroyé par la STB (10.000 DT) : Akher Wahed Fina | Last of Us (The) - Ala Essine Selim - Tunisie
- Tanit d'argent pour la meilleure 1ère œuvre de long-métrage "Prix Tahar Chériaa" (5.000 DT) : Maintenant ils peuvent venir - Salem Brahimi - Algérie
- Prix spécial du Jury pour la 1ère œuvre TV5 MONDE (2500 EUROS) : This little father Obsession - Selim Mourad - Liban
- Prix d'interprétation féminine (2.000 DT) décerné à l'actrice Noufissa Benchehida pour son rôle dans le film : A mile in my shoes (Un mile dans mes chaussures)- Said Khallaf - Maroc
- Prix d'interprétation masculine (2.000 DT) décerné à l'acteur Majd Mastoura pour son rôle dans le film : Hédi - Mohamed Ben Attia - Tunisie
Compétition officielle Courts Métrages
- Tanit d'or pour la meilleure œuvre de court-métrage (5.000 DT) : Marabout - Alassane Sy - Sénégal
- Tanit d'argent pour un film de court-métrage (3.000 DT) : Silence - Chadi Aoun - Liban
- Tanit de bronze pour un court-métrage (2.000 DT) : Une place pour moi - Marie-Clémentine Dusabejambo - Rwanda
Carthage Ciné-Promesses
- Tanit d'or pour Carthage Ciné-Promesse (3.000 DT) : La culpabilité, probablement - Michael LABARCA - Venezuela
- Prix spécial du Jury pour Carthage Ciné Promesse (2.000 DT) : La Rue de l'espoir - Mohamed ECHKOUNA - Mauritanie
- Mention spéciale pour Carthage Ciné Promesse : L'oeil de la vie - Wafaa HUSSEIN - Egypte
Prix parallèles
- Prix Spécial "UGTT" du meilleur cadreur dans un film tunisien (5.000 DT) : Akher Wahed Fina | Last of Us (The) - Ala Essine Selim - Tunisie
- Prix Spécial "FIPRESCI" POUR LE MEILLEUR FILM LONG METRAGE : Divines - Houda Benyamina - Maroc
- Prix Spécial "FACC" (Prix de la Critique africaine "Néjiba Hamrouni") POUR LE MEILLEUR FILM DE LONG METRAGE : Clash (Eshtebak) - Mohamed Diab - Egypte
- Mention Spécial du jury "NASS" pour le film : La maison de la mer - Roy Dib - Liban
- Prix Spécial "NASS" au Long Métrage : The Last of Us - Ala Essine Selim - Tunisie
- Prix Spécial "NASS" au Court Métrage : Nyerkuk - Mohamed Kordofani - Soudan
- Prix Spécial "FEMME ET MÉMOIRE" pour la meilleure actrice à Anissa Daoud pour son rôle dans le film : Demain dès l'aube - ACHOUR Lotfi - Tunisie
Takmil 2016
- OIF (10.000 Euro) : Wallaye ! - Berni Goldblat - Burkina Faso
- CNC (8.000 Euro) : Off Khartoum Sides - Marwa Zein - Soudan
- EUNIC (9 000 euro) : Vent du nord - Walid Mattar - Tunisie
- CNCI (15 000 DT) : La Belle et la meute - Kaouther Ben Hania - Tunisie
- Mad Solutions (DISTRIBUTION ET MARKETING DANS LE MONDE ARABE) (soit une prestation offerte d'une valeur de 15 000 Dollars) : Vent du nord - Walid Mattar - Tunisie
- HAKKA DISTRIBUTION (DISTRIBUTION DU FILM SUR LE TERRITOIRE TUNISIEN POUR UN FILM NON TUNISIEN (soit une prestation offerte d'une valeur de 5 000 dinars tunisiens) : Ward Masmoum - Ahmed Fawzi Saleh - Égypte
- DIGICOLORS (pour un Long métrage) (Montage, Salle Etalonnage, Etalonnage, Création de DCP (Test et Copie Zéro) (soit une prestation offerte d'une valeur nominale de 20 296 Dinars Tunisiens) : Tiny Souls - Dina Naser - Jordanie
- Tunisie Telecom (10 000 DT) : L'outsider - Amine Boukhris - Tunisie
Africiné Magazine
pour Images Francophones
en collaboration avec Africultures
A lire
JCC 2016 : Prix de la Critique Africaine (FACC) dédié à Néjiba Hamrouni, par Thierno I. Dia (Africiné magazine, Dakar)
Prix de la critique africaine "Néjiba Hamrouni" (JCC 2016) décerné au film Clash, par Thierno I. Dia (Africiné magazine, Dakar)
Image : Le Burkinabè Berni Goldblat (assis) avec à sa droite la productrice Dora Bouchoucha (ancienne directrice des JCC) et Faissol Gnonlonfin, réalisateur/producteur béninois.
Crédit : DR